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Les meilleurs films de 1961 selon Homdepaille
34 films
créée il y a plus de 6 ans · modifiée il y a 3 moisConfessions d'une épouse (1961)
Tsuma wa kokuhaku suru
1 h 31 min. Sortie : 29 octobre 1961 (Japon). Drame, Thriller
Film de Yasuzō Masumura
Homdepaille a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Ayako Wakao est accusée du meurtre de son mari, dans un geste de survie, en alpinisme. Le procès soulève des questions comme sa légitimité à s'affranchir de lui dans la mort et si elle n'était pas coupable par pensée de ne pas l'aimer.
La réussite tient à nous faire douter de la protagoniste, sincère ou femme fatale, qui lutte difficilement entre révolte inné et soumission inculquée.
Avis en vidéo https://youtu.be/1kfHJ2SJVKc
Diamants sur canapé (1961)
Breakfast at Tiffany's
1 h 55 min. Sortie : 6 décembre 1961 (France). Comédie romantique
Film de Blake Edwards
Homdepaille a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Le Garde du corps (1961)
Yojimbo
1 h 50 min. Sortie : 25 avril 1961 (Japon). Arts martiaux, Aventure, Drame
Film de Akira Kurosawa
Homdepaille a mis 8/10.
Annotation :
Kurosawa retrouve Miyagawa pour la marque de fabrique du chef-op : noir et blanc à la fois contrasté et très nuancé et détaillé même dans la profondeur de champ. Les effets de brume, poussière et fumée sont magnifiques.
Sa méthode habituelle consiste en un grand angle optique et un diaphragme très fermé (ne laissant passer que peu de lumière) et rendant d'autant plus compliqué l'éclairage du film.
https://youtu.be/ZxCXyhRMz00
Une mini histoire du capitalisme où les marchands ont pris le pouvoir sur le féodal.
Un peu trop soigné à mon goût, je ne saurais pas l'expliquer, les films trop parfait me laissent un peu de marbre parfois.
La Fille à la valise (1961)
La ragazza con la valigia
2 h 01 min. Sortie : 11 mai 1962 (France). Drame, Romance
Film de Valerio Zurlini
Homdepaille a mis 8/10.
Annotation :
Ça commence simplement. Une jolie fille, un peu vulgaire, lâchée par son roméo à voiture clinquante le tout sur de la musique pop. Typique de l'ambiance film de jeunesse des années 60, avec un petit fond politique de contraste entre les classes. On suit le petit Perrin séduit par la belle qui voit en lui un enfant riche dont elle peut profiter pour se remettre en selle, sans non plus le maltraiter frontalement, avec une affection destructrice.
La première partie de la souffrance adolescente de l'amoureux maintenu à distance respectable en "ami" m'emballe peu mais tout prend de l'ampleur quand Zurlini décale son regard sur Cardinale. Faut dire qu'elle est belle, filmée au côté de statues antiques elle tient la comparaison mais ce sont surtout ses souffrances, ses sacrifices pendant qu'elle se raccroche comme elle peut aux bellâtres, sa prise de conscience du mal qu'elle fait à Perrin malgré son affection qui la rende fascinante pendant que Zurlini déploie son cinéma qui devient plus agité et violent dans ses mouvements et raccords.
Cochons et cuirassés (1961)
Buta to gunkan
1 h 48 min. Sortie : 21 janvier 1961 (Japon). Comédie dramatique, Policier
Film de Shôhei Imamura
Homdepaille a mis 8/10.
Annotation :
La métaphore est claire et s'image régulièrement dans la fange et le bordel à ciel ouvert où vivent ces petits truands japonais. Kinta descend de plus en plus bas et Haruko part à contre-courant. Son esprit de comédie grinçante à la réalisation déchaînée (beaucoup de plans mémorables : l'ellipse tournoyante d'une tournante, la fin avec la horde cochons...) rend le film très appréciable avec ces minables lâches et autres caractères haut en couleur de petits magouilleurs.
Très perturbé par Shōichi Ozawa qui avant de prendre du poids avec l'âge ressemble beaucoup à un acteur sur lequel j'ai mis du temps à mettre un nom : Yuen Biao.
Divorce à l'italienne (1961)
Divorzio all'italiana
1 h 45 min. Sortie : 22 mai 1962 (France). Comédie dramatique, Romance
Film de Pietro Germi
Homdepaille a mis 7/10.
Les femmes naissent deux fois (1961)
Onna wa nido umareru
1 h 39 min. Sortie : 28 juillet 1961 (Japon). Comédie dramatique
Film de Yūzō Kawashima
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
Rien de particulier, la vie d'une femme seule — à cause de la guerre comme de nombreux passages au sanctuaire Yasukuni l'indiquent sans l'approfondir — et de ses amours. C'est un véhicule pour Ayako Wakao et je suis acquis à la cause. En plus c'est réalisé par Kawashima, pas manchot même si ses tics de mises en scènes sont très rébarbatifs, principalement la symbolique de l'enferment par des barreaux ou le surcadrage trop présents aussi dans La bête élégante.
Les Innocents (1961)
The Innocents
1 h 40 min. Sortie : 18 mai 1962 (France). Épouvante-Horreur, Fantastique, Drame
Film de Jack Clayton
Homdepaille a mis 8/10.
La Fièvre dans le sang (1961)
Splendor in the Grass
2 h 04 min. Sortie : 31 janvier 1962 (France). Drame, Romance
Film de Elia Kazan
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
Un peu de mal à noter les films "Hollywood décadent". Je suis partagé entre la jouissance de l'excès et le grotesque à la fois des réalisations que dans le jeu des acteurs souvent des Hollywoodiens classiques à balai dans le cul à qui l'on demande de se déchaîner pour un résultat mitigé. Nathalie Wood simule bien mieux la jouissance que Meg Ryan. C'est plus compliqué pour Warren Beaty loin d'être convaincant dans sa fièvre.
Deux jeunes de classes sociales différentes la fille de pauvres traditionnels qui ne lui lâchent pas la bride, le garçon à l'inverse d'une famille riche que le père veut voir suivre un parcours prestigieux et ne pas se disperser dans une relation sérieuse. De cette frustration adolescente j'ai rarement vu un film autant saturé d'images d'allusions sexuelles : chutes de cascades, puits de pétrole jaillissant, jusqu'aux employés habillés de blancs entourant Nathalie Wood dans l'eau. Du sur-texte. La suite avec moins d'éclats grotesques est peut-être plus oubliable entre séjour en institution médicale, crise financière et apprendre à grandir avec raison un truc du genre.
La Légende de Musashi Miyamoto (1961)
Miyamoto Musashi
1 h 50 min. Sortie : 27 mai 1961 (Japon). Drame, Action
Film de Tomu Uchida
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
J'ai fait un peu le grand saut de 30 ans entre deux Uchida, peut-être pas la meilleure idée pour creuser ce que j'avais aimé de l'enragé de 1930. Musashi est mené par un moine bouddhiste qui canalise la brute Miyamoto et le film est donc très calme. Assez classique dans ses combats de 1 contre le groupe balayé par des travellings latéraux. De beaux décors majestueusement filmés qui mêlent naturel et matte painting astucieux (par exemple j'ai l'impression que de vrais bassins sont utilisés au milieu des peintures pour obtenir une sensation de vie).
Et du talent pour créer du sens : la première scène se termine par une des plus belles fellation imagée, l'incarnation du bouddhisme dans l'image...
La Condition de l'homme 3 - La Prière du soldat (1961)
Ningen Jouken - Kanketsuhen
3 h 10 min. Sortie : 28 janvier 1961 (Japon). Drame, Historique, Guerre
Film de Masaki Kobayashi
Homdepaille a mis 7/10.
The Fantasy of the Deer Warriors (1961)
Da xia mei hua lu
1 h 27 min. Sortie : 1961 (Taïwan). Fantastique
Film de Cheung Ying
Homdepaille a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
La Nuit du loup-garou (1961)
The Curse of the Werewolf
1 h 33 min. Sortie : 7 juin 1961 (France). Épouvante-Horreur
Film de Terence Fisher
Homdepaille a mis 7/10.
Les 101 Dalmatiens (1961)
101 Dalmatians
1 h 19 min. Sortie : 20 décembre 1961 (France). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Clyde Geronimi, Hamilton Luske et Wolfgang Reitherman
Homdepaille a mis 7/10.
Mère Jeanne des anges (1961)
Matka Joanna od aniolów
1 h 50 min. Sortie : 5 juin 2013 (France). Drame
Film de Jerzy Kawalerowicz
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
Le désir indomptable transforme nonnes et prêtre en possédés; la seule épargnée est celle qui fait le mur pour jouir. Plus intéressant que la grotesque version de Kent Russel, car interroge la réalité de la chose (belle photo souvent floue) et pose un contrepoint extérieur avec les villageois.
La Ruée des Vikings (1961)
Gli invasori
1 h 20 min. Sortie : 10 juillet 1963 (France). Aventure
Film de Mario Bava
Homdepaille a mis 5/10.
Annotation :
Magnifiques couleurs, l'ouverture sur une danse psychédélique des prêtresses d'Odin surtout. Sinon film d'aventure soigné mais dont l'action est encore rudimentaire malgré quelques scènes imaginatives (l'escalade d'un château aidée par des flèches tirées sur la paroi)
Les Désaxés (1961)
The Misfits
2 h 05 min. Sortie : 19 avril 1961 (France). Drame, Romance, Western
Film de John Huston
Homdepaille a mis 6/10.
La Nuit des femmes (1961)
Onna bakari no yoru
1 h 33 min. Sortie : 16 février 2022 (France). Drame, Romance
Film de Kinuyo Tanaka
Homdepaille a mis 6/10.
Annotation :
De grandes tirades un peu lourdingues sur l'amour et la prostitution (aussi lourd que le final des Sœurs de Gion) qui sortent du naturalisme très réussi du film. Qui dit naturalisme dit pas de grand débordements ni quoi que ce soit qui me marquera sur la durée à part peut-être ses mauvaises filles très futur cinéma d'exploitation et cette petite originalité du retrait ou de l'émancipation dans une communauté féminine plutôt que dans l'amour.
Barabbas (1961)
2 h 17 min. Sortie : 31 août 1962 (France). Aventure, Biopic, Drame
Film de Richard Fleischer
Homdepaille a mis 6/10.
Annotation :
Parcours d'un agnostique qui ne professe pas la bonne morale. Seulement la réal de Fleischer est légère, l'action un peu à la ramasse.
West Side Story (1961)
2 h 33 min. Sortie : 3 mars 1962 (France). Comédie musicale, Drame, Romance
Film de Robert Wise et Jerome Robbins
Homdepaille a mis 6/10.
L'Homme qui ne vécut que pour aimer (1961)
Koshoku ichidai otoko
1 h 32 min. Sortie : 21 mars 1961 (Japon). Historique, Comédie dramatique
Film de Yasuzō Masumura
Homdepaille a mis 5/10.
Annotation :
Une comédie, jamais très drôle, sur un fils prodigue coureur de kimonos. L'Homme qui ne vécut enchaîne en 10ans de vagabondage les vignettes avec des femmes qu'il aime sincèrement.
Bien qu'étant un projet que l'on sent moins travaillé, le film reste une œuvre de studio soignée dans laquelle on reconnait des thématiques chères à Masumura.
Le protagoniste tente de vivre en désobéissant à son père riche commerçant radin et s'oppose surtout à l'autorité des samouraïs (pas franchement présentés sous leur meilleur jour).
Ouvertement féministe, les rencontres à travers le Japon seront autant de portraits enjoués et tristes de femmes. Le meilleur gag : la mort subite de la mère à la suite de son mari malade et le commentaire d'un observateur admiratif "Quel parfait exemple de la femme japonaise." Quelques mois plus tard sort Confessions d'une épouse.
Shin Genji monogatari (1961)
1 h 42 min. Sortie : 14 octobre 1961 (Japon). Drame, Romance
Film de Kazuo Mori
Homdepaille a mis 5/10.
Annotation :
Kazuo Mori illustre platement son scénario heureusement qu'il est bien entouré aux décors, acteurs et photo.
Shaka : La Vie de Bouddha (1961)
Shaka
2 h 34 min. Sortie : 1 novembre 1961 (Japon). Drame
Film de Kenji Misumi
Homdepaille a mis 5/10.
Annotation :
Y'a pas à chier y'a du pognon, donc forcément ce péplum japonais indo-isant en 70mm est superbe. Le top des effets spéciaux. Dommage que le décor de la forêt soit si toc, la scène de tentation avec danse de jolies filles est la plus intéressante du film. La seule où il y'a un véritable enjeu, le reste étant un enchaînement de scènes morales pas bien emballantes.
J'en ai pleuré de cette histoire mais parce que j'avais en tête la fin horrible du Kaguya de Takahata.
Le Détachement féminin rouge (1961)
Hong se niang zi jun
1 h 50 min. Sortie : 1961 (Chine). Guerre
Film de Xie Jin
Homdepaille a mis 5/10.
Annotation :
Je m'y attendais, beaucoup de bavardages sur l'importance d'être un bon révolutionnaire obéissant. Dommage que la promesse pulp ne soit pas complètement tenue. On a le droit à un peu de fun : grand méchants pour grands héros, chambre de torture, attaque de forteresse, passage secret, bataille rangée... Mais les scènes d'actions son trop courtes et un peu confuses.
Au moins y'a du pognon. La réalisation fait le boulot la plupart du temps, les décors et la couleur sont somptueux (ça mériterait une restauration). Tout est iconique comme il faut surtout le méchant gros propriétaire en habits blancs et chapeau colonial sur un chaise à porteur, éclairé en contre-plongée et fourbe. Je rêverai de voir un gros budget de cette époque avec plus d'action, une sorte de Bataille de la montagne du tigre 1er degré dans cette esthétique, mais j'ai que ce soit ce Détachement féminin rouge le haut du panier.
Dernier caprice (1961)
Kohayagawa-ke no aki
1 h 43 min. Sortie : 27 janvier 1982 (France). Comédie dramatique
Film de Yasujirō Ozu
Homdepaille a mis 4/10.
Annotation :
"Les vieux meurent, les jeunes les remplacent" "Je suis née, j'ai grandi. C'est un fait". Pouah.
Alors que j'espérais un peu de changement après le feignant mais bon Fin d'automne, voilà que je suis exaucé et c'est imbuvable de niaiseries. Setsuko Hara y est pire qu'ailleurs, cette scène accroupie le long de la rivière "-Tu me dois 100Y ! -Hein pourquoi ? -Notre pari ! -Ahahah oui c'est vrai, j'avais oublié" le tout avec son sourire abominable.
Au moins le chef op de Kurosawa éclaire mieux que l'habitué d'Ozu et il y a une volonté de faire différent de Fleurs d'équinoxe cette fois. J'ai l'impression qu'il y a un plus grand nombre de personnages et ils sont tous plus creux et agaçants les uns que les autres.
Bizarrement pas d'humour cette fois.
Un taxi pour Tobrouk (1961)
1 h 35 min. Sortie : 10 mai 1961 (France). Drame, Guerre
Film de Denys de La Patellière
Homdepaille a mis 4/10.
Killers on Parade (1961)
Yuhi ni akai ore no kao
1 h 22 min. Sortie : 19 février 1961 (Japon). Action, Policier
Film de Masahiro Shinoda
Homdepaille a mis 4/10.
Annotation :
Pochade pop pas très réussie. C'est coloré mais un peu creux, jamais drôle dans son humour pas recherché, puis le côté burlesque permet des facilités aberrantes et bien nulles comme la fin.
Incomparable aux Suzuki à venir, plus vifs, mieux construits et beaux dans leur absurdité noire.
Ojôsan (1961)
1 h 19 min. Sortie : 15 février 1961 (Japon).
Film de Tarô Yuge
Homdepaille a mis 4/10.
Annotation :
Comédie lisse. L'image est propre mais la réal un peu plate, les acteurs Ok et Wakao est au top de sa forme mais le rôle de fille enjouée qui devient jalouse (tout en restant charmante) une fois mariée est trop léger. Y'a pas d'enjeu, rien, le néant doux.
Onna no kunshô (1961)
1 h 50 min. Sortie : 28 juin 1961 (Japon). Drame
Film de Kōzaburō Yoshimura
Homdepaille a mis 4/10.
Annotation :
Yoshimura est un grand réalisateur des années 30-50 mais je n'aime aucun de ses films par la suite. Fatigué le bonhomme ; tout me semble fade, creux et purement commercial avec juste de bons techniciens et un petit sens de la belle image pour qui aime les décors de studio japonais de l'époque (m'enfin faut avaler le Paris toc qu'on dirait récupéré des comédies musicales américaines).
Film formaté pour femmes : le milieu de la mode, beau gosse qui va charmer toutes les filles et les faire pleurer. Très répétitif, on passe d'un flirt au suivant.
Wakao se distingue des autres filles (un peu inexistantes hormis Kyo) par son côté plus ambitieux et sa sensualité vicieuse.
Antigone (1961)
Aντιγόνη
1 h 33 min. Sortie : 1961 (Grèce). Drame
Film de Yorgos Javellas
Homdepaille a mis 4/10.
Annotation :
Très sage adaptation (qui se targue pourtant de son opulence en carton d'intro). Le lyrisme du texte ne se retrouve pas à l'image et encore moins ses métaphores folles qui pourraient être de toute beauté au cinéma. Sans parler des chœurs, devenus voix off ou une seule personne, sans force.
Bizarrement Antigone est assez effacée (certaines de ses sublimes tirades coupées) au profit de Créon dont la chute est étirée. Une partie des experts (de droite) pensent qu'il est la véritable figure tragique de la pièce, le film doit se positionner dans ce courant.