Les meilleurs films de 1967 selon Adrast
Eh beh, ça a l'air d'être une bonne année pour le ciné
7 films
créée il y a plus de 3 ans · modifiée il y a environ 2 moisAu feu les pompiers ! (1967)
Hori ma panenko
1 h 10 min. Sortie : 15 juin 1968 (France). Drame, Comédie
Film de Miloš Forman
Adrast a mis 7/10.
Annotation :
6,5
Les Demoiselles de Rochefort (1967)
2 h 05 min. Sortie : 8 mars 1967. Comédie dramatique, Comédie musicale, Romance
Film de Jacques Demy
Adrast a mis 7/10 et l'a mis en envie.
Annotation :
7,5
Œdipe roi (1967)
Edipo Re
1 h 44 min. Sortie : 9 octobre 1968 (France). Drame, Péplum
Film de Pier Paolo Pasolini
Adrast a mis 6/10.
Annotation :
Entre 6 et 7. Impressionnant et nul en même temps. Normalement c'est 5 quand je suis partagé, mais là clairement c'est au-dessus.
Je ferai quelque-chose avec mes notes un jour.
Seule dans la nuit (1967)
Wait Until Dark
1 h 46 min. Sortie : 11 septembre 1968 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de Terence Young
Adrast a mis 7/10.
Annotation :
6,5
La musique disonante est assez balèze pour créer un déséquilibre et susciter l'inquiétude. Par contre la musique de connivence/collusion est somme toute assez classique, presque exaspérante car elle soutient des scènes de couple au beau fixe. Heureusement elles sont vite dégagées parce que le mari se barre chercher des clopes pendant que sa femme pourvue de cécité se tape 3 gros relous - sans jamais se les taper vraiment d'ailleurs - qui veulent jouer à la poupée. S'en suit donc un marivaudage (parfaitement laïque et républicain) menaçant à 3 hommes contre 2 femmes dont une petite fille qui fait rien que des conneries de chapardeuse espiègle. Tout l'intérêt de cet assemblage de circonstance est de voir quels masques vont revêtir les 3 compères pour récupérer le fameux objet de quête qui vaut de l'or, et comment la femme va bien pouvoir flairer l'arnaque avec les derniers sens qu'il lui reste, et l'aide précieuse de la petite fille assez grande pour comprendre que les 3 zozos ne lui veulent pas que du bien.
C'est un bon thriller, ça demande d'être attentif pour apprécier les répliques et bien suivre les éléments de la fausse enquête qui portent autant sur la poupée que sur sa propriétaire ainsi que le mari de l'occupante de l'appartement. Comme tout est resserré autour d'un même lieu on apprécie d'autant + le chassé-croisé de personnages mal intentionnés qui sous-tirent des infos à pas de loups et les combines des femmes pour échapper à leurs prédateurs.
Un dollar entre les dents (1967)
Un dollaro trai i denti
1 h 27 min. Sortie : 2 août 1967 (France). Western
Film de Luigi Vanzi
Adrast a mis 6/10.
Annotation :
6,5
Bonne réal, bonne mise en scène, mais un peu trop taiseux à mon goût et le thème musical principal est un peu trop redondant. Bref le manque de moyens est flagrant mais malgré ça c'est fait avec amour et abnégation.
La Grosse Pagaille (1967)
La Feldmarescialla
1 h 50 min. Sortie : 9 juillet 1969 (France). Comédie, Comédie musicale
Film de Steno
Adrast a mis 5/10.
Annotation :
5,5
Film de circonstance pour fêter l'arrivée des néo-néo-nazis en tête des élections de demain, qui vont remettre de l'ordre l'ordre l'ordre comme le demandent les richards en marche (ou crève) et les prolos cons comme des gigots. Ou comme des dindes puisqu'ils vont bien s'faire fourrer, mais bon ça va on vit dans une saucisse sado-masochiste alors dans le déplaisir ça va grave prendre son pied.
C'est niais, très puéril, MAIS le film a une aura sympathique injustement boudée à en voir les notes. Il s'agit d'un bête vaudeville sous forme de course-poursuite au royaume des nazis, avec plein de chansonnettes qui feraient presque tomber le film dans la catégorie "comédie musicale", avec une photo et une réal toute italienne qui fait zizir. En bref on n'est pas dépaysé en ces temps de fascisation accélérée.
Bref les senscritichiards sont des pisse-froids, ça change pas. Pire que moi. J'pensais qu'possible, ça l'était pas.
Le Voleur (1967)
2 h. Sortie : 22 février 1967. Policier, Drame
Film de Louis Malle
Adrast a mis 7/10.
Annotation :
7,5
Un Malle malicieux, plus agréable et diversifié qu'un Ascenseur pour l'échafaud empâté, ampoulé et noyé dans son formol de formalisme. Son formolisme quoi. Là on a du Belmondo en couleur dans son cosplay du Guépard et c'est bien beau d'le voir enchaîner casse sur casse. Le voir côtoyer de la faune de mauvaise vertu qui sauve les apparences voire les encourage, comme ce prêtre rocambolesque qui joue double jeu. Avoir régulièrement des dialogues qui piquent la curiosité et trompent l'ennui. Et en toute fin une fin qui prévient pas et qui nous laisse là, en plan, parce qu'après tout qu'est-ce qu'on en a à foutre de soigner la réception. Les bourgeois le font déjà assez avec leurs banquets. Dans le film ou dans la réalité.