Les meilleurs films de 1961 selon Adrast

Annotation :

De belles images mais des airs et des dictions lourdes, empruntées, comme pour figer la magnanimité du cinéma français. C'est un style à part, particulier, un peu comme si on se confrontait à du retrogaminge et qu'il fallait trouver les astuces cognitives pour apprécier. C'est pas mauvais mais selon les normes et standards actuels, notamment de scénario, c'est plutôt léger, même si bien sûr ce genre de films reposent d'abord et avant tout sur ses personnages et surtout ses dialogues, ici amoureux, nostalgiques, perdus, paumés. Comme le gars un brin bourgeois en costard qui vient de se faire virer et qui s'est un peu trop vite enamouraché d'une fille-mère qui déborde de prétendants. Bourgeois mais pas vraiment donc, un peu comme les rouge-brungues de Twitterix qui mettent un point d'orgue à démontrer qu'on peut, et même qu'on doit, être pauvre mais bien sapé. Le "bien sapé" étant dans leur tête le look Pickme Blinders, bien évidemment. C'est ringardroitard mais c'est la distinction par "l'élévation" sapologique.

Heureusement la BO et les passages chantonnés égayent et rythment l'expérience.