Les meilleurs films de 1940 selon Homdepaille
à compléter
2 films
créée il y a 11 mois · modifiée il y a 4 moisMon épouse favorite (1940)
My Favorite Wife
1 h 28 min. Sortie : 14 novembre 1947 (France). Comédie romantique
Film de Garson Kanin
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
Variation autour de Cette sacrée vérité, en moins bien forcément.
J'adore Irene Dunne et sa persona d'actrice maline. Je n'imaginais pas qu'elle réagirait ainsi en lisant le pitch. Elle revient après 7 ans de disparition, pile le jour où son époux qui la croyait morte se remarie. La jouissance qu'elle dégage est incroyable et communicative, avec un grand sourire pervers, quand elle comprend qu'elle va pouvoir taquiner tout le monde avec cette situation. On retrouve un peu de son imitation de la mauvaise fille pour empêcher le mariage de Grant dans Sacrée vérité. C'est le même pitch, un couple marié séparé et la question de l'infidélité. Dommage que ce ne soit pas McCarey à la réalisation. Quelques gags sont moins réussis que d'autres et le réalisateur aurait pu les retravailler à sa manière avec des recherches d'idées sur le tournage et de l'improvisation. Mais la réalisation de Kanin est tout à fait fonctionnelle. Seulement la fin est la même en bcp moins bien que Sacrée vérité.
Autre comparaison au désavantage de Mon épouse favorite : Grant est faible et lâche ici, on n'a pas le superbe ping pong entre les époux qu'il y a dans le modèle.
Le Cargo maudit (1940)
Strange Cargo
1 h 53 min. Sortie : 1 mars 1940 (États-Unis). Drame
Film de Frank Borzage
Homdepaille a mis 3/10.
Annotation :
Je partais confiant : Borzage, un duo romantique de fortes têtes et des promesses d'exotisme. Mais non on est en plein parlant médiocre. C'est à dire que seul le dialoguiste a bossé, bien certes, avec des répliques cinglantes, mais ça fait un peu léger surtout que les punchlines laissent parfois la place à de longs monologues pompeux.
C'est tellement peu filmé qu'on distingue mal les décors naturels du studio. Le schéma de rédemption est répétitif et sans surprise, une fois le 1er malfrat converti aux bienfaits de la foi, mais plutôt bien amené (merci les dialogues encore une fois). Ce chemin tout tracé de bigoterie enlève tout leur piquant aux criminels en fuite.