Les meilleurs films de 1973 selon Adrast

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7 par dépit, à revoir mais j'vois pas pourquoi les seumards disent qu'c'est mieux qu'Midsommar, les 2 n'ont pas grand-chose à voir.

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Allez putain, annotation disparue... Je disais que c'est un bon divertissement sans trop de fautes de goût mais avec assez peu d'ampleur au final.

Retour à la raison (du plus fort), retour à la nature, retour aux arbres pour les singes, mémoire vive et mémoire archivée... Les thèmes abordés sont au final suffisamment nombreux au regard du budget toujours plus limité, et les maquillages/costumes restent sur une constante qui ne fait pas tache. Au final c'est sûrement le Planète des Singes le mieux "optimisé", même si le résultat n'est pas à la hauteur d'une fin de saga.

Annotation :

Comme avec Deadlock les transitions sont mal branlées, trop abruptes, l'alchimie entre acteurs n'est pas toujours là et globalement la réalisation est à peaufiner, ce qui ne lui donne pas l'étoffe des grands films, mais le contexte, les thématiques et l'atmosphère sont à classer à la droite de Série Noire version banditisme de pied nickelé.

Pour l'âge du bouzin ça reste impressionnant autant d'effronterie [toute relative, les beatniks sont régulièrement remis à leurs places de parias et "parasites" mal insérés parce que pas corvéables et considérés comme improductifs [Arbeit Macht Frei on le rappelle, ça n'a toujours pas changé]] qu'on imaginerait plutôt sortir de milieu/fin des années 80.

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C'est pas mal mais ça me semble de l'ordre de l'épiphénomène dans la filmo de Welles. On se focalise sur un faussaire qui a peint sous des faux noms des tonnes de toiles qu'il a soit vendues soit brûlées, et autour de lui gravite d'autres auteurs de fictions, dont Welles, et un type qui a fait fortune à Vegas pour se retrancher dans une chambre d'hôtel. Sans oublier la petite-fille qui aurait fait tourner la tête du Pablo, Picasso, mais ça justement j'vais pas spoiler mais en fait si je spoile vous verrez si c'est de l'ordre du vrai ou du faux.

Bref c'est sympa ça s'enchaîne ça file vite et c'est un méli-mélo d'imbroglios entre vrai et faux mais après tout à quoi bon ? À part se dire que même un faux est vrai car il existe à quoi bon ? On sait d'puis perpète que tout est emprunts, dérivations recréations. Qu'on est autophage et anthropophage, mais aussi qu'on reproduit notre force créatrice par progéniture de chair ou d'art. Comme ce que j'écris là l'essai filmique ressemble à une dissertation d'hyperactif qui veut prendre la pose en haut de forme et redingote noirs un cigare à la main et à la barbe saillante pour impressionner par l'esbroufe. Une arnaque de bac L-eux quoi. Toujours préférable à l'arnaque de la Backès.

À voir en VO sur l'inénarrable Internet Archives. Démerdez-vous pour les sous-titres, moi j'ai mis des sous-titres anglish parce que j'crois qu'c'est c'qui va m'rouvrir les portes de Paulo Lemploi mais en vrai c'est pas l'cas.

Annotation :

Wah je l'avais complétement oublié mais j'l'ai bien vu 1 milliard de fois. Tout m'paraît familier et j'comprends pourquoi ça m'a séduit étant gosse, on est dans la comédie légère qui touche au frivole, avec de la castagne en veux-tu en-voilà et une OST qui occupe régulièrement l'espace sonore. Tout pour me plaire, aujourd'hui comme hier. Même si bien sûr aujourd'hui j'trouve ça joué avec les pieds et scénaristiquement plutôt léger léger et reposant trop sur les intrigues amoureuses. Étonnant qu'ce soit aussi horny alors que l'humour est goofy sama, taillé pour plaire aux plus petits.

Le casting est au poil, Christopher Lee, Charlton Heston... Et des moins connus avec lesquels j'retrouve mes marques même s'il est mal exploité. Le héros est un Luke Skywalker jeune, son sidekick brun est un Skywalker vieux.

En le revoyant jcomprends d'autant + l'importance que revêt la musique dans mon appréciation d'un film. Star Wars m'a matrixé à un haut degré.

Annotation :

7,25

La restauration est super propre. Le noir et blanc est à son apogée. Sûrement parce que c'est un des derniers films à devoir l'employer justement, avant la démocratisation de la couleur. Fondamentalement il ne s'y passe pas grand-chose mais le film repose sur sa galerie de personnages habitant un quartier pauvre qui agirait presque comme une personne morale. Ces gueules de destins brisés souffrent + ou moins en silence, souvent dignes dans leur malheur. Bref, la France de ManuMac quoi, celle qui vient te demander de la caillasse et que tu rembarres parce qu'au fond d'toi t'es macroniste, ou alors non justement t'es pas macroniste car t'es contre la charité, t'es plutôt pour la redistribution en amont comme le veulent les vilains rouges. Et y z'ont bien raison, surtout qu'la charité des aut' est bien souvent mal ordonnée. La collectivisation ça sortirait un peu d'la merde les habitants du quartier du corbeau mais faut croire qu'hier comme aujourd'hui ils ne m'héritent pas assez.

#onaimepaslaréusithenfronce