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Les meilleurs films de 1937 selon Homdepaille
12 films
créée il y a 4 mois · modifiée il y a environ 1 moisCette sacrée vérité (1937)
The Awful Truth
1 h 32 min. Sortie : 22 décembre 1937 (France). Comédie
Film de Leo McCarey
Homdepaille a mis 9/10.
Annotation :
Cary Grant qui travaille ses expressions faciales. Des scènes de vaudeville admirables : les dialogues venimeux qui peinent à masquer une grande affection entre les anciens époux, et de belles idées comme la banale découverte de l'amant dans le placard qui passe par le magnifique détail du chapeau échangé après un imbroglio impossible autour du chien.
La fin est une des plus belles du genre avec cette porte qui ne veut pas se fermer entre les deux anciens époux.
Blanche-Neige et les Sept Nains (1937)
Snow White and the Seven Dwarfs
1 h 23 min. Sortie : 4 mai 1938 (France). Animation, Fantastique, Comédie musicale
Long-métrage d'animation de William Cottrell, David Hand, Wilfred Jackson, Larry Morey, Perce Pearce et Ben Sharpsteen
Homdepaille a mis 8/10.
Les Anges du boulevard (1937)
Malu tianshi
1 h 40 min. Sortie : 24 juillet 1937 (Chine). Drame, Comédie, Musique
Film de Yuan Muzhi
Homdepaille a mis 8/10.
Annotation :
Inspiration du Shanghai blues de Tsui Hark. Comédie romantique bien rythmée aux belles chansons déchirantes.
Le Roman de Renard (1937)
1 h 03 min. Sortie : 10 avril 1941 (France). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Wladyslaw Starewicz et Irene Starewicz
Homdepaille a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
La Joyeuse suicidée (1937)
Nothing Sacred
1 h 15 min. Sortie : 23 février 1938 (France). Comédie, Romance
Film de William A. Wellman
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
C'est un vrai plaisir de voir Carol Lombard en couleur malgré l'imperfection du technicolor. Des choses sont tentées, clairement le film regorge d'effets spéciaux et Wellman semble avoir préféré des tonalités sobres plutôt que le flashy du technicolor (à part quelques robes) mais les couleurs atténuées ajoutées à un maquillage pas forcément maîtrisé font de March un cadavre ambulant, ce qui peut marcher avec l'humour du film avec une "mourante" pimpante à côté de lui.
Les mass media sont vraiment le sujet des décennies 30-40 donc va pour une critique acerbe du journalisme spectacle et un humour moins axé sur le sexe que d'autres screwball mais plus agressif : les ploucs peu amènes (mention spéciale à l'enfant qui vient mordre comme un chien enragé), un doigt d'honneur (de 3s !) qui passe la censure on ne sait comment, pour finir sur une idée souvent utilisée de combat de boxe à la place d'une scène d'amour mais rarement aussi drôle. D'ailleurs vu comme son corps inerte est bazardé et repensant à sa tête balançant dans tous les sens quand Godfrey la transporte sur ses épaules dans My Man Godfrey, je me dit que Carol Lombard est fantastique même pour jouer la morte et, ici, pour une mourante, elle se donne à fond dans le loufoque survitaminé.
Des enfants dans le vent (1937)
Kaze no naka no kodomo
1 h 28 min. Sortie : 11 novembre 1937 (Japon). Drame
Film de Hiroshi Shimizu
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
Mélodrame simple et plein de pudeur avec deux enfants qui s'isolent dans des arbres, se cachent pour pleurer, réconfortent leurs parents comme ils peuvent (et toujours en se comportant en enfant, pas comme des mini-adultes) tirent les rideaux et ferment les portes devant le malheur familial.
Forme plus classique, mais toujours dans le style singulier de Shimizu. Sur-cadrages d'intérieur raccordés à 180° opposés à des plans larges et mobile dans la nature. La plus parlante est l’opposition frontale entre un repas d'adultes sur-cadré dans la maison et les enfants dans le jardin courant dans tous les sens, sortant et entrant du cadre pour attirer l'attention de leur père. Et groupes d'enfants très énergiques courant en groupe derrière la caméra.
Avec en plus quelques pointes de formalisme comme ce fondu enchaîné faisant disparaître l'enfant de son bureau délaissant ses devoirs pour jouer dehors.
L'Équipe vedette (1937)
Hanagata senshu
1 h 04 min. Sortie : 9 octobre 1937 (Japon). Comédie dramatique
Film de Hiroshi Shimizu
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
Avant de partir faire de la propagande dans les colonies, Shimizu se permet de rigoler un peu de l'armée. La fausse troupe composée d'étudiants est gentiment tournée en ridicule : chante le nez pincé en longeant le purin, imitée par des enfants rendant leurs manœuvres bien puériles, pourchasse les filles et inversement, abandonne ses "blessés" sur le bord de la route et notre héros préfère la sieste aux exercices.
Le ton est très largement humoristique aussi dans leurs rencontres avec geisha, yakuza et un prêtre Shintoïste (pas sûr mais ça y ressemble), religion autochtone poussée par la dictature, décrit en escroc.
Quelques inquiétudes surgissent comme lorsque les étudiants en exercice militaire disparaissent dans un fondu qui (rétrospectivement en tout cas) semble tristement prophétique, surtout en laissant les femmes derrière.
Pauvres humains et ballons de papier (1937)
Ninjô kami fûsen
1 h 26 min. Sortie : 25 août 1937 (Japon). Drame
Film de Sadao Yamanaka
Homdepaille a mis 7/10.
Place aux jeunes (1937)
Make Way for Tomorrow
1 h 31 min. Sortie : 7 octobre 1937 (France). Comédie
Film de Leo McCarey
Homdepaille a mis 6/10.
Cœur enchaîné (1937)
Koi mo wasurete
1 h 13 min. Sortie : 1 juillet 1937 (Japon). Drame
Film de Hiroshi Shimizu
Homdepaille a mis 6/10.
Annotation :
Un mélo très classique de putain mère courage. Shimizu ne transcende pas le matériau et n'est décidément pas le plus à l'aise en studio, mais c'est soigné avec la symbolique habituelle et quelques accélérations dans le montage. Petite originalité du genre : un focus sur le gamin qui sort les poings pour défendre sa mère.
Stella Dallas (1937)
1 h 46 min. Sortie : 13 octobre 1937 (France). Drame, Romance
Film de King Vidor
Homdepaille a mis 4/10.
Annotation :
Mère martyr pour la réussite de son enfant, le genre de films de mauvaise qualité qui pullulaient dans le muet. Je ne sais pas trop ce qui a convaincu Vidor de refaire ce genre d'histoire.
Stanwyck est bien et accepte de s'enlaidir, même si les rembourrages se voient un peu trop pour montrer sa prise de poids.
La Grande Illusion (1937)
1 h 53 min. Sortie : 4 juin 1937. Drame, Guerre
Film de Jean Renoir
Annotation :
Bizarre je suis persuadé de l'avoir vu il y'a moins de 10 ans. Soit j'ai oublié de le noter, soit la note à sauté