Les meilleurs films de 1975 selon Homdepaille
44 films
créée il y a plus de 6 ans · modifiée il y a 5 moisLes Dents de la mer (1975)
Jaws
2 h 04 min. Sortie : 1 janvier 1976 (France). Épouvante-Horreur, Thriller, Drame
Film de Steven Spielberg
Monty Python - Sacré Graal ! (1975)
Monty Python and the Holy Grail
1 h 31 min. Sortie : 3 décembre 1975 (France). Aventure, Comédie, Fantastique
Film de Terry Gilliam et Terry Jones
Homdepaille a mis 8/10.
Les Frissons de l'angoisse (1975)
Profondo rosso
2 h 06 min. Sortie : 17 août 1977 (France). Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Dario Argento
Homdepaille a mis 8/10.
Mandingo (1975)
2 h 07 min. Sortie : 17 septembre 1975 (France). Drame, Historique, Romance
Film de Richard Fleischer
Homdepaille a mis 8/10.
L'Homme qui voulut être roi (1975)
The Man Who Would Be King
2 h 09 min. Sortie : 21 avril 1976 (France). Action, Aventure
Film de John Huston
Homdepaille a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Pique-nique à Hanging Rock (1975)
Picnic at Hanging Rock
1 h 55 min. Sortie : 30 mars 1977 (France). Drame, Fantastique
Film de Peter Weir
Homdepaille a mis 8/10.
Mort suspecte d'une mineure (1975)
Morte sospetta di una minorenne
1 h 40 min. Sortie : 12 août 1975 (Italie). Comédie, Thriller, Policier
Film de Sergio Martino
Homdepaille a mis 8/10.
Annotation :
Mélange de tous les genres italiens du moment : giallo, poliziottesco et comédie. Un fourre-tout de l'Italie : banquiers, politiques, journalistes ; avec l'habituel "tous pourris" mais notre héros-facho est sympathique, comédie oblige.
Un art du découpage, bourré d'idées : fusillade sur un grand 8, course-poursuite burlesque etc. Avec des moches et gros à l'écran, et toujours de quoi rajouter un peu de crade comme la bave d'une morte (qui s'en donne à cœur joie pour inonder le parquet). Dommage que le final n'utilise qu'assez peu le train à l'air libre.
La Traque (1975)
1 h 32 min. Sortie : 14 mai 1975. Drame, Thriller
Film de Serge Leroy
Homdepaille a mis 8/10.
Annotation :
Une traque d'une grande tension d'une bande de mecs soudés pour couvrir le méfait d'un des leurs. Je connais pas Serge Leroy à découvrir car je me demande si c'est un grand ou si de bons collaborateurs permirent un miracle (le montage est excellent).
Les Disciples de Shaolin (1975)
Hong quan xiao zi
1 h 42 min. Sortie : 28 juin 1975 (Hong Kong). Arts martiaux
Film de Chang Cheh
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
Il commence lourdement avec de l'humour nul autour d'un campagnard fraîchement débarqué à la ville et quelques échanges de coups très Liu Chia-liang, rythmé avec des pauses appuyées. Mais ça s'améliore en se transformant en drame et même avec un combat plus chaotique comme je les aime (le fameux qui passe de la couleur au noir et blanc).
Le littéralement va-nu-pied vend ses poings tout content de gagner beaucoup d'argent. Sa naïveté le garde d'une corruption totale, car ce sont les grands patrons (ici de manufactures de textile) qui utilisent les hommes assimilés aux grillons de combat (et bien mieux traités que les hommes).
Les intérieurs bourgeois avec leurs surcadrages et barrières à passer font un superbe décor pour le grand combat du 1 (mortellement blessé) contre 20 avec une caméra qui se place à la troisième personne des mecs qui entrent dans le champ en permanence et ce noir et blanc d'une vie qui accompagne la belle mort en cours. Dommage que le combat épilogue soit comparativement si mineur avec ses 3 buissons en bord de sentier, disons qu'il accompagne un retour à la simplicité loin de la ville.
Dersou Ouzala (1975)
Dersu Uzala
2 h 22 min. Sortie : 22 décembre 1976 (France). Aventure, Biopic, Drame
Film de Akira Kurosawa
Homdepaille a mis 8/10.
Annotation :
Début de la période lente et carrément dépressive de Kurosawa. C'est une élégie de la nature. Dès le début on apprend qu'une tombe au milieu des arbres que recherche un capitaine a été détruite à l'installation d'un campement. C'est celle de Derzu Ouzala, donc un homme déjà mort quand le flash-back commence. Dans ce premier flash-back le petit homme est marqué par le souvenir de son passé familial mort dans la maladie et les flammes. Il est cependant encore en vie. La deuxième partie quelques années le voici déclinant au fur et à mesure que la forêt est envahi de colons. Jusqu'à un passage en ville que cet homme du passé ne comprend pas.
Profession : reporter (1975)
Professione : reporter
2 h 06 min. Sortie : 18 juin 1975 (France). Thriller, Road movie, Comédie dramatique
Film de Michelangelo Antonioni
Homdepaille a mis 8/10.
Pirates et Guerriers (1975)
Zhong lie tu
1 h 46 min. Sortie : 19 février 1975 (Taïwan). Action, Arts martiaux, Historique
Film de King Hu
Homdepaille a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Contrairement aux autres King Hu, Pirates et guerriers manque de décors marquants. Là les carrières, forêts et falaises ne sont pas mises en valeurs (aucune identité sonore, les plans sont concentrés sur les personnages).
Au moins ça tabasse bien à partir de la base des méchants. Tout commence par un concours du meilleur crâneur avec Yuen Biao (pas de hasard), de là le montage déraille de plus en plus jusqu'au final avec Samo Hung. Belles idées de multiplicité du héros qui grâce aux doublures et jump cut apparaît aux quatre coins de l'images.
Un après-midi de chien (1975)
Dog Day Afternoon
2 h 05 min. Sortie : 30 janvier 1976 (France). Drame, Gangster
Film de Sidney Lumet
La Véritable Histoire d'Abe Sada (1975)
Jitsuroku Abe Sada
1 h 17 min. Sortie : 8 février 1975 (Japon). Drame, Épouvante-Horreur, Érotique
Film de Noboru Tanaka
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
Les petits malins de Nikkatsu prennent de vitesse la grosse production d'Ōshima sur Sada Abe. Hormis l'histoire forcément similaire, il y a des idées communes comme de rappeler le contexte dictatorial en opposant le refuge de la chambre à la présence de soldats dans les rues.
Je préfère cette version, de l'érotique surtout dans une histoire d'enfermement si minimaliste plus c'est court plus c'est digeste (les 1h50 de L'Empire des sens se ressentent). Tanaka n'est pas dans la théorisation un peu creuse d'Ōshima qui refuse l'esthétisation pour le terne jusque dans le choix des acteurs.
Ici le décor n'est pas toujours naturaliste, les couleurs sont éclatantes et la lumière embellit Junko Miyashita, actrice impeccable aux cris mélangeant joie et souffrance. La Véritable histoire d'Abe Sada est plus resserrée, le film débute dans la chambre refuge et n'en sort que pour quelques flash-back dramatisant.
Super Inframan (1975)
Zhong guo chao ren
1 h 24 min. Sortie : 1 août 1975 (Hong Kong). Action, Fantastique
Film de Hua Shan
Homdepaille a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Super généreux comme on dit. Pas loin de 10 monstres nuls en 1h25, des décors magnifiques et des saltos au milieu des flammes. Le final est peut-être un décevant dans son découpage statique de la méchante dominatrice, mais au moins ils font péter le décor.
Le Cimetière de la morale (1975)
Jingi no hakaba
1 h 34 min. Sortie : 23 avril 1980 (France). Action, Gangster
Film de Kinji Fukasaku
Homdepaille a mis 7/10.
A Haunted Turkish Bathhouse (1975)
Bakeneko Toruko furo
1 h 21 min. Sortie : 29 janvier 1975 (Japon). Érotique, Épouvante-Horreur
Film de Kazuhiko Yamaguchi
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
Visuellement plus léché que l'affiche, dans le style des beaux décors psychédéliques à l'éclairage expresionniste de la Toei (Blind woman curse). Mais l'idée est là, des nichons et une femme-chat (Naomi Tani) vengeresse.
Peur sur la ville (1975)
2 h 05 min. Sortie : 9 avril 1975. Action, Drame, Policier
Film de Henri Verneuil
Homdepaille a mis 6/10.
The Rocky Horror Picture Show (1975)
1 h 40 min. Sortie : 14 avril 1976 (France). Comédie, Comédie musicale, Épouvante-Horreur
Film de Jim Sharman
Homdepaille a mis 6/10.
L'Extase de la rose noire (1975)
Kurobara shôten
1 h 13 min. Sortie : 9 août 1975 (Japon). Érotique, Romance
Film de Tatsumi Kumashiro
Homdepaille a mis 6/10.
Annotation :
Proche du Pornographe d'Imamura, mon Kumashiro préféré sur une équipe de tournage de roman porno et la relation à l'autre dans ce métier particulier. C'est joué avec une nonchalance (le tournage guérilla, sans autorisation en pleine rue passante, apporte beaucoup à la décontraction apparente) qui peine à masquer la gravité de la vision.
Chez Kumashiro, les scènes de sexes sont moins maladroites que les habituelles simulations du roman porno.
Comment tuer un juge (1974)
Perché si uccide un magistrato
1 h 50 min. Sortie : 5 octobre 1977 (France). Policier, Drame
Film de Damiano Damiani
Homdepaille a mis 6/10.
Annotation :
Un autoportrait un peu trop flatteur de cinéaste pur et droit. D'ailleurs j'ai a flemme de vérifier mais l'avocat lui ressemble énormément (le même que dans nous sommes tous en liberté...) ce qui renforce ce côté portrait en auto-défense un peu gênant.
J'aimais beaucoup le troublant personnage féminin : femme d'un pourri dont on ne sait pas si elle veut le couvrir ou si c'est une oie blanche. Le final en pied de nez déçoit un peu dans ses révélations plus soap mais il reste dans le nihilisme total de Damiani. Soit on se compromet avec le mal, soit on reste droit. Et devinez quoi ? le mal s'en accommode très bien dans tous le cas comme on le voit dans ce final glaçant des mafieux s'embrassant joyeusement alors que de son côté le héros est resté droit. Cette fin est peut-être ce qu'il y a de plus réussi dans un film inférieur aux plus grands Damiani.
That's Adultery! (1975)
Zhuo jian qu shi
1 h 34 min. Sortie : 14 novembre 1975 (Hong Kong). Comédie, Romance, Sketches
Film de Li Han-Hsiang
Homdepaille a mis 6/10.
Annotation :
Le réalisateur a la capacité de garder mon intérêt avec des histoires minimes. Ici 4 segments sous formes de contes rigolards sur l'adultère. Moins efficace que Last Tempest mais plus de têtons.
Mes chers amis (1975)
Amici miei
2 h 20 min. Sortie : 18 août 1976 (France). Comédie dramatique
Film de Mario Monicelli
Homdepaille a mis 6/10.
Kenji Mizoguchi ou la Vie d'un artiste (1975)
Aru eiga-kantoku no shogai
2 h 12 min. Sortie : 24 mai 1975.
Documentaire de Kaneto Shindō
Homdepaille a mis 6/10.
Annotation :
https://youtu.be/r0R0zYtlyF0
Une biographie focalisée sur l'anecdotique (jusqu'à son urinoir portatif) et la personnalité de Mizoguchi plus que son œuvre.
L'espièglerie du scénariste-réalisateur, Kaneto Shindō, face à ses anciens collègues de Daiei, rend les 2h30 agréables à suivre. Celle-ci semble contagieuse et culmine par 12 minutes deKinuyo Tanaka jouant l'étonnée, la sérieuse puis les yeux rieurs en s'exprimant sur l'amour secret que Mizoguchi lui portait.
L'ironie couvant sous ce drôle d'hommage explose avec ce segment et conclue sur la possible moquerie du maître face à ses propres derniers mots. Pieds de nez final, quelques mots nous apprennent que sa maison est désormais une station-service.
Black Magic (1975)
Jiang tou
1 h 33 min. Sortie : 2 octobre 1975 (Hong Kong). Action, Fantastique, Épouvante-Horreur
Film de Ho Meng-Hua
Homdepaille a mis 5/10.
Annotation :
Un gros point commun avec Le Colosse de HK, ce sont les animaux "effrayant" qui ont l'air très heureux d'être là. Même moi qui n'aime pas les chiens j'ai envie de faire des câlins au chien de garde le regard pétillant et la langue pendante.
Je me demande pourquoi Ti Lung était toujours un premier rôle devant Lo Lieh auquel je trouve plus de charisme.
Rollerball (1975)
2 h 05 min. Sortie : 12 novembre 1975 (France). Action, Science-fiction
Film de Norman Jewison
Homdepaille a mis 6/10.
L'Important c'est d'aimer (1975)
1 h 49 min. Sortie : 1975 (France). Drame, Romance
Film de Andrzej Zulawski
Homdepaille a mis 5/10.
La fille au sexe brillant (1977)
Shining Sex
1 h 32 min. Sortie : 8 juin 1977 (France). Science-fiction, Érotique
Film de Jesús Franco
Homdepaille a mis 5/10.
Annotation :
Du peu que je connaissais de Franco (3-4 films), je m'attendais plus à de l'érotique qu'à un porno. Je ne sais plus quelle est l'expression qu'utilise S du Mesnildot dans les bonus, "caméra mystique" un truc du genre, mais c'est ce qui est fascinant dans les films brinquebalants de Franco (ici pas plus d'un paragraphe de scénario pour 1h40). Les plans s'enchaînent entre jolies compositions et instabilité tremblotante zoomée, se concentrent longuement sur l'actrice puis partent poétiquement ailleurs dans des faux raccords déconcertant et sources d'étrange et de fascination.
La grande motte est moche. C'est le deuxième film que je vois de Franco qui se concentre autant sur les horrible immeubles modernes dont l'étrangeté est renforcée par le vide général ; comme si ces horreurs, à peine construite, étaient déjà abandonnées.
La restauration est propre à l'image hormis quelques moisissures et aucun effort sur les battements lumineux, mais surtout il n'y a pas de bleu sans qu'il soit possible de dire si l'étalonneur n'a rien branlé ou si c'est volonté artistique (j'en doute).
Love Doll Report: An Adult Toy (1975)
Otona no omocha : Dacchi waifu repôto
1 h 12 min. Sortie : 12 avril 1975 (Japon). Érotique, Drame, Science-fiction
Film de Chûsei Sone
Homdepaille a mis 5/10.
Annotation :
Le début commence comme "La Chose d'un autre monde" mais avec une poupée gonflable qui sème la discorde dans une station polaire. La suite, un scientifique obsédé par la poupée parfaite et par une situation spécifique à base de culotte mouillée se fait construire une poupée sur modèle, manque de punch. Peu érotique, le film réussi régulièrement à semer le doute sur ce qu'on regarde : un corps de chair ou de plastique (m'enfin c'est surtout grâce à la qualité VHS je pense).
Beyrouth, ô Beyrouth (1975)
Beyrouth ya Beyrouth
1 h 51 min. Sortie : 24 décembre 1975 (France). Drame
Film de Maroun Bagdadi
Homdepaille a mis 5/10.
Annotation :
Les pères (spirituels et familiaux) meurent et la jeunesse perdue se divise. Pas didactique, Beyrouth, ô Beyrouth se suit difficilement sans connaissance de l'histoire du Liban. Très influencé par Godard au montage plutôt abstrait, fait d'idées plutôt que narratif, et très elliptique.