SensCritique
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4 films

créée il y a 3 mois · modifiée il y a 19 jours
L'Invasion des profanateurs
7.3
1.

L'Invasion des profanateurs (1978)

Invasion of the Body Snatchers

1 h 55 min. Sortie : 7 février 1979 (France). Science-fiction, Épouvante-Horreur

Film de Philip Kaufman

Adrast a mis 7/10.

Annotation :

7,5

C'est donc ça le grand-remplacement.

Bonne atmosphère parano de fin de guerre froide, des scènes cultes et du body horror plaisant. Un casting all stars pour de l'horreur, avec Mister Jurassic Park 2 "big pile of shit".

They live avec des plantes vertes de l'hyper-espace interstellaire des intergalactiques.

La Grande menace
6.9
2.

La Grande menace (1978)

The Medusa Touch

1 h 45 min. Sortie : 22 novembre 1978 (France). Thriller, Fantastique

Film de Jack Gold

Adrast a mis 6/10.

Annotation :

6,5

Lino Ventura dans une prod anglaise assez peu habituelle pour lui. Alors bien sûr il incarne toujours le démêleur en quête du vrai, mais là on touche au fantastique, au paranormal, à la psychokinésie comme Psycho Mantis et Abracadabra le Poquémont. Avec du rocambolesque mais aussi des histoires de meurtres plus simples bien que toujours ingénieuses dans la diablerie. On ne sait jamais vraiment si c'est l'histoire de Damien l'enfant du diable qu'on nous narre ou l'histoire de Gaston Lagaffe l'agrafeur qui n'est jamais au bon moment au bon endroit et à qui on fait tout à l'insu d'son plein gré. On lui fait des bébés Chucky dans l'dos et il s'en rend même pas compte.

Eh ben non, je spoile pas mais en fait si, mais en fait non car dès le départ l'assassinat au buste de l'atelier Missor est un aveu de culpabilité. Il est trempé jusqu'au cou et même aux portes de la mort il continue d'exercer le Mal.

L'intérêt réside principalement dans la personnalité ambivalente du perso, que certains appelleront "basé" sur les internets alternatifs des gens qu'attendent plus rien d'la vie si c'n'est la révolution qui n'arrive(ra) pas, mais qui pour le quidam passerait pour un parano comploplo mal embouché et malintentionné.

La réal a beau avoir vieilli mais elle a de beaux restes, surtout parce que l'école fantastique permet quelques libertés que le policier n'a habituellement pas.

Dernier amour
7
3.

Dernier amour (1978)

Primo amore

1 h 55 min. Sortie : 25 octobre 1978 (France). Comédie dramatique

Film de Dino Risi

Adrast a mis 6/10.

Annotation :

6,5

La bambina é magnifica, that's why ça retient l'oeil, et surtout parce que c'est de l'italien des années 70 et qu'je crois qu'j'aime un peu trop le cinéma de ces post-fascistes. C'est truculent et espiègle, et même si ça s'perd un peu en longueurs et sur la longueur, ça reste un film vivant, habité, tendu, animé, tournoyant au fil des sentiments éprouvés entre un papy rabougri et sa jeune éprise, ou plutôt sa jeune prise puisque d'amour il n'en est question que d'un côté, et encore, l'Amour, c'est un bien grand mot. Le désir transformé en sentiment d'avoir des sentiments, surtout.

F.I.S.T.
6.6
4.

F.I.S.T. (1978)

2 h 25 min. Sortie : 4 octobre 1978 (France). Drame

Film de Norman Jewison

Adrast l'a mis en envie.

Annotation :

Ça a des allures de téléfilm MAIS c'est plein de verve, de fougue et de style, dans les costumes comme dans les décors. Stallone est investi même s'il n'est pas toujours juste, surtout dans les pleurs. Ce film syndical a des allures de film noir acoquiné aux jeux Mafia. Toutes les recettes y sont injectées : action, dialogues musclés, romance... Mais ça ne semble jamais surfait puisque c'est avant tout l'histoire d'une ascension sociale d'un membre de la working class qui par la lutte, le rapport de force et la confrontation au patronat tend à l'émancipation et à la "réassurance" de soi, y compris dans sa vie privée. Soit sous un angle marxiste comment les conditions matérielles et leur amélioration contribuent à influencer les positions idéologiques et les dynamiques de groupe pour acquérir de nouveaux droits collectifs : assurance santé, assurance retraite, meilleures paies, meilleures conditions de travail et en définitive réappropriation de l'outil de travail par et pour ceux qui l'utilisent. Ou comment faire progresser le Travail sur le Capital. Soit l'inverse de ce qui se passe en ce moment un peu partout et avec la magnanime sollicitude de notre cher Croncron 1er.

Et bien sûr le revers de la médaille : le corporatisme, les logiques et stratégies [c'est comme "valeurs" c'est un mot qui m'écorche les tympans] mafieuses des parvenus de ces corporations pour conserver les avantages de ces positions hiérarchiques, bref toutes les compromissions amenées par une position de pouvoir, de monopole et presque d'emprise sur la "ressource humaine", en incarnant le tribun et l'homme providentiel. Comment recréer du patronage par le porte-parolat. Toute ressemblance avec la CFDT ou tout autre appareil de domestication des salariés est purement fortuite. L'est où l'bouton rouge ???

Adrast

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