Les meilleurs films de 1952 selon Homdepaille

Annotation :

Éloge de la simplicité celle qui ramène un homme au plaisir de l'enfance que sa femme plus riche ne comprend pas. J'aime pas le chef op d'Ozu en couleur mais là il fait un travail remarquable. L'intérieur de la maison du couple dans la tourmente s'assombrit tellement qu'il échappe au drame et son noir donne finalement une intimité au couple. En bémol : si cette fin simple émeut, elle me rebute un peu, comme un sentiment que la simplicité se confond un peu avec la facilité (un rabibochage bien rapide).

Annotation :

Jamais été trop convaincu par Ophüls (bizarrement pas de notes sur La Ronde et Madame de... que j'ai pourtant vu après mon arrivée sur ce site ?!) ni par le cinéma français classique en général faut dire. La virtuosité du réalisateur m'indiffère, certes il a libéré la caméra mais jamais je ne partage l'excitation.
Un moment frappant durant la Maison Tellier : la voix off récite du Maupassant avec une description imagée des robes en mousseline mais à l'écran rien qu'une simple procession sage, filmée à distance, qui n'égale pas les mots à la fois enchanteurs et ironiques.
Ça reste toutefois plaisant, à la fois humoristique et mélancolique (surtout les deux 1ères parties), mais par contraste la morale est toujours pataude comme la maison close filmée de manière très convenue comme une prison en contraste avec la province naturelle et ouverte.