Les meilleurs films de 1981 selon Adrast
6 films
créée il y a environ 5 ans · modifiée il y a 7 joursOutland… Loin de la Terre (1981)
Outland
1 h 49 min. Sortie : 2 septembre 1981 (France). Science-fiction, Action, Policier
Film de Peter Hyams
Adrast a mis 5/10 et l'a mis en envie.
Lola, une femme allemande (1981)
Lola
1 h 55 min. Sortie : 18 novembre 1981 (France). Comédie dramatique
Film de Rainer Werner Fassbinder
Adrast a mis 6/10 et l'a mis en envie.
Annotation :
La scénographie néon/rétro/cabaret est cool, le discours politique qui critique la pourriture du libre marché (des bibourges en marche) made in USA aussi, mais qu'est-ce qu'on s'emmerde à cause du scénario et du script... Malgré ce rythme aux stéroïdes quasi sans temps morts, avec des scènes passant du coq à l'âne, comme si on voyait un film contemporain en X1,3.
C'est méga propre mais un peu confus. Un film confusionniste qui écarte du Droit chemin du (pseudo) Progrès et de la (pseudo) Liberté ?
Je le reverrai dans quelques années quand je serai totalement pépérisé art-et-essayé, la note remontera, ou alors je serai totalement en marche comme une majorité de ma future classe d'âge et donc j'apprécierai pas le discours proto-coco.
Blow Out (1981)
1 h 47 min. Sortie : 17 février 1982 (France). Thriller
Film de Brian De Palma
Adrast a mis 7/10.
Annotation :
7,5
J'ose pas lui coller un 8 mais c'est du très très propre. C'est fignolé aux petits oignons dans le genre Thriller sur fond de sauce Slasher
Hurlements (1981)
The Howling
1 h 31 min. Sortie : 21 janvier 1981 (France). Épouvante-Horreur, Fantastique
Film de Joe Dante
Adrast a mis 7/10.
Annotation :
7,5
Peut-être le meilleur film de loup-garous que j'ai vu. Les transformations font toujours leur effet et globalement l'atmosphère est toujours délectable, en + de l'actrice principale qui elle aussi fait toujours son effet sur les (plus très) jeunes puceaux (comme moi) admirateurs d'horreur.
Scanners (1981)
1 h 43 min. Sortie : 8 avril 1981 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur, Science-fiction
Film de David Cronenberg
Adrast a mis 6/10.
Annotation :
6,5
Beaucoup d'éléments le rendent potentiellement culte mais la kitscherie des synthés et de certaines prestations d'acteurs font sortir du film. Bien sûr on lui pardonne pas mal de choses car il s'inscrit dans son époque avec ses propres standards, mais pour autant est-ce que ça en fait un bon Cronenberg ? J'ai pas l'impression tant pas mal d'aspects auraient pu être mieux gérés pour donner + de respectabilité à ce scénario ma foi assez respectable qui survit grâce à quelques scènes chocs, sûrement, pour l'époque. En gros c'est toujours bon à voir pour la culture et on apprécie encore certains plans et une photo typiques des films des années 70 - début 80 mais alors qu'est-ce que c'est dur de pleinement se replonger dans la dramaturgie de l'époque pour vraiment apprécier les enjeux du scénar'...
My Dinner with Andre (1981)
1 h 50 min. Sortie : 2 mars 1983 (France). Comédie dramatique
Film de Louis Malle
Adrast a mis 7/10.
Annotation :
Il ne s'y passe rien et pourtant tout s'y passe, ou plutôt tout y passe. En revue, par André, le pote du crâne chauve new yorkais à moitié déprimé par sa vie de tragédien qui vit de paycheck en paycheck pour payer bill to bill. Qui nous narre sa vie sur des images de quotidien pour un résultat proto-Seul contre toussien qui enchasse une conversation fleuve dans un restaurant qui fait le plus gros du film. Du champ contre-champ de face, de profil, à perte de vue. Et rien d'autre. Et pourtant c'est prenant. On voit les angoisses, les terreurs et les névroses d'autres cinéastes comme Allen ou les soeurs Wachowski. À parler de dystopie présente, des fantômes de l'holocauste, d'architecture nazie qui régente nos vies. Dans l'fond du discours on est pas si loin d'un Matrix et dans la forme affable, tambour battant, allumée, presqu'hallucinée, on est pas loin des Allen qui font moins dans la romance que dans le cynisme, la quête du bon mot, d'la formule qui fait mouche, la comédie (humaine) quoi.
C'est du huis-clos conceptuel avare en feux d'artifice mais généreux dans ses réflexions de doomeur dépressif "on naît seul, on vit seul, on meurt seul, SEUL" [seul comme un utilisateur compulsif de SensCritique qui (é)crit dans l'vide] quand même. Quitte à paraître trop verbeux, pineur de mouche, exalté et crypto-comploplo à tendance réac' "on peut pu rien vivre" [le pic étant la phrase "bientôt on paiera 10 000 dollars pour se faire castrer, juste pour ressentir quelque-chose", euuuuuuuhh comment dire euuuuuuuhh... On lui parle de la vasectomie ? J'dirai rien parce que je risque de deviennir le Sardouille [après j'avoue c'est commode de juter à blanc, mais bon moi j'sais pas j'baise pas, moi j'dirais faîtes c'que vous voulez, j'ai pas tous les paramètres en main pour juger]] parce que ce film, c'est André, et qu'André, c'est ce film. L'un enchâssé dans l'autre.