Les meilleurs films de 1958 selon Homdepaille

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Les vertiges et l'obsession amoureuse, le deuil, la mise-en-abîme de la création de star, ses couleurs, etc. Tout a été dit, et les petits détails qui ont rendu obsessifs les cinéphiles de tout temps sont d'une richesse quasi infinie qu'il paraît vain de les lister, surtout après un seul (re)visionnage.

Je me posais une question. On connaît la théorie d'Hitchcock sur le suspens de révéler une information puis jouer avec le spectateur sur l'arrivée de sa conséquence, mais je suis curieux de voir une version où l'on apprendrait qu'à la fin l'identité de Judy en laissant un trouble sur ce double mystérieux pendant tout le dernier tiers.
Novak que je n'aimais pas dans la 1ère partie se révèle parfaite et totalement cohérente d'une Madeleine coquille hésitante à une Judy troublée.

Annotation :

Il y a un masochisme très star virile de cette période assez rigolo. Faut voir Douglas demander à sa victime de le griffer et mordre pour bander. Sinon efficace film d'aventure avec, c'est assez rare pour être noté, de beaux extérieurs. Les décors studios sont pas mal aussi surtout cette jolies chapelle dont Douglas fracasse le vitrail.
Il n'a malheureusement pas de sujet très fort alors que l'opposition entre la chrétienté et les païens est vaguement présente et aurait pu donner de belles choses.

Annotation :

Très charmant film qui a la grâce de son félin lanceur de sorts. Ambiance Jazzy dans un New-York sorcier interlope dans son beau studio en technicolor. Dommage que l'humour ne soit pas à un niveau qui surélèverai cette éternelle question du choix de l'amour ou de la raison au delà du sympathique.

Annotation :

Un peu mou du genou ce western de vieux débris qui se retrouvent. Le duel final dans la ville fantôme est impeccable bien qu'un peu gâché par des dialogues lourdaud ("le gang est comme cette ville")

Annotation :

Très simple histoire de fin d'un monde qui se replie sur lui-même. On est étrangement du côté de la vieille noblesse décadente. Le symbolisme est un chouia appuyé mais les séquences musicales (variées en rythme) sont un grand plaisir des sens. Il n'y a que les indiens pour noyer un film de musiques sans nous gonfler.

Annotation :

Lourdeur des dialogues psychologisants de Tennessee Williams, surtout avec l'homosexualité disparue, à quelques allusions prêt, dans la version cinéma. La réalisation s'extirpe difficilement du côté théâtral, hormis quelques idées pour séparer la sublime Elizabeth Taylor en nuisette et son alcoolique (Newman, soulard bien propre à la Holywood) de mari.

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La seule bonne idée que j'y vois est l'inversion des codes couleur du flash-back. N&B pour le présent plein de remord et la belle couleur des vacances insouciantes du passé.
Tout semble un peu fade et manque de tension dans la relation compliquée entre une adolescente élevée par un père libertin et une future belle-mère plus rigide.

Annotation :

Navet vu durant une, seconde, lubie Natalie Wood. Le synopsis peut laisser espérer quelques déviances, surtout en 56 quand le respect du code Hays s'affaiblit. On est vite déçu. Le kidnappeur est un gros nounours inoffensif avec une légère couche d'œdipe. Et si le mot "sexe" apparaît sur les bouches dans des productions voisines, il n'en est pas question dans cette série B alors que Natalie Wood sort de La Fureur de vivre et Prisonnière du désert, deux rôles sexués.
La réalisation est inexistante, le pire de la série B plan-plan des années 50.