Les meilleurs films d'horreur selon Aymic

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Ce n'est pas étonnant si l'on parle du chef d'oeuvre d'Argento comme d'un opéra. Nous sommes conviés à un voyage filmique comme il n'en existe aucun autre. Couleurs fluo, BO pop et cadrages à la fois étouffants et au contraire grandiloquents font de Suspiria une bombe d'une originalité sans concession. Un moment de cinéma intense, au delà de tout ce que l'on connaît et qui reste à jamais gravé.

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Que dire sinon que le film a beau avoir 40 ans il est absolument phénoménal. A en lire ses géniteurs, de nombreux plans et l'ambiance générale du film n'étaient pas prévus à l'origine. Merci hasard de t'être placé sur leur route !

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A voir ne serait-ce que pour les créations et maquillages de Rob Bottin, littéralement infernaux. L'horreur dans ce qu'elle a de plus inconcevable, indescriptible. Le meilleur Carpenter.

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Un film comme on n'en fait plus. Totalement aux antipodes des autres productions du genre des 2010's. Tout est basé sur le cadre, l'ambiance et la profondeur du scénario. L'horreur y est viscérale, d'une finesse exquise. Estomaquant.

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Le meilleur film de Hitchcock constitue aussi une pierre angulaire dans l'histoire du film d'horreur. La scène de la douche a fait couler beaucoup d'encre (plus que de sang en tout cas) mais les quelques passages "chauds" en fin de métrage sont bien plus terrifiants. Et puis il y a Anthony Perkins, gigantesque, impérial, dépeignant un psychopathe inoubliable.

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Le film de Big John qui fait le plus peur car détenteur d'une ambiance bien particulière. Une ambiance qui explose à divers moments pour former au final un cauchemar totalement réjouissant.

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Le meilleur film d'horreur asiatique. Le modèle absolu niveau ambiance. Ou comment faire un film terrifiant sans jump-scares.

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Une ambiance au-delà du terme malsain, un climat glacial, des protagonistes terrifiants de naturel malfaisant, un Jackie Berroyer au summum... Calvaire c'est LE film qui ne donne pas envie de visiter les campagnes francophones profondes. Pour ce qui est du voyage cinématographique c'est absolument inoubliable.

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La SF et l'horreur dans leur meilleure fusion. Un film calme, malin, qui prend une dimension folle dès lors que la menace s'immisce dans le Nostromo. Si la bête y est très visible (contrairement à ce que beaucoup semblent avancer), elle est d'une puissance évocatrice et d'un charisme dévastateurs.

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Le meilleur film de loup-garou. La plus impressionnante transformation d'un homme en loup (Rick Baker !), des sursauts comiques, des fulgurances gores et une introduction glaciale font de cette oeuvre un véritable coup de maître.

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Très éloigné du film de peur qu'était Evil Dead, ce deuxième volet aux accents de remake fait la part belle à l'humour burlesque. Mais dans le cadre d'un vrai film d'horreur. Et ça fonctionne à plein régime tant les idées de mise en scène affluent sans arrêt. Une oeuvre complètement tarée.

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Une pépite en plusieurs actes, aux diverses montées en puissance, aux effets datés mais ultra efficaces. Même s'il pue le Spielberg à plein nez, Poltergeist ne serait clairement pas ce qu'il est sans un Master of Horror comme Hooper derrière la caméra.

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Un modèle de mise en scène diabolique, qui prend son temps, avec un boogeyman calme et vicieux. La référence absolue du slasher, jamais surpassée, même égalée.

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C'est quitte ou double, soit on flippe soit on s'ennuie. Personnellement, après plusieurs visionnages, je continue d'être fasciné par cette faculté à faire peur avec l'invisible. Le meilleur found-footage (et surtout le seul digne d'intérêt avec Cannibal Hollocaust).

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La respiration de Frank Zito... Le personnage fait le film. Pas besoin d'en rajouter, l'horreur est personnifiée de manière terrifiante.

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Une ghost story extrêmement mystérieuse jusque dans ses derniers instants. Le dénouement final, en plus de totalement sombrer dans l'horreur, est déchirant. Un immense film.

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Le meilleur film de zombies/infectés. Le contraste entre la lenteur glaciale de l'univers dépeint et la vivacité sauvage des infectés est impressionnant.

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Le malaise constant qui précède le déluge horrifique reste difficile à encaisser. Et une fois que Carrie s'énerve le film devient picturallement sidérant. Le meilleur film signé De Palma.

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Un ride infernal et grandiloquent. Argento signe sa mise en scène la plus impressionnante techniquement pour un jeu de massacre extrêmement jouissif. Picturalement c'est à tomber.

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Le meilleur film d'horreur français. Peut-être le film le plus terrifiant qu'il m'ait été donné de voir. Et je ne parle pas de jump-scares (quoique ceux de Martyrs restent en mémoire) mais bien d'une horreur salement viscérale mise en scène de main de maître par Laugier.

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Ce film démontre des qualités cinématographiques uniques au sein de la filmographie de Rob Zombie. Tout est bon. Le fait d'éprouver des sentiments contradictoires envers les protagonistes diaboliques du film est stupéfiant.

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Le meilleur film de Wes Craven. Dans la lignée de Massacre à la Tronçonneuse, avec une fin complètement folle. Bien meilleur que le remake d'Aja (qui est loin d'être honteux ceci dit).

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Très gore, très drôle, très fun. Cette pelloche frappadingue marque forcément les esprits. Il est d'ailleurs à espérer que Jackson délaisse un jour ses fonds verts pour un sanglant retour aux sources.

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Un Barker et pas des moindres. Avec son horreur masochiste, ses fulgurances gores, sa musique lancinante et le magnifique design des Cénobites, Hellraiser reste encore aujourd'hui un véritable must.

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Un vrai film consacré à l'adolescence avant tout. Mais dans le cadre d'un film d'horreur. Rarement menace n'aura été si angoissante car, comme dans The Thing, elle peut être n'importe où, n'importe quand. C'est beau, atmosphérique, réellement perturbant dans ses fulgurances horrifiques et particulièrement intelligent dans sa mise en scène.

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On pourrait presque penser qu'It Follows s'en est inspiré. Au centre du récit, l'adolescence est en deuil. Si l'horreur apparaît bien physique, elle s’immisce aussi dans les esprits. Cela rend le film difficile à encaisser à tous les niveaux.

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Un crescendo hallucinant où tout converge vers la fameuse scène d'exorcisme. Ce qu'il y a de fort avec ce film c'est le grand degré de surprise provoqué par la découverte de chacune de ses scènes.

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Un véritable modèle de construction. Comme toujours chez Hitchcock. Si bien que la dernière demi-heure est sacrément tendue. A noter quelques fulgurances étonnamment gores dans la filmo du maître britannique.

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Quand le maître des mutations succombe à l'horreur la plus totale cela donne La Mouche. Une intense descente aux enfers, extrêmement graphique tout en étant d'un réalisme sidérant.