SensCritique
Cover Les meilleurs films de 1972
Liste de

53 films

créée il y a plus de 6 ans · modifiée il y a 9 jours
Aguirre - La colère de Dieu
7.7
1.

Aguirre - La colère de Dieu (1972)

Aguirre, der Zorn Gottes

1 h 33 min. Sortie : 26 février 1975 (France). Aventure, Drame, Historique

Film de Werner Herzog

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

Belle idée que, face à la forêt hostile, le seul refuge de ces conquistadors soit un radeau qui menace d'être englouti par le fleuve. Grand trip hypnotique qui fonctionne grâce à ces deux immensité, bleue et verte, superposée et tout aussi dangereuse l'une que l'autre.

De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites
7.5
2.

De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites (1972)

The Effect of Gamma Rays on Man-in-the-Moon Marigolds

1 h 40 min. Sortie : 30 mai 1973 (France). Drame

Film de Paul Newman

Homdepaille a mis 9/10.

Annotation :

Portrait d'une mère, pas méchante mais trop égocentrée pour être un modèle d'éducation, qui fait doucement place au un rayon d'espoir qu'est sa deuxième fille.
On note que la famille est loin de la pire des dégénérescences quand on voit la petite sadique et son chat dépecé après avoir été bouilli vivant. Malgré tous ses défauts la mère n'est pas antipathique, bien au contraire, ses fêlures la rendent sympathique bien qu'incompétente pour élever des enfants. Elle est aimante, énergique mais ne cherche pas à les élever au delà de leur taudis et pousse l'aînée, celle sur qui un douloureux contre-champ s'arrête pendant des mots sur la déliquescence entraînée par une trop forte exposition aux rayons gamma, à trop lui ressembler. De simples champs et contre-champs travaillent les comparaisons de similitude (une vieille dame "morte" et la famille chacun à leur fenêtre) ou de différentiation (Mathilda seule et lumineuse sur scène - sa sœur noyée dans le public sombre).
C'est après une petite escapade aux couleurs saisissantes, manteau rouge dans un pré vert, en contraste total avec le marron de la maison, que la mère s'efface, incapable de gravir la petite colline, au profit de sa fille. Si le drame se fait sans trop d'effets soulignés (à part l'irruption alcoolisée finale), l'optimiste reste aussi léger avec un effet de flou pour l'indétermination du jeune espoir de la famille auquel il reste tout de même beaucoup de chemin à parcourir.

Les flics ne dorment pas la nuit
7.5
3.

Les flics ne dorment pas la nuit (1972)

The New Centurions

1 h 43 min. Sortie : 11 janvier 1973 (France). Policier

Film de Richard Fleischer

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

Film de flics loin des clichés, laissant de la place aux classes populaires et ne caricaturant pas non plus les policiers. Le générique nous plonge dans l'entrainement physique de ces policiers alors qu'il passeront la grande partie du film à régler des disputes ou à harceler des prostituées et des homosexuels. Sans facilité et assez pessimiste sur un monde tendu et proche de sa chute.

Le Justicier de Shanghaï
7.1
4.

Le Justicier de Shanghaï (1972)

Ma yong zhen

2 h 14 min. Sortie : 8 novembre 1973 (France). Arts martiaux, Drame, Gangster

Film de Chang Cheh et Pao Hsueh-Li

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

C'était sympa, j'étais vaguement admiratif genre : "Ah ouais sont super bien gérés ses raccords sur zoom dans le mouvement des combats" des conneries du genre pour passer le temps.
Puis le final : 20 min, une machette dans les côtes, 50 gars décimés quand même, les deux étages ravagés, ça glisse partout (forcément avec toutes ses flaques de sang) en caméra portée et un escalier symbolique détruit.
Bref dans le top des meilleures scènes de combat.

La Femme Scorpion
7.2
5.

La Femme Scorpion (1972)

Joshû 701-gô: Sasori

1 h 27 min. Sortie : 25 août 1972 (Japon). Policier, Drame, Thriller

Film de Shun'ya Itô

Homdepaille a mis 8/10.

Elle s'appelait Scorpion
7.4
6.

Elle s'appelait Scorpion (1972)

Joshû sasori: Dai-41 zakkyo-bô

1 h 30 min. Sortie : 30 décembre 1972 (Japon). Drame, Thriller, Policier

Film de Shun'ya Itô

Homdepaille a mis 8/10.

Ton vice est une chambre close dont moi seul ai la clef
6.7
7.

Ton vice est une chambre close dont moi seul ai la clef (1972)

Il tuo vizio è una stanza chiusa e solo io ne ho la chiave

1 h 36 min. Sortie : 18 août 1972 (Italie). Thriller, Drame, Épouvante-Horreur

Film de Sergio Martino

Homdepaille a mis 8/10.

Solaris
7.7
8.

Solaris (1972)

Solyaris

2 h 47 min. Sortie : 27 février 1974 (France). Drame, Science-fiction

Film de Andreï Tarkovski

Homdepaille a mis 8/10.

Sous les drapeaux, l'enfer
7.5
9.

Sous les drapeaux, l'enfer (1972)

Gunki hatameku motoni

1 h 36 min. Sortie : 12 mars 1972 (Japon). Drame, Historique, Thriller

Film de Kinji Fukasaku

Homdepaille a mis 8/10.

Baby Cart 2 : L'Enfant massacre
7.8
10.

Baby Cart 2 : L'Enfant massacre (1972)

Kozure Ôkami: Sanzu no kawa no ubaguruma

1 h 25 min. Sortie : 22 avril 1972 (Japon). Action, Arts martiaux

Film de Kenji Misumi

Homdepaille a mis 8/10.

Le Diable
7.1
11.

Le Diable (1972)

Diabel

1 h 59 min. Sortie : 1972 (Pologne). Drame, Épouvante-Horreur

Film de Andrzej Zulawski

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Y'a un hermétisme chez Żuławski qui révèle par petites touches tout au long de son récit le sens de cette folie visuelle. Ici, prosaïquement, l'interrogatoire d'un résistant à qui l'on présente la misère qu'encourt sa famille, les trahisons, etc. pour le faire craquer
Le plus important : sa réalisation furieuse où chaque plan nous amène dans l'inattendu et menace de s'emballer encore plus, créant une fascination visuelle encourageant à revoir les films (je ne compte plus mes visionnages de Possession).

Ai Nu, esclave de l'amour
7.3
12.

Ai Nu, esclave de l'amour (1972)

Ai nu

1 h 30 min. Sortie : 7 septembre 1972 (Hong Kong). Arts martiaux, Drame, Érotique

Film de Chu Yuan

Homdepaille a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Sanka
13.

Sanka (1972)

1 h 52 min. Sortie : 29 décembre 1972 (Japon). Drame

Film de Kaneto Shindō

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Bonne adaptation même si quelques changements, soit trop explicatifs soit pour cause de budget, lissent l'œuvre originale :
L'histoire commence à l'âge adulte et l'on perd un peu le côté enfant gâtée/romance adolescente. Quelques dialogues soulignent malhabilement l'état d'esprit du dominé, alors que celui-ci fait tout pour faire bonne figure comme sa maîtresse. D'ailleurs la séquence d'amour douce et rêvée casse aussi la distance du roman. La maltraitance est grandement effacée ce qui est dommage pour du SM...
Bref ce n'est pas comme le livre mais ça reste bien :
Shindō cadre parfaitement les rapports de domination dans chaque scène. Laisse le temps à l'étrange de s'installer sans en faire des caisses. La bonne, "nouveau" personnage, prend une importance pas inintéressante dans le principe de domination. Et il se met en scène comme dans son docu sur Mizoguchi renouvelant ainsi l'approche "réaliste" (en présentant témoignages et documents écrits) de la narration du roman.

Seul vrai défaut (et encore) l'actrice. Elle a bien une tête d'enfant gâtée mais il lui manque quelque chose, du charisme ou un air plus hautain. Et surtout de la violence sadique mais ça c'est plus le scénario qui gomme cet aspect.

Shiroi yubi no tawamure
14.

Shiroi yubi no tawamure (1972)

1 h 18 min. Sortie : 7 juin 1972 (Japon). Drame

Film de Tôru Murakawa

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

1er Roman Porno de Murakawa vu et je me demande comment j'ai pu passer à côté pendant 150 films. Un tournage guérilla de prises de vues en caméra portée dynamiques qui composent une belle image en jouant des décors urbains : vitres, piliers et rues passantes pour des poursuites entre petits voleurs et policiers (+ 2-3 intérieurs somptueux en studio ou dans des love hôtel). Avec en plus un accompagnement musical entraînant.
Hiroko Isayama, perruquée et boudeuse aux yeux tristes d'héroïne Godardienne, y est charmante et passe dans les bras d'hommes et de femme manipulateurs mais sensibles pour des amourettes forcément décevantes.

Les Larmes amères de Petra von Kant
7.5
15.

Les Larmes amères de Petra von Kant (1972)

Die bitteren Tränen der Petra von Kant

2 h 04 min. Sortie : 30 avril 1974 (France). Drame, Romance

Film de Rainer Werner Fassbinder

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Je comprends qu'ado je me sois emmerdé comme pas possible devant ce film. Déjà pour son sujet d'amour sans amour à sens unique dans un rapport de domination extrêmement dialogué. Puis par sa réalisation discrète en longs plans jouant discrètement de la profondeur de champ, de son cadrage et de ce(ux) qu'il laisse hors-champ.

Je dois avouer que l'histoire de Petra vivant comme une déesse dans sa chambre vide exceptés les mannequins et poupées (qui représentent sa vision des relations humaines) m'a peu touché. À part la longue scène de rupture avec la sublime beauté poupine Karin. Mais c'était tout de même suffisamment singulier et à la fois universel pour ne pas m'ennuyer.

Guet-apens
7.5
16.

Guet-apens (1972)

The Getaway

2 h 03 min. Sortie : 25 janvier 1973 (France). Action, Policier, Thriller

Film de Sam Peckinpah

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Plus que les échanges de coups de feu (magnifiquement bourrins au fusil à pompe), j'ai bien aimé la relation du couple surtout la séquence de suspens du magot perdu par la faute de la femme. Dommage que l'autre relation, domination SM entre un affreux méchant, une blonde à gros seins et son mari otage, soit moins bien écrite.

Dracula, prisonnier de Frankenstein
4.2
17.

Dracula, prisonnier de Frankenstein (1972)

Drácula contra Frankenstein

1 h 25 min. Sortie : 17 octobre 1972 (France). Épouvante-Horreur

Film de Jesús Franco

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Un beau Franco, quasi muet pour une pure poétique de l'image. J'ai cru à une version censurée quand finalement les premiers mots sont prononcés. Il n'en est rien, c'est bien une production espagnole, et donc sans fesses. J'ai rarement vu la mystique gitane, dont le peuple hante les frontières du Dracula, aussi bien filmée grâce à l'étrangeté du style Franco redoublée d'un silence rare chez le réalisateur. On visite les lieux brumeux ou sous un soleil écrasant, les visages sont filmés en gros plan comme dans un muet avec leurs regards intenses et hypnotiseurs (même le fade Harker) et le laboratoire de Frankenstein a ses idées comme les fils de fer qui se consument.
Faut bien entendu fermer les yeux sur la chauve-souris en plastique. Ok, mais c'est plus dur quand le loup-garou moche (le maquillage de cette créature demande un certain savoir-faire dont Franco n'a pas le luxe) débarque pour boxer la créature de Frankenstein. Cette fin en roue libre gâche un peu la superbe ambiance du film.

Les expériences érotiques de Frankenstein
4.6
18.

Les expériences érotiques de Frankenstein (1972)

La maldición de Frankenstein

1 h 34 min. Sortie : 31 mai 1973 (France).

Film de Jesús Franco

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Franco a apparemment obtenu une caméra à l'épaule. Malheureusement pour ses détracteurs, il n'en abuse pas. C'est un de ses plus fou avec Anne Libert en femme oiseau, Britt Nichols dans le rôle d'un cadavre (la nécrophilie des Franco toujours) et une assemblée d'immortels dont les effets du vieillissement n'ont pas été suspendu (il y a donc des jeunes, des vieux, des chairs pourrissantes et des squelettes).
L'autre choix hallucinant, avec la bande sonore composées de cris d'animaux, est une longue scène d'hypnose à trois : la victime, la femme oiseau qui communique pour son créateur et ce dernier, Cagliostro, qui utilise ses yeux. Quelque chose se joue probablement dans ce duo avec l'aveugle qui parle pour son maître aux yeux perçant mais je sais pas. En tout cas c'est le plus barré que j'ai vu.

Love Hunter: Hot Skin
19.

Love Hunter: Hot Skin (1972)

Rabu hantâ: Atsui hada

1 h 07 min. Sortie : 29 mars 1972 (Japon). Drame, Érotique

Film de Masaru Konuma et Seiichiro Yamaguchi

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Mari Tanaka a la fâcheuse habitude de provoquer des accidents de voiture, un amant haché menu et son mari devenu impuissant. Ce dernier grand bourgeois prend un malin plaisir à se venger par la torture SM sous les yeux jaloux du jardinier. La grande maison et tableaux muraux de démons fait un beau lieux pour les tortures où se mêlent sang et vin qui tâchent encore le joli blanc.
Petit regret, comme d'habitude c'est une histoire de révélation à soi et d'émancipation mais cette fois tout en simplicité avec un départ en taxi. Un fin en sourdine qui ne cherche pas la grandiloquence habituelle de Konuma.

Amorous Family: Like a Fox and a Racoon
20.

Amorous Family: Like a Fox and a Racoon (1972)

Kôshoku kazoku: Kitsune to tanuki

1 h 12 min. Sortie : 6 septembre 1972 (Japon). Comédie, Érotique

Film de Noboru Tanaka

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Comédie sexy dynamique et drôle sans reposer sur le grivois mais avec un burlesque survolté entre les 5 sœurs (et leurs mecs) attendant le décès d’une mère bien en vie.

Mais... qu'avez-vous fait à Solange ?
7
21.

Mais... qu'avez-vous fait à Solange ? (1972)

Cosa avete fatto a Solange ?

1 h 47 min. Sortie : 1 mars 1973 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Massimo Dallamano

Homdepaille a mis 7/10.

Sex Hunter: Wet Target
22.

Sex Hunter: Wet Target (1972)

Sekkusu hantâ: Nureta hyôteki

1 h 09 min. Sortie : 29 novembre 1972 (Japon). Érotique

Film de Yukihiro Sawada

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Yukihiro Sawada a un peu le même profil que Fujita. Passés à la réalisation juste avant le passage au tout érotique, ceux-ci continueront tout de même à réaliser les rares films traditionnels que la Nikkatsu produit encore. Et leurs production érotiques sont proches, enragées et contestataires. Le Doux parfum d'Éros et Sex hunter, traitent tous les deux de la guerre du Vietnam.

Rien que le choix des deux personnages de l'affiche est un manifeste de la provocation : un métisse japonais/noir-américain et une handicapée mentale (il me semble avoir lu que la représentation du handicap mental était très mal vu, d'où leur représentation chez les réalisateurs contestataires du Roman Porno : Sawada, Kumashiro, Tanaka...). Chose (très) rare, les hommes sont très sexualisés, avec dans certaines scènes plus de plans sur leur corps musclés que sur leur partenaire féminin. Autre provocation la pendaison sur un Torii, une vignette m'avait convaincu de voir ce film, malheureusement on voit le truc du mannequin. Parmi les scènes érotiques des danses sont assez osées et leur façon de masquer les sexes originales : le traditionnel objet bloquant la vue est ici un verre (vide puis plein) montrant, mais en déformant.
D'autres scènes sont dures et nerveuses (viol, puis scènes de guerre) bien avant la mise en place par le studio de séries de films plus violents comme ceux d'Hasebe.
Le final est jouissif : le héros rabaissé se venge fusil à la main "à la Django unchained".

Les 14 Amazones
6.8
23.

Les 14 Amazones (1972)

Shi si nu ying hao

2 h 02 min. Sortie : 27 juillet 1972 (Hong Kong). Aventure, Arts martiaux

Film de Cheng Kang et Charles Tung Shao-Yung

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

C'est brutal (la triple décapitation suivie d'un embrochage en plein vol c'est quelque chose), plein d'idées débiles mais jouissives, ça sort du studio... Mais aucune sympathie pour les héroïnes, ce qui m'aurait vraiment fait adorer ce film.

La Musique
24.

La Musique (1972)

Ongaku

1 h 44 min. Sortie : 11 novembre 1972 (Japon). Drame

Film de Yasuzō Masumura

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Petite curiosité. Masumura, porté sur la psychanalyse comme beaucoup d'intellectuels de l'époque je suppose, signe l'adaptation du roman de Mishima.
Le beau générique avec des ciseaux superposés au corps de l'actrice nue, sorte de réminiscence de la technique de morceler les corps du réalisateur, m'est apparue comme une provocation envers les coupes des censeurs : la nudité est assez franche pour 1972 alors que des procès viennent de s'ouvrir contre la Nikkatsu et des indépendants.

Une sorte d'enquête policière dans l'univers de la psychanalyse. Forcément, retrouver l'origine d'un traumatisme comporte moins d'enjeu que de démasquer un tueur mais l'originalité du concept maintient l'intérêt éveillé. L'intrigue, si elle évite le rapport aux parents tarte à la crème, fait tout de même un peu inventaire de la psychanalyse. Le personnage de mythomane maintient la tension.

La Troisième Partie de la nuit
6.8
25.

La Troisième Partie de la nuit (1972)

Trzecia część nocy

1 h 46 min. Sortie : 26 avril 1973 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Guerre

Film de Andrzej Zulawski

Homdepaille a mis 6/10.

Seidan botan-dôrô
26.

Seidan botan-dôrô (1972)

1 h 07 min. Sortie : 28 juin 1972 (Japon). Romance, Épouvante-Horreur, Érotique

Film de Chûsei Sone

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Comme les premiers noms du Roman Porno, le changement de production permit à Chūsei Sone de passer d'assistant à réalisateur.
Hellish love est très prudent dans le nombre de m² de peau qu'il montre (dont 5 ou 6 tétons max) et compense les corps voilés de flou et de tissus fantomatiques par des gros plans de jouissance de l'actrice. Setsuko Ogawa, une nouvelle tête (et c'est principalement ce qu'on voit), montre bien l'application qu'a Nikkatsu de choisir des corps mais aussi des actrices compétentes pour se démarquer du cinéma indépendant amateur. Le film fait d'ailleurs tout pour appuyer sa différence dans cette histoire de fantômes aux costumes, décors et effets spéciaux coûteux.

La Main de fer
7.1
27.

La Main de fer (1972)

Tian xia di yi quan

1 h 37 min. Sortie : 26 avril 1973 (France). Arts martiaux

Film de Jeong Chang-Hwa

Homdepaille a mis 7/10.

Qui l'a vue mourir?
6.7
28.

Qui l'a vue mourir? (1972)

Chi l'ha vista morire?

1 h 34 min. Sortie : 19 novembre 1999 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Aldo Lado

Homdepaille a mis 6/10.

Woman on the Night Train
29.

Woman on the Night Train (1972)

Yogisha no onna

1 h 11 min. Sortie : 19 juillet 1972 (Japon). Drame, Érotique

Film de Noboru Tanaka

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

On comprend assez vite deux choses à l'introduction sur une poterie vieille de quelques milliers d'années : on est chez des ultra bourges et l'ancien sera brisé. Donc une histoire de d'amour haine entre deux sœurs qui les amène à se détruire pendant que la bonniche prend le pouvoir grâce à ses atouts charmes.
Dès son 3ème film Tanaka prend la liberté de beaucoup expérimenter sur le son et le montage.

Goodbye CP
30.

Goodbye CP (1972)

1 h 22 min. Sortie : 1972 (Japon).

Documentaire de Kazuo Hara

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

J'avais retardé le visionnage de peur d'un film bateau, façon reportage télé, sur l'institution ou plein de bon sentiments. C'est manquer de confiance en Kazuo Hara qui cherche surtout à suivre des individus et à capter le regard porté sur eux. Il n'y a qu'à voir ses malicieux tours à 180° pour enregistrer les curieux qui se sont arrêtés derrière la caméra durant les nombreux tournages dans la rue. Les discussions tournent autour de cela : du regard des autres, de la pitié et de comment ses handicapés la perçoivent (l'un d'eux passe son temps à prendre des photos comme un inverser le regard posé sur lui). Le tout principalement axé sur des opérations dans la rue, de distributions de flyers, de déclamation de poésie (interrompu par une police aux paroles hallucinantes "Stop your freak show") et de déambulations dans la ville.
Et à son habitude Hara laisse faire sans intervenir, ouvrant son film sur une longue séquence avec un handicapé moteur persuadé d'avancer plus vite sans fauteuil qui décide de traverser une route passante à genou avant d'admettre qu'il a eu peur. Il le termine au milieu de la route l'homme complètement nu. Il y a évidemment une séquence intime extrêmement gênante d'engueulade d'un couple marié sur le film (et le fils tape sur son père), où tous demandent au réalisateur de sortir de chez eux et lui ne trouve pas mieux que de coller sa caméra aux corps difformes énervés et sa preneuse son de leur coller un micro sous le visage.

Homdepaille

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