SensCritique
Cover Les meilleurs films de 1987
Liste de

4 films

créée il y a plus de 3 ans · modifiée il y a 9 jours
Hellraiser - Le Pacte
6.6
1.

Hellraiser - Le Pacte (1987)

Hellraiser

1 h 34 min. Sortie : 24 février 1988 (France). Épouvante-Horreur

Film de Clive Barker

Adrast a mis 7/10.

Annotation :

C'est un peu Jumanji version gore le bordel mais bon c'est cool. L'actrice jeune m'a fait tomber amoureux, en me faisant penser à un mélange de Lyna Khoudri et d'une autre dont j'ai perdu le nom. Le "bestiaire" [y compris les anthropomorphes] est cool, surtout sachant l'ancienneté du truc. Ca semble à la fois artisanal et bien produit, et ça rappelle même des films plus récents comme Under the Skin, qui se base lui aussi sur un gimmick de chasseuse d'hommes.

Peut-être un peu lent à démarrer mais en 1h30 il n'y a pas non plus trop matière à s'ennuyer [n'est-ce pas It 2 ?].

Les Ailes du désir
7.6
2.

Les Ailes du désir (1987)

Der Himmel über Berlin

2 h 10 min. Sortie : 23 septembre 1987. Drame, Romance, Fantastique

Film de Wim Wenders

Adrast a mis 7/10 et l'a mis en envie.

Annotation :

C'est un beau film [cimer la restauration 4k] mais toute la première partie philosophique est plutôt absconse quand on n'a pas un minimum d'infos sur le contexte [y'a eu quelques rage quits dans la salle]. La faute aux nombreuses phrases déliées qui se suivent mais ne se ressemblent pas. Attention une réplique à la con (dite sur un ton hautain) peut en cacher une autre. Surtout quand elle est grimée comme un discours d'intellectuel qui fait de vagues allusions (à la 2e GM ?) dont on ne peut être sûr car vous comprenez personne ne peut sonder son incommensurable pensée complexe. Concrètement j'ai rompiché sévère [en vrai des micro-siestes de 2 minutes tout au +] pour cause de digestion, mauvaise nuit due aux ratons (et pas laveurs) des champs qui connaissent pas l'ordre l'ordre l'ordre [eh bordel y z'ont cru qu'c'était l'printemps ou quoi ??? Ah bah oui], et succession de scènes au discours peu intelligible et déclamé d'une voix suave presque susurrée, entre Hiroshima mon amour et la voix de la conscience de Seul contre tous. Puis le film gagne en humanité et en chaleur à mesure que ces anges déchoient, s'extirpant un peu de son format d'essai cinématographique sclérosant qui donnerait presque envie de se retaper Le septième sceau voire tout Bergman pour vérifier que notre patience et notre intelligence ont bien décru. Ce qui fait qu'on accroche beaucoup plus facilement est que la réalisation se fait aussi plus joueuse sur les couleurs et les environnements, tout en s'permettant des incartades dans l'Berlin populo de la jeunesse des années 80, avec de la soirée batcave et rock indé prout prout [ça va ça va moi aussi j'aime bien Nick Cave]. Forcément ça réveille, on passe de l'EHPAD aux soirées les plus hots de ta région, forcément qu'ça t'fait + vibrer qu'un vibro thermomix 5000 [et pourtant v'là ti pas qu'avec mon grand âge je suis de + en + féru d'appareils électroménagers. Je s'rai jamais managère, tant pis, j'deviendrai ménagère].

Freddy 3 - Les Griffes du cauchemar
6.4
3.

Freddy 3 - Les Griffes du cauchemar (1987)

A Nightmare on Elm Street 3: Dream Warriors

1 h 36 min. Sortie : 17 juin 1987 (France). Épouvante-Horreur

Film de Chuck Russell

Adrast a mis 6/10.

Annotation :

5,5

C'est le foutoir. Déjà que le concept de base est un peu bancal mais là ça commence à devenir n'imp'. Et vas-y que tout l'HP ou presque se retrouve dans le même rêve pour combattre Freddy, et vas-y que je fais revivre le squelette carbo du Fréfré en stop motion des années 50... Et c'est aussi ce grand foutoir qui fait plaisir parce qu'il offre des scènes d'horreur grand-guignoles comme seules les années 80 pouvaient les produire, comme cette exécution télévisuelle qui laisse des traces dans les têtes et sur le mur.

Dommage donc que ce soit moins consistant que le 2, mais bon l'effort a été mis sur les interventions du Freddo, c'est bien là l'essentiel.

Gandahar
6.9
4.

Gandahar (1987)

1 h 23 min. Sortie : 11 décembre 1987. Science-fiction, Aventure, Animation

Long-métrage d'animation de René Laloux

Adrast a mis 7/10.

Annotation :

Je vois parfaitement l'aspect visuel iconique qui a marqué son époque, la fable écolo antifa tout droit sortie d'la génération hippie et qui a influencé une kyrielle de graphistes et d'animateurs, genre le mec de Mars Express. Ça se sent, même si ici on est plus proche des Cobra, Albator et compagnie, jusque dans les dialogues un peu niais et hétéronormés jusqu'aux ongles qui ont bien fait rire la salle. "Ouhloulou tu es belle comme une sirène" et autres joyeusetés galantes où la femme a + un rôle de potiche vitrine que d'héroïne.

Bref c'est beau et ça contient son lot d'images identifiables au premier coup d'oeil, sûrement parce que ça ne joue pas dans la débauche d'effets mais plutôt dans le chatoiement des couleurs, et l'association singulière du noir, du rouge et du rose pour représenter le technofascisme. Le pinkwashing de la silicon valley après 30 ans de règne du Vénérable Empereur Musk, le pink fascism quoi. Une imagerie à la Voivod période Nothingface [89, pire année].

Et même si a priori c'est manichéen [oh bordel j'avais plus osé utiliser ce mot de puis plus de 10 ans parce qu'à force de l'utiliser on se foutait d'moi [en vrai c'est pas vrai j'ai dû l'redire depuis]] les êtres mutants logés sous terre nuancent le propos en s'mettant à l'interface des 2 civilisations qui se font la guerre, et qui se retrouvent rejetés dans les 2 cas. Angélisme écobéat (pour ne pas écofascisme eugéniste) ou robots noirs à lasers-doigts, les freaks ne sont jamais invités à la bar-mitsvah

Adrast

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