Les meilleurs films de 1968 selon Adrast
4 films
créée il y a plus de 3 ans · modifiée il y a 29 joursLa Planète des singes (1968)
Planet of the Apes
1 h 52 min. Sortie : 25 avril 1968 (France). Aventure, Science-fiction
Film de Franklin J. Schaffner
Adrast a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Revu en août 2021 et c'est toujours aussi pertinent, bien que moins lutte des classes que dans mes souvenirs, + antispéciste au final.
Le Grand Silence (1968)
Il grande silenzio
1 h 45 min. Sortie : 27 janvier 1969 (France). Western
Film de Sergio Corbucci
Adrast a mis 7/10.
Annotation :
7,5
La Vallée des abeilles (1968)
Udoli vcel
1 h 37 min. Sortie : 17 mai 1968 (Tchéquie). Drame, Historique
Film de František Vláčil
Adrast a mis 6/10.
Annotation :
5,5
C'est emmerdifiant mais c'est beau (enfin c'est du noir et blanc quoi). Et encore, la restauration est pas maximaliste pour du bluray. Dès l'entame et cette scène de projection contre le mur on sent que ça va pas être un grand prix d'interprétation qui sera décerné pour l'ensemble des acteurs, mais bon on s'dit qu'ça fait le charme suranné de l'oeuvre. Puis on entend les musiques sacrales et inquiétantes appliquées à des images de croisés en armure, de réclusion, de bondieuseries, de pénitence et de grands espaces. On s'attend à voir du beau, du sacro e profano. Du surréaliste symbolique de la transcendance, de la flagellation, du corps qui souffre pour expier ses péchés et quémander la miséricorde. Et on en a, mais pas tant qu'ça, et pas forcément là où on croyait. Bien sûr on est clairement dans le profane, pour ne pas dire dans l'hérétique, mais malgré ça on s'emmerdifie en compagnie des renégats présents à l'écran qui ont tourné le dos à Dieu ou sont en passe de le faire. Ça mange, ça se déplace, ça parle à un rythme de bulot anesthésié. On pense à Hard to be a God, forcément, qui lui était encore plus hermétique, mystique et austère tout en étant plus paillard. Plus saturé en contrastes aussi. On pense à Bergman aussi évidemment, à son Septième Sceau mais bon ça fait what 1000 ans qu'on l'a pas vu et à côté c'était du p'tit lait. Heureusement on est dans la catégorie des films peine-à-jouir qui prennent leur envol à l'atterrissage donc le voyage n'est pas totalement vain.
Bref on est encore dans la vallée des films confidentiels surnotés.
L'Homme à la Ferrari (1967)
Il Tigre
1 h 45 min. Sortie : 23 octobre 1968 (France). Comédie
Film de Dino Risi
Adrast a mis 7/10.
Annotation :
67, 68...
Oui bon c'est un assemblage de potites blagounettes pouet' pouet' en mode marivaudage mais ça fait du biengue parce que c'est léger, rythmé et bien mené malgré la simplicité de l'histoire. Juste un mec qui veut baiser une gourgandine de l'âge de son fils parce qu'il se souvient un peu trop d'un baiser volé par elle, justement. Certains cuts sont un peu abrupts et cassent la vanne mais allez c'est bien plaisant malgré les références richardes permanentes [RP d'Anasse Kazib c'est pour Richarderies Permanentes]. Je suis sur le chemin de la rédemption, bientôt je voterai Pognon. D'ailleurs j'y suis tellement que j'm'attendais à + d'allusions à la marque au cheval cabré mais comme d'hab' le titre français est mensonger.
Bon allez j'suis baisé en + d'être biaisé par mon amour naissant du cinéma italien, donc me lisez pas trop hein. D'toute manière j'écris à moi-même et moi-même uniquement alors osef. Et y'a des chats qui parlent alors tupeupastest.