SensCritique
Cover Les meilleurs films de 1970
Liste de

46 films

créée il y a environ 6 ans · modifiée il y a environ 2 mois
Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon
7.7
1.

Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (1970)

Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospetto

1 h 55 min. Sortie : 16 octobre 1970 (France). Policier, Drame

Film de Elio Petri

Homdepaille a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Vengeance!
7.1
2.

Vengeance! (1970)

Bao chou

1 h 40 min. Sortie : 14 mai 1970 (Hong Kong). Action, Arts martiaux

Film de Chang Cheh

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Du gros tranchage excessif comme la première mort du frérot à venger en montage parallèle avec sa prestation d'opéra (avec deux yeux crevés en toute grandiloquence). Et aussi une plus longue et belle scène de suspens pendant une infiltration ingénieuse derrière les cadavres frais des gardes.

Seule contre la mafia
7.3
3.

Seule contre la mafia (1970)

La Moglie più bella

1 h 48 min. Sortie : 27 juin 1972 (France). Drame, Policier

Film de Damiano Damiani

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Très beau film âpre comme les champs siciliens. Surtout il évite le chemin programmatique de son titre vf qui aurait été de souligner le statut de victime de l'adolescente de façon bien facile et banale. Les grandes scènes de gênes entre lâches et mafieux sûr d'eux s'enchaînent (celle du repas de fiançailles), la fille adolescente porte sa révolte grâce à son égoïsme et s'avère peu sûre d'elle au final et surtout on évite d'en faire une martyr (une autre fille prendra pour elle), puis le film s'intéresse aussi au beau diable qui la cible tête de rapace mais des yeux bleus qui pourraient faire douter.
À faire un double programme avec le Monicelli-Monica Vitti avec aussi un enlèvement et viol par la mafia mais traité sur un mode comique.

Une hache pour la lune de miel
6.5
4.

Une hache pour la lune de miel (1970)

Il rosso segno della follia

1 h 28 min. Sortie : 19 juin 1974 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Mario Bava

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Peut-être un de mes préférés. Il reste hautement stylisé alors que Bava (faute à des budgets de plus en plus réduits ?) se passe d'un éclairage sophistiqué. Reste que le montage, les jeux de miroir et de mannequins sont d'une maîtrise absolue.

Comme avec Diabolik les acteurs sont nuls mais ils ont de beaux yeux magnifiques.

Matalo !
6.1
5.

Matalo ! (1970)

¡Mátalo!

1 h 29 min. Sortie : 2 février 1972 (France). Western

Film de Cesare Canevari

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

Folie fourre-tout de western avec des éléments de gothique (la ville fantôme devient inquiétante et pas juste un décor mélancolique) qui pousse très loin le côté anti-héros en n'hésitant pas à faire disparaître un 1er personnage principal puis à introduire un autre, l'archétype du "mystérieux inconnu", faible et geignard.
Formellement on n'est pas en reste sur l'anarchie scénaristique. Les effets visuels vont chercher l'effet choc et la poésie de l'image prise sur le vif bien loin du formalisme propre et maniaque : flou, inserts rapides, grand mouvement de caméra brutaux. Le tout avec un bande-son entre Morricone et le hard-rock.
Jouissif et impressionnant pour moi, probablement pénible pour certains.

Eugénie
6.2
6.

Eugénie (1970)

1 h 26 min. Sortie : 12 février 1975 (France).

Film de Jesús Franco

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Si Franco repose fréquemment sur le pouvoir magnétique de ses actrices, c'est peut-être la meilleure interprétation de Miranda qui intègre à ses rôles de femmes fatales dérangées une touche enfantine. Et elle est plutôt convaincante en Lolita qui séduit son père, un homme très heureux de la situation et qui en profite pour la recruter comme partenaire de crime.

Toutes les obsessions du voyeurisme que Franco répète de film en film sont peut-être à leur Zenith, démultipliées dans différentes mise-en-scène du fantasme. Eugénie s'ouvre sur le réalisateur/voyeur (Franco toujours) se projetant un film tourné par Eugénie et son père qui échangent leur place de réalisateur et acteur tout en jouant avec une jeune femme qu'ils vont assassiner pour la caméra. Une autre scène de jeu d'alcool qui commence par un strip-tease maladroit et enfantin de Miranda, puis continue sur un "jeu du cadavre" ou l'on joue au mort pendant qu'on se fait mordiller les tétons jusqu'à ce que la mort arrive réellement. Y'a bien sûr les scènes de cabaret au club "Tabou", rigolo pour un film d'inceste. Une de ces scènes de cabaret devient absurdissime car sans réel décor et tournée... dans l'entrée d'une maison. D'autres belles scènes d'extérieur sous la neige. Et surtout, aux émotions brûlantes qui entraînent des recadrages flous, s'ajoute une nouvelle merveille esthétique chez Franco : le contre-jour qui montre les deux criminels et leur voyeur comme trois ombres vampiriques dans la ville.

Les 12 Médaillons d'or
6.5
7.

Les 12 Médaillons d'or (1970)

Shi er jin pai

1 h 41 min. Sortie : 7 janvier 1970 (Hong Kong). Arts martiaux

Film de Cheng Kang

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Un film presque anti-confucianiste avec une jeune génération qui s'oppose au père et au maître. J'ai rien compris à l'histoire des médaillons d'or, juste qu'ils servent à repérer les méchants et ça suffit. Le style que j'aime : dégénérescent avec zooms, débullage et des combats brutaux très découpés. Tout le monde se fait dézinguer dans d'atroces souffrances, avec des plans forts (le gros plans sur le visage ensanglanté d'une femme défigurée par son père), et ça coupe à peine le dernier sang versé nous laissant étourdit.

Cinq filles dans une nuit chaude d'été
5.5
8.

Cinq filles dans une nuit chaude d'été (1970)

Cinque bambole per la luna d'agosto

1 h 20 min. Sortie : 22 novembre 1972 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Mario Bava

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Ouch on est en pleine dégénérescence, le zoom dézoom sexuellement décomplexé façon Jess Franco nous plonge dans l'ambiance dès l'ouverture. Mais ça reste sympa avec quelques plans magnifiques au milieu d'un petit budget qui a l'air bien contraignant. L'histoire porte haut son étendard de dégénérescence, un empilement de cadavres (magnifiques plans dans la chambre froide qui se rempli à chaque mort) mal ficelé dans une intrigue qui oublie carrément des personnages à intervalle régulier pour les faire revenir au moment opportun. Pour un giallo jamais on ne voit de meurtre ; sauf un, indice chez vous. Le spectateur découvre les cadavres avec les personnages, ce qui donne un effet de surprise humoristique renforcé par la position des cadavres. J'aime bien le Bava léger comme dans La Fille qui en savait trop.
Sur l'érotisme on sent Bava d'un génération plus ancienne et pas trop à l'aise avec la nudité.

Sierra torride
6.7
9.

Sierra torride (1970)

Two Mules for Sister Sara

1 h 56 min. Sortie : 1 juillet 1970 (France). Western

Film de Don Siegel

Homdepaille a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Blind Woman's Curse
6.6
10.

Blind Woman's Curse (1970)

Kaidan nobori ryū

1 h 25 min. Sortie : 20 juin 1970 (Japon). Action, Policier, Épouvante-Horreur

Film de Teruo Ishii

Homdepaille a mis 7/10.

Mujo
7.4
11.

Mujo (1970)

2 h 23 min. Sortie : 8 août 1970 (France). Drame

Film de Akio Jissôji

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Un petit gars en révolte va trouver dans l'inceste le moyen de subversion égoïste contre les institutions : sa famille bourgeoise, le bouddhisme austère, le mariage. Sublime réalisation, dont la labyrinthique maison parcourue dans tous les sens, quoiqu'un peu répétitive dans ses travellings flottants avant-arrière.
J'imagine qu'il doit y avoir beaucoup de choses qui m'échappent avec une connaissance en surface du bouddhisme mais le film n'est pas obscur pour autant.

Le Conformiste
7.3
12.

Le Conformiste (1970)

Il Conformista

1 h 51 min. Sortie : 17 février 1971 (France). Drame, Thriller

Film de Bernardo Bertolucci

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Ce conformiste est un peu à la ramasse et franchement incapable de se mêler à la foule, il est malgré sa volonté à contre-courant toujours à dépareiller entourer de gens soit recroquevillé chez les fascistes décadents (et aveugles) soit coincé chez les fêtards de Joinville. aussi avec ses propres pulsions qui prennent le dessus sur sa lisseur revendiquée.

Les décors sont magistralement froids, blancs ou bleus et la photo est belle. Manque cependant une véritable puissance, un lien plus fort, entre l'intime et l'Histoire (qui vient sur la toute fin avec une homosexualité qui s'exprime) bien que ce décalage soit peut-être volontaire. C'est un peu lourdement psychanalysant aussi.

La Légende de Zatoichi : Zatoichi contre Yojimbo
7.1
13.

La Légende de Zatoichi : Zatoichi contre Yojimbo (1970)

Zatōichi to Yōjinbō

1 h 56 min. Sortie : 15 janvier 1970 (Japon). Drame, Action, Aventure

Film de Kihachi Okamoto

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Un petit goût de Yojimbo masqué derrière une intrigue faussement plus complexe. Mais bon Mifune+Katsu(+Wakao en bonus), des sabres et de la réal classe qui n'hésite pas à tirer vers du noir très prononcé dans certaines scènes et encore de la repompe de Yojimbo, mais en couleur.

L'Oiseau au plumage de cristal
7.1
14.

L'Oiseau au plumage de cristal (1970)

L'uccello dalle piume di cristallo

1 h 32 min. Sortie : 20 juin 1971 (France). Thriller, Épouvante-Horreur, Policier

Film de Dario Argento

Homdepaille a mis 7/10.

Stray Cat Rock: Wild Jumbo
6
15.

Stray Cat Rock: Wild Jumbo (1970)

Nora-neko rokku: Wairudo janbo

1 h 24 min. Sortie : 1 août 1970 (Japon). Action, Drame, Érotique

Film de Toshiya Fujita

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

2ème volet et autre réalisateur. J'avais peur que la série se résume à une répétition un peu foutraque d'affrontements de gang mais la recherche de forme libre est plus poussée ici virant à l'enchaînement de sketch variés. Avec tout de même une histoire de plan secret en ligne de fond et dont on apprend le projet qu'à la toute fin.
Pour la forme libre, les tournages sauvages dans les rues avec une jeep sur les trottoirs et prenant des escaliers au milieu de passants ébahis fonctionnent. Assez étonnant de les voir sur la plage bondée. Peut-être qu'ils ont au moins eu une autorisation pour ça, pas sûr. Les vacanciers en sont tout autant incrédules.
Les saynètes et les affrontements de gang fonctionnent aussi grâce à l'énergie des acteurs et à la caméra de Fujita plus fluide que celle d'Hasebe dans le 1er volet.

Les Cannibales
5.6
16.

Les Cannibales (1970)

I Cannibali

1 h 28 min. Sortie : 12 avril 1972 (France). Drame

Film de Liliana Cavani

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Antigone dans un fascisme futuriste. Les cadavres d'exécutés sont laissés dans la rue en exemple pour les tentés de la rébellion. 1ère bizarrerie la puanteur de Polynice est éludée, comme si dans ce fascisme aseptisé même les cadavre ne sentent rien. Cette Antigone est de toute façon plus Kierkegaard que Sophocle, par ses nombreuses références aux christianisme. La révolte de l'enterrement se fait libertaire, nus à courir dans les rues. Le fascisme tient l'armée évidemment (avec un recrutement par jeux d'enfants sur les formes) dans des architectures conformément blanches et droites (bel interrogatoire déstabilisant grâce à des chaises de bureau à roulettes), mais aussi par la télévision de façon assez juste : autre forme de pouvoir qui met en spectacle et ridiculise le subversif.
Créon n'est lui qu'un petit fonctionnaire dans tout cela.

Cleopatra
6.6
17.

Cleopatra (1970)

Kureopatora

1 h 52 min. Sortie : 15 septembre 1970 (Japon). Animation, Comédie, Drame

Long-métrage d'animation de Osamu Tezuka et Eiichi Yamamoto

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Délirant sans être trop pénible (même si rarement hilarant). Rigide dans l'animation globale mais avec des scènes esthétiquement plus développées et là c'est un festival de beauté, surtout les scènes érotiques dans la vapeur d'eau ou réduite en lignes etc
Je lui préfère Belladonna au ton plus tragique et sans la couche d'humour qui me laisse de marbre ici.

Stray Cat Rock: Machine Animal
6.3
18.

Stray Cat Rock: Machine Animal (1970)

Nora-neko rokku: Mashin animaru

1 h 23 min. Sortie : 22 novembre 1970 (Japon). Action, Drame, Érotique

Film de Yasuharu Hasebe

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Le plus maîtrisé, surtout dans le montage rapide, et à l'intrigue solide de trafic de drogue pour financer l'expatriation de deux japonais et la désertion d'un soldat US. Meiko Kaji a enfin le charisme éclatant, faut dire que l'autre co-star le formidable et pas assez cité Tatsuya Fuji lui laisse le champ libre avec son personnage de péquenaud binoclard.

La Route de Salina
6.8
19.

La Route de Salina (1969)

1 h 36 min. Sortie : 10 novembre 1970. Drame, Romance

Film de Georges Lautner

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Un film relativement inintéressant (Y'a que Lautner qu'a l'air de croire à ce mystère à la con fait de personnages légers) et pourtant l'ambiance, ce désert de sel, ces éphèbes, cette musique lancinante, quelques idées picturales etc

A City Called Dragon
20.

A City Called Dragon (1970)

Long cheng shi ri

1 h 37 min. Sortie : 20 novembre 1970 (Taïwan). Arts martiaux

Film de Larry Tu Chong-Hsun

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

En quelques images on ne peut que se demander si A City Called Dragon n'a pas été filmé par l'équipe de A Touch of Zen pendant ses interruptions de tournages. J'sais pas combien de techniciens les deux ont en commun mais c'est la même boîte de prod et un assistant de King Hu sur Dragon Inn qui réalise.
Du coup des plans assez beaux, le regard de braise de Hsu Feng (la Meiko Kaji Taïwanaise) en gros plan, et un montage qui ne recherche pas la continuité de l'action mais à enchaîner des mouvements. Malheureusement le dernier point ne bénéficie pas du sens du découpage de King Hu et reste très chaotique. Très platement bavard.

Grosse déception assez fréquente dans les films de sabreuses : l'héroïne qu'on a suivi pendant 1h20 se fait remplacer par un mec balèze sorti de nul part qui fini le méchant surpuissant à sa place.

https://youtu.be/yGA228YcY-A

La Méduse électrique
21.

La Méduse électrique (1970)

Denki kurage

1 h 32 min. Sortie : 1 mai 1970 (Japon). Drame

Film de Yasuzō Masumura

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Étonné de voir un Masumura s'ancrer dans des conditions sociales spécifiques (la vie d'hôtesse de bar, la prostitution...) sans une puissance supérieure fautive (l'état, l'entreprise, la bourgeoisie féodale, une communauté...), juste l'argent. Même dans un simple mélodrame, son personnage principal a encore une fois une volonté propre qui dépasse la morale policée de cinéma de studio. Dommage que l'actrice n'ai pas les épaules suffisante.

Copie malheureusement très sombre, on se croirait dans les pompes funèbres même pendant des effets voulu flashy.

La Méduse paralysée
22.

La Méduse paralysée (1970)

Shibirekurage

1 h 32 min. Sortie : 3 octobre 1970 (Japon). Drame

Film de Yasuzō Masumura

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Une top modèle sera confrontée à la prostitution pour le bénéfice de grandes industries et aux yakuzas maîtres chanteurs de son père alcoolique. Elle parvient à détourner les armes de cette économie moderne contre eux et à s'en laver. Mélodrame mineur, l'actrice est un peu morne comparée à d'autres jouant pour Masumura.
Pas que ça transcende cette histoire, mais c'est la première fois que je m'aperçois du génie des raccords de Masumura, complètement invisibles qu'ils soient dans l'axe ou à 180°.

Stray Cat Rock: Sex Hunter
6.3
23.

Stray Cat Rock: Sex Hunter (1970)

Nora-neko rokku: Sekkusu hantaa

1 h 25 min. Sortie : 1 septembre 1970 (Japon). Action, Drame, Érotique

Film de Yasuharu Hasebe

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Thématiquement et visuellement inventif mais intrigue un peu trop relâchée. Beaucoup de choses rares au cinéma japonais avec la présence de l'extrême-droite et de nombreux métisses. Le groupe de femmes menées par Meiko Kaji fait office d'arbitre (à coups de cocktails molotov quand les fachos veulent dominer).
Esthétiquement il y a du changement de format : 1.33 pour le bar fréquenté par des enfants de soldats US ; un montage bien présent dont un effet de collage entre un tireur et sa victime où le va et vient entre deux plans est si rapide qu'il superpose les deux ; et bien sûr la caméra vivante, portée, ballotée dans les véhicules...

Stray Cat Rock: Delinquent Girl Boss
6.1
24.

Stray Cat Rock: Delinquent Girl Boss (1970)

Onna banchō nora-neko rokku

1 h 21 min. Sortie : 2 mai 1970 (Japon). Action, Drame, Érotique

Film de Yasuharu Hasebe

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Le film cherche une forme libre et ne ressemble finalement qu'à un amas de scènes sympathiquement énergique mais pas assez fortes pour marquer. On sent tout de même une volonté sincère de s'éloigner des canons habituels pour s'adresser à une classe populaire sous-représentée, ou mal, au cinéma. L'héroïne Akiko Wada au comportement rude et arrogant est parfaite (je me demande si elle est vraiment très grande ou si le réalisateur s'est amusé) et la jeune Meiko Kaji ne fait pas encore l'impassible au regard noir et c'est plaisant de la voir jouer un autre registre.
À part le cul en moins c'est plus intéressant que la série de la Toei avec Reiko Ike et Miki Sugimoto.

Le Cercle rouge
7.8
25.

Le Cercle rouge (1970)

2 h 20 min. Sortie : 20 octobre 1970 (France). Policier, Thriller, Drame

Film de Jean-Pierre Melville

Homdepaille a mis 6/10.

Sur la comète
6.5
26.

Sur la comète (1970)

Na Komete

1 h 15 min. Sortie : 9 octobre 1970 (Tchéquie). Animation, Aventure, Science-fiction

Film de Karel Zeman

Homdepaille a mis 6/10.

Ode au yakuza
27.

Ode au yakuza (1970)

Yakuza zesshô

1 h 32 min. Sortie : 11 juillet 1970 (Japon). Action, Drame

Film de Yasuzō Masumura

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

Akane, lycéenne élevée par son demi-frère yakuza, cherche à gagner son indépendance. Puisque le frère réclame propriété sur son corps, elle l'offre aux premiers venus. Dont son professeur pour qui elle quitte son uniforme pour un joli kimono; son indépendance gagnée et le professeur désormais inutile rejeté, elle porte une minijupe virevoltante.
Encore une question d'emprise sur le corps combattue par les vêtement à laquelle s'ajoute une question d'argent (kane, comme la jeune fille, ce qui n'a pas aidé le sous-titrage automatique). Seulement ça ne mène nul part, la partie mélodrame, la plus intéressante : un triangle amoureux entre Akane et deux demi-frères, se résout facilement après deux-trois pleurs et la partie yakuza n'a que peut d'intérêt et sert juste à mettre en avant la star masculine.

Et question réalisation c'est une période morne pour Masumura dont on reconnaît quelques raccords à 180° osés sans autres étincelles dans les pitoyables affrontement en intérieurs.

Les Nains aussi ont commencé petits
6.4
28.

Les Nains aussi ont commencé petits (1970)

Auch Zwerge haben klein angefangen

1 h 36 min. Sortie : 2 février 1971 (République fédérale d'Allemagne). Drame

Film de Werner Herzog

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

J'ai commencé le film avec l'idée que Les Nains... est un documentaire. Autant dire que j'ai été "un peu" déstabilisé. Le début a été pénible, puis on s'y fait et on se laisse porté par la folie anarchiste et absurde de nains mettant à sac l'asile dans lequel ils sont internés. Y'a même quelques longueurs comme un gag de scène nuptiale qui m'a fait sourire mais s'étire longuement dans la répétition absurde.
Assurément, le voir dans une salle de cinéma comble doit être une expérience forte.

La Famille
7.8
29.

La Famille (1970)

Kazoku

1 h 46 min. Sortie : 24 octobre 1970 (Japon). Drame, Road movie

Film de Yôji Yamada

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

Je partais avec énormément d'à priori négatif et finalement ça va. Il n'en fait pas trop (un peu sur la mort de l'enfant qui commençait pourtant subtilement). C'est très attendu, mais le programme niais "vive la vie, surtout à la campagne" avec passage par les affreuses cités a le mérite de nous faire voyager avec beaucoup de tournage guerilla en offrant ces vues de rues remplies de gens interrogatifs.
Sans la lourdeur comique de Torasan, les Yamada un peu réac sont regardables.

Purgatoire Eroïca
6.9
30.

Purgatoire Eroïca (1970)

Rengoku eroica

1 h 58 min. Sortie : 26 septembre 1970 (Japon). Drame

Film de Yoshishige Yoshida

Homdepaille a mis 5/10.

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