Les meilleurs films de 1993 selon Homdepaille

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Tout est parfait : les cadrages, le montage, la lumière, les musiques (https://youtu.be/SeEhm2loByo), Maggie Cheung en adolescente de 500ans confrontée à la rigueur de la religion etc (même les effets magiques réalisés avec un drap !)
Seul hic. Pour avoir testé d'introduire Tsui Hark avec ce film à 3 reprises, la réponse a été systématique : "c'est chiant". Peut-être que ce conte kitsch est trop excessif pour une première fois.

Annotation :

De belles scènes de romantisme mêlé à la technologie d'époque, mais rien de vraiment nouveau par rapport aux précédents.
L'action fait vraiment pauvre, même le morceau de bravoure final.

Annotation :

Une adolescence assez juste, touchante même dans ses excès irritant et son égoïsme démesuré. Le regard, un peu distant cette époque finie de notre vie, fini par plonger complètement dans le romantisme exacerbé de l'adolescence quand tout se déchaîne.

Annotation :

L'histoire de ces grands enfants qui plongent dans le banditisme m'intéresse peu mais le rythme est bon et chaque personnages, scènes et dialogues sont sympathiques : le pimp rasta blanc, le sang sicilien, etc. Et ce cochon de Tony Scott ne massacre pas tout, c'est fade mais pas n'importe quoi.

Annotation :

Mâchoire serrée et œil noir : il faut la voir, une machette glissée dans un pantalon imprimé de dizaines de SLUT, enragée et courant avec un cocktail molotov dans chaque main.
Comme dans Dreaming the reality, sans Ōshima, le final, une fusillade informe dans un terrain vague, déçoit.

Annotation :

Les combats dans les airs à coups d'onde de choc tranchante, je vois pas comment ça peut être palpitant. Y'a quand même quelques joliesses comme la joute en vol plané avec des voiles de bateau. En plus, les décors bas de gamme sont masqués par une réalisation en plans rapprochés ce qui limite la grammaire cinématographique.
L'intérêt n'est donc pas dans l'action, ce qui me transporte (et me perd un peu parfois) c'est l'univers dramatique où chaque personnage à une relation très lunatique à l'autre alternant amour/haine dans la même scène très clairement dominé par le saphisme de brigitte Lin, Joey Wong, de leurs suivantes respectives et des sororités de prostituées. Plus tout ce que Tsui Hark jette pèle-mêle dans le scénario où chacun brille à tour de rôle: soumission, religion, jeux de pouvoir, invasions...

Annotation :

C'est à mille lieux des meilleurs King Hu. Histoire sans intérêt, parfois laid, mou du genou mais tout de même, le combat final avec fumée et plein de trucs volants (mauvaise idée le combat contre un invisible cela-dit) est un peu au dessus de la prod moyenne dans le genre.

Annotation :

Le film de vieux un peu triste qui ne sait pas trop comment dire au revoir si ce n'est en gardant le sourire (les sous-titres échouent à retranscrire l'humour). Cette histoire de vieux maître apprécié de ses élèves grâce à son caractère est mignon et se laisse suivre tranquillement à part une légère et bienvenue touche dramatique avec l'épisode du chat.

Annotation :

Par moments très pourri, tout est filmé en plan rapproché pour cacher les économies de budget, de bonnes scènes se distinguent dans cette réalisation au rabais. Soit beaucoup de dialogues (à noter, l'humour touche juste) et quelques efforts pour 2-3 combats pyrotechniques

Pas recherché d'infos pour savoir si Benny Chan était un homme de paille qui n'a dirigé que ces gros plans de coupes et Tsui Hark torché les quelques gros moments en tout cas on sent la patte de ce dernier à la prod et à la base scénaristique.
Séduction musclée par le kung fu. La sexualité comique associée y est assumée et non fortement sous-entendue comme souvent, dès le départ la scène du marché avec homme et femme volant au milieu d'étoffes applique les bases.
Les pauses lyriques sont aussi présentes mais un peu étouffées (forcément en gros plan...), courtes et pas interprétés par des comédiens au top de leur forme (Mui n'en branle pas une et Leung a été meilleur). Les deux triangles (amoureux et filial) aurait mérité de plus belles scènes avec une vraie suspension émotionnelle. En particulier celle entre un père qui "combat pour soigner de force" la fille qu'il abandonna et qu'elle revoit des images de sa mère en se noyant pendant 2s avant de passer à des explosions minables.

Annotation :

Surnoté pour me laisser de la marge dans la note des suites à priori pires. Les combats volants à coup de pouvoirs magiques c'est rarement réussi. Ici c'est pire, un p'tit malin s'est dit qu'amplifier le flou de mouvement c'est pas mal (léger ralenti à faible enregistrement d'images ?).

Le reste c'est une pub de gel douche qui se veut Tsui Hark avec des androgynes, une séduction dans l'adversité qui donne 10min de bécotage en tenue transparente sous la douche. Les décors entre le pauvre (la forêt, la grotte, le repaire païen) et le grandiose (le temple) sont inutilisés pour les combats.