SensCritique
Cover Les meilleurs films de 1973
Liste de

71 films

créée il y a environ 6 ans · modifiée il y a environ 2 mois
Ne vous retournez pas
7
1.

Ne vous retournez pas (1973)

Don't Look Now

1 h 50 min. Sortie : 18 septembre 1974 (France). Drame, Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Nicolas Roeg

Homdepaille a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Une vierge chez les morts-vivants
4.8
2.

Une vierge chez les morts-vivants (1973)

A Virgin Among the Living Dead

1 h 19 min. Sortie : 1973 (France). Épouvante-Horreur

Film de Jesús Franco

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Je me suis fait avoir, j'ai téléchargé le Jean Rollin's cut avec ses zombies mous qui rallongent le film et remplacent une scène de dieu godemiché noir. J'avais confiance merde, le blu ray de 2013 a fait sa promo sur la director's cut, quel sauvage téléverse la version alternative des années 80 ?
Hormis ce désagrément aux ajouts visibles et carrément nuls (surtout la scène de viol qui a encore moins de sens dans l'histoire que les zombies), les autres séquences ont leur beauté d'un onirisme cruel autour d'une jeune femme arrivée (façon Dracula on ne change pas les lubies de Franco) dans un entre-monde auprès des morts.

Pour les platitudes : ça fonctionne à fond, c'est beau (des corps aux décors) et efficace dans son histoire de deuil (avec des fantômes pas des zombies...) qui perturbe et mène au délire étrange, de l'inquiétant poétique (les dialogues gothiques sont plus travaillés, comme dans la Comtesse noire) à la comédie.
La musique est en deçà des autres Franco, dommage.

Les Nuits Brûlantes de Linda
5.8
3.

Les Nuits Brûlantes de Linda (1975)

1 h 21 min. Sortie : 16 juillet 1975 (France).

Film de Jesús Franco

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

C'est beau et surtout unique Franco. J'ai jamais vu une image aussi vivante, faite de flous et de zooms (les raccords entre un plan zoomé, un plan dézoomé, un plan zoomé, etc. sont drôlement masturbatoires) comme s'il fallait toujours aller chercher quelque chose dans le plan.
L'onirisme est bien pratique pour un scénario flottant mais Franco n'a pas son pareil pour créer une ambiance et des plans de toute beauté avec 3 fois rien. D'ailleurs dans les bonus Stéphane du Mesnildot se débrouille bien pour justifier les trous en expliquant cette figure si typique et intriguante du cinéma fantastique qu'est le double. Il suppose que la "cousine" handicapée est un double fantasmé de Lina Romay, celle encore coincée dans l'enfance (elle se masturbe d'ailleurs avec ses peluches) tandis que Linda évolue dans sa sexualité passant de la masturbation au saphisme (magnifiques scènes de drague avec la gouvernante avec des duels de regards qui n'ont rien à envier à Sergio Leone) puis au dépucelage.

Les Démons du sexe
5.5
4.

Les Démons du sexe (1973)

Les Démons

1 h 58 min. Sortie : 5 février 1973 (France). Épouvante-Horreur, Érotique

Film de Jesús Franco

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

La nonnesploitation n'est pas un sous-genre que j'affectionne avec ses acteurs engoncés dans des costumes lourds et un décalage trop brusque entre habits et nudité. C'est ce qui arrive (un tout petit peu) à Franco avec son film le plus friqué et l'un des rares relativement classique dans sa narration - ce qui n'empêche pas quelques scènes étirées de sexe filmées au zoom et floues. Le voyage des deux sœurs dans la perversion, agrémenté de cul et tortures, rappelle Justine et Juliette de Sade. Le sexe tue souvent chez Franco mais là les sorcières font carrément fondre les corps des nobliaux en squelettes au moindre baiser.
La reconstitution historique contient un peu la folie de Franco, mais les défauts de celle-ci rendent une petite ambiance étrange (Franco filme ostensiblement une vallée remplie de maisons et fermes contemporaines ?!) jusqu'à l'alternance de gros plans sur Anne Libert parfois avec, parfois sans maquillage, comme si la volonté de naturel et sérieux combattait le côté plus pop de Franco.
Heureusement, la musique rock psychédélique, purement dans son style excessif, est jouissive à souhait :
https://youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_nPNMX7edu_VazDp-QyV2koaeohclTw-x8&feature=shared

Puis le film est rempli de bonnes scènes, comme le final d'une femme qui maudit ses oppresseurs et rit à gorge déployée sur le bûcher image de Metropolis (faut que je le revois) et qui a certainement inspirée Tarantino pour le visage de la juive qui menace les allemands avant que les flammes ne la dévore avec son rire démoniaque
https://youtu.be/XUgeZ5XsYCk?feature=shared&t=33

L'Exorciste
7.3
5.

L'Exorciste (1973)

The Exorcist

2 h 02 min. Sortie : 11 septembre 1974 (France). Épouvante-Horreur

Film de William Friedkin

Homdepaille a mis 9/10.

Le Privé
7.6
6.

Le Privé (1973)

The Long Goodbye

1 h 52 min. Sortie : 29 novembre 1973 (France). Drame, Policier, Film noir

Film de Robert Altman

Homdepaille a mis 8/10.

Le miroir obscène
6.1
7.

Le miroir obscène (1975)

Al otro lado del espejo

1 h 37 min. Sortie : 3 septembre 1975 (France). Fantastique, Érotique

Film de Jesús Franco

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Voir les deux montages (Espagnol et Français) à la suite permet de souligner la façon dont le montage peut, avec de même scènes, faire varier une histoire. Bien sûr l'ajout de scènes porno lesbiennes s'accorde moins au parcours de l'héroïne, fillette abusée par un père qui se pend lorsqu'elle quitte la maison familiale pour se marier, et dont on suit les relations avec les hommes, dont un plus âgé.
Les scènes avec le fameux miroir sont très belles. La découverte du corps, un pendu grotesque, se fait à travers le miroir, puis c'est la traversée vers l'au-delà qui se fait par ce miroir dans une très belle scène (avec un flou Franco-esque forcément
https://youtu.be/Plw2_NKFNU8?feature=shared ) puis une scène d'amour filmée à travers une vitre qui réfléchi, au gré des zooms et mises au point, sa maison d'enfance.

Tout se dissipe à la fin et se révèle la divagation d'un esprit torturé et errant. Ce n'était qu'un rêve d'échappée (une fuite à la Médée, pleine de meurtres)

Love in Kyoto
8.

Love in Kyoto (1973)

Hirusagari no joji Koto-mandara

1 h 08 min. Sortie : 4 avril 1973 (Japon). Érotique

Film de Masaru Konuma

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Inventif, dommage qu'il n'ai pas encore eu le droit à une restauration. Le générique fait penser à un cinéma classique avec ses vues sur les toits et ruelles de Kyoto (Mizoguchi et surtout le Kyoto de Nakamura) avant de partir dans la déviance totale du triangle amoureux entre un jeune banquier niais, Yuri Yamashima aux lèvres et ongles d'un rouge tellement brillant que même la piètre qualité de la vidéo n'atténue pas et son père artiste porté sur le SM.
Le SM n'est heureusement pas le cœur du film qui ne se perd pas dans les oripeaux du genre, juste ce qu'il faut de fétichisme et de rapport de domination incestueux. Ça déborde d'idées. Comme la séduction du niais avec Yamashima habillée façon Sasori qui traverse les 20m qui les séparent en 3 raccords sur le même mouvement. Ou encore les séquences oniriques à coups de fétichismes sur les pieds qui écrasent et d'étranges balles de ping-pong comme des ovules que l'adolescente commence à produire lors de son premier viol. Pour un Konuma il y a énormément de tournage en extérieur dont des scènes nus dans un cimetière, au milieu des bambous ou des fameux toriis de Kyoto (en plein jour, osé à moins que ce soit une reconstruction en studio mais j'en doute).

The Wicker Man
7.5
9.

The Wicker Man (1973)

1 h 31 min. Sortie : 10 janvier 2007 (France). Drame, Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Robin Hardy

Homdepaille a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Lady Snowblood
7.5
10.

Lady Snowblood (1973)

Shurayukihime

1 h 37 min. Sortie : 10 juillet 1974 (France). Action, Thriller, Drame

Film de Toshiya Fujita

Homdepaille a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Belladonna
7.4
11.

Belladonna (1973)

Kanashimi no Beradonna

1 h 22 min. Sortie : 29 avril 1975 (France). Drame, Fantastique, Érotique

Long-métrage d'animation de Eiichi Yamamoto

Homdepaille a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

L'Auberge du printemps
7.3
12.

L'Auberge du printemps (1973)

Ying chun ge zhi Fengbo

1 h 45 min. Sortie : 6 décembre 1973 (Taïwan). Action, Drame, Arts martiaux

Film de King Hu

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Des scènes très influencées par le théâtre dans la scénographie et les mimiques des acteurs adressées uniquement au spectateur.

Dans une conférence de 1980 celui-ci liste et points importants de l'opéra chinois : "Imagé plutôt que réaliste" "Les acteurs peuvent sortir de leur rôle pour devenir narrateur", "L'importance donnée aux acteurs entrant en scène" et la structure. Il développe chacun sur un paragraphe et lance quelques pistes sur leur application au cinéma.
King Hu (Roger Garcia, p112)

Le Magnifique
7
13.

Le Magnifique (1973)

1 h 33 min. Sortie : 23 novembre 1973. Action, Comédie, Romance

Film de Philippe de Broca

Homdepaille a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Camp d'amour pour chiens jaunes
4.9
14.

Camp d'amour pour chiens jaunes (1973)

Nu ji zhong ying

1 h 52 min. Sortie : 21 décembre 1973 (Hong Kong). Action, Drame

Film de Kuei Chih-Hung

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Je suis surpris de la moyenne du film, ça a faillit me dissuader de le voir mais la titraille dégueulassement raciste a été plus forte. Est-ce qu'il a été vu par des amateurs de la Shaw qui n'ont que peu d'amour pour le cinéma érotique ? Parce que ouais les bastons sont nazes alors qu'il y avait des terrains de jeu prometteurs : cascade ou colline et baston en pente.
Mais ça délivre ce qu'il affichait. De la torture (soft, pas de quoi dégouter) sur un casting international de blondes, rousse, brunes dans un camp en pénurie de culottes. Puis au moment où la lassitude pourrait arriver une évasion, une deuxième, une fuite et une histoire pulp d'or à trouver avant l'ennemi. De l'aventure bien filmée : Kuei Chih-hung est à la caméra prêt à noyer son image à la plastique égale aux actrices de lens-flares tri-colores.

Retreat Through the Wet Wasteland
15.

Retreat Through the Wet Wasteland (1973)

Nureta koya o hashire

1 h 13 min. Sortie : 23 juin 1973 (Japon). Drame, Érotique, Policier

Film de Yukihiro Sawada

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Typique de la réussite du Roman Porno encore marqué par le contestataire. Une fuite en avant au propos un peu obscur et provocateur mettant en avant la marge de la société.

Le Rideau de Fusuma
6.7
16.

Le Rideau de Fusuma (1973)

Yojôhan fusuma no urabari

1 h 12 min. Sortie : 1973 (France). Comédie dramatique, Érotique, Historique

Film de Tatsumi Kumashiro

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Censure ce qui n’est pas nécessaire (la pipe sous le drap) Comme pour rendre cochon ce qui ne l’est pas en le masquant et le laissant à notre imagination, un hors champ dans le cadre.
Il a très certainement inspiré Oshima qui prend le parti de rendre ce film d’époque très soft hard.

Hanzo the Razor 2 : L'Enfer des supplices
7
17.

Hanzo the Razor 2 : L'Enfer des supplices (1973)

Goyôkiba: Kamisori Hanzô jigoku zeme

1 h 29 min. Sortie : 11 août 1973 (Japon). Action, Drame

Film de Yasuzō Masumura

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Pour rester dans une posture auteuriste on pourrait définir le rasoir du titre comme une force ne se pliant pas aux règles de la religion et de l'argent.
Bon c'est surtout de l'exploitation bien rythmée. Je suis pas fan des combats, le poignard vs parapluie dans Tatouage est bien meilleur, mais ils sont sanglants comme il faut et les cadavres s'entassent vite. Et puis y'a de l'érotisme, des corps féminins nus et surtout beaucoup de gros plans sur les fesses potelées du rondouillard sabreur.

Robin des Bois
7.2
18.

Robin des Bois (1973)

Robin Hood

1 h 23 min. Sortie : 30 octobre 1974 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Wolfgang Reitherman

Homdepaille a mis 8/10.

Illicit Desire
19.

Illicit Desire (1973)

Feng liu yun shi

1 h 40 min. Sortie : 4 août 1973 (Hong Kong). Comédie dramatique

Film de Li Han-Hsiang

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Film à sketch avec la tromperie pour thématique, sexuelle ou pas.
Il arrive à être plutôt drôle. Les passages érotiques sont courts et moins réussis. Apparemment le choix des actrices pour ce genre était limité. Au point que je me suis demandé si l'une d'elle n'était pas un travesti (c'était dans le thème tromperie !) avant de la voir nue.

Trapped in Lust
20.

Trapped in Lust (1973)

Aiyoku no Wana

1 h 13 min. Sortie : 15 décembre 1973 (Japon). Action, Policier, Érotique

Film de Atsushi Yamatoya

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Yamatoya a une lubie : faire des tueurs à gages de grands enfants et s'amuser avec le double fantasme du cul et du pistolet. Scénariste de films inoubliables de la Nikkatsu avant et pendant le roman porno, son passage derrière la caméra sera tout autant étrange. Gémissements qui deviennent presque du chant, découpage voyant, meurtres-viols grandiloquents et humoristique commis par un grand méchant ventriloque accompagné d'une poupée, affrontements qui se jouent à l'intelligence.

Asia Is One
21.

Asia Is One (1973)

Asia wa hitotsu

1 h 36 min. Société

Documentaire de NDU

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Retour à Okinawa avec plus d'expérience pour la NDU. Avec un sujet, les immigrés des anciennes colonies, de vrai moments des interviewés dans leur travail longuement filmé et suffisamment de temps pour raconter leur histoire, leurs drames et envies, et une belle séquence finale à Taïwan pour longuement filmer ses habitants : vieux ayant connu la période tribale, soldats de l'empire et sa jeunesse.

Resurrection of Love
22.

Resurrection of Love (1973)

Ghiamat-e Eshgh

1 h 28 min. Drame

Film de Houshang Hessami

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Dans un village à la ruralité bien traditionnelle, un patriarche pieux recueille la jolie fille d'un ami mort, ce qui éveille en lui des pulsions qui lui prennent la tête (littéralement, il meurt en s'éclatant le crâne dans un temple pour éliminer ses pensées impures).

L'actrice est très bien de naïveté farouche, du genre à se balader en nuisette dans la maison et à se couvrir le corps dès que quelqu'un approche, puis sexuellement provocante dans les fantasmes du père : un rêve humide dans un bassin, des images mentales provoquées par un chant, puis une danse endiablée avant un langoureux et long baiser, etc. le tout entrecoupé de vision des enfers.
Ça se termine par une scène de 5minutes d'extase folle dans les bras du fils sous le regard torturé du père.
Pas une histoire franchement originale, l'exotisme doit jouer beaucoup dans mon appréciation, mais son côté révolution sexuelle est plaisant (si je ne fais pas de contre-sens car vu sans sous-titres mais les images sont parlantes) d'un homme pieux qui se torture pour rien quand la jeunesse jouit sans mal. Dans le plan final, le voile qu'elle passe son temps à remettre pour couvrir ses formes sous les regards très appuyés glisse lentement pendant un lâcher de colombes par le fils.

Female Yakuza Tale
6.6
23.

Female Yakuza Tale (1973)

Yasagure anego den : sôkatsu rinchi

1 h 26 min. Sortie : 7 juin 1973 (Japon). Action, Drame, Gangster

Film de Teruo Ishii

Homdepaille a mis 7/10.

Combat sans code d'honneur
7.2
24.

Combat sans code d'honneur (1973)

Jingi naki tatakai

1 h 39 min. Sortie : 13 mars 1975 (France). Drame, Gangster

Film de Kinji Fukasaku

Homdepaille a mis 6/10.

Terrifying Girls' High School: Animal Courage
25.

Terrifying Girls' High School: Animal Courage (1973)

Kyôfu joshi kôkô: Animal dôkyôsei

1 h 26 min. Sortie : 1 décembre 1973 (Japon). Action, Érotique

Film de Masahiro Shimura

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Un peu foutraque, mais après les épisodes répétitifs de Norifumi Suzuki le changement est salutaire : combats à l'épée, au fouet, viol au flash d'appareil photo. Et surtout il s'éloigne masque plutôt bien son schéma essoré des deux rivales qui vont s'unir contre l'autorité. Ma mémoire me fait p-e défaut mais y'a surtout plus de budget avec beaucoup de figurants et plusieurs décors.

Lady frankenstein, cette obsédée sexuelle
5.2
26.

Lady frankenstein, cette obsédée sexuelle (1973)

La Figlia di Frankenstein

1 h 30 min. Sortie : 1973 (France). Épouvante-Horreur

Film de Mel Welles

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

Je ne m'attendais pas, avec ce titre, à revoir l'histoire du roman de Mary Shelley. Eh si, une bonne partie y est, académiquement filmé. La fille du baron ne prend de l'importance qu'après la mort de son père vers la moitié du film qui continue sur deux trames parallèle : la traque du monstre comme dans le 1er film de Universal, et la volonté démiurge de la fille de reproduire en mieux l'expérience du père.

Voilà l'originalité, que j'aurais espéré plus présente, du film. Lady Frankenstein dépasse la folie de son père et ses rêves de grandeur scientifique la pousse au meurtre dans une scène marquante : elle chevauche le serviteur, beau mais débile, au moment de l'extase elle se mord le poignet comme un vampire chercherai le sang des veines pendant que l'assistant de son père tue le jeune homme. La dominatrice a promis au vieil assistant de l'aimer s'il accepte de transférer son cerveau dans le corps de l'étalon débile. Ça c'est tordu et ce que je recherchait, pas un énième Frankenstein qui repompe sagement Universal.

Ranking Boss Rock
27.

Ranking Boss Rock (1973)

Bankaku Rokku

1 h 23 min. Sortie : 25 septembre 1973 (Japon).

Film de Makoto Naito

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Une tentative d'imiter Meiko Kaji avec ses brunes en jeans, le regard noir et triste. Sans avoir la même intensité ces rivales mélancoliques tiennent la route et après s'être tapé sur la gueule vont dézinguer du mâle dominant. Assez sobre dans son racolage. Et bien qu'un peu mou par moment, la réalisation dans le style typique de l'époque, libre et en grande partie improvisée, change des Suzuki interchangeables de Toei.

Le Boss
6.5
28.

Le Boss (1973)

Il Boss

1 h 32 min. Sortie : 22 mai 1974 (France). Action, Thriller

Film de Fernando Di Leo

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Quand on ouvre son film par une fusillade au lance-roquette faut avoir de quoi suivre au même niveau et ce n'est pas vraiment le cas. C'est brutal et efficace même si pas follement original dans le montage : un coup, un corps qui tombe. L'enchaînement de trahisons et les dernières tractations dans l'appartement sont top.
Tous pourris.

Les Huit vertus bafouées
6.7
29.

Les Huit vertus bafouées (1973)

Bōhachi bushidō: Poruno jidaigeki

1 h 21 min. Sortie : 3 février 1973 (Japon). Action, Érotique

Film de Teruo Ishii

Homdepaille a mis 7/10.

L'enfer des femmes, forêt humide
5.4
30.

L'enfer des femmes, forêt humide (1973)

Onna jigoku: mori wa nureta

1 h 05 min. Sortie : 23 mai 1973 (Japon). Drame, Érotique

Film de Tatsumi Kumashiro

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Inspiré de Sade, donc l'intérêt n'est pas dans l'intrigue d'hôteliers torturant leurs clients et de jeunes innocentes capturées mais sur le discours et forme. La censure énerve toujours autant Kumashiro qui couvre avec emphase le tiers de son image, les dialogues sadiens tournent aussi autour de la censure.
Pour la forme, il s'agit d'emboîter de nombreux corps comme dans une description de Sade. La cruauté se se fait sage. Belle photo en intérieurs sombres et travellings vacillants comme les flammes de bougies en caméra portée.

Homdepaille

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