Les meilleurs films de 1996 selon Adrast

Annotation :

7,5

Une fois que Mads se fait déboiter la djeule ça devient moins intéressant. Certes on n'a plus droit à ses monologues de pucix ascendant tuning ["ouhloulouuuuuuuu l'mépris d'seconde claaaaaaaaaasse"] sur comment il a bz celle-ci ou celle-là, et c'est pas plus mal, nos oreilles étant chastes [10 ans d'abstinence ça recoud un hymen-tympan allergique aux tampax] mais la dynamique de duo n'est jamais rattrapée par la suite. Du coup on enchaîne les scènes de déshérence à la pelle, l'une chassant l'autre, parfois trop vite, jusqu'à retomber sur ses pattes de film mafieux où les gros loubards maltraitent les p'tites frappes [c'est normal c'est la loi du plus fort, l'homme est un loup pour l'homme, et tatati et tatator d'excréme-droite]. Et comme on l'est tous un peu d'excréme-droite, le sado-macronisme étant sa forme initiale la plus banale sponso Linkeudine, partagée 2 grosses fois par la majorité des électeurs [c'est ça la démocratie], on prend un peu tous, les cinéphilous, un certain malin plaisir sadique devant ce film de ReFN à voir ces - puis ce - margoulin(s) se débattre dans la mélasse à coco [non non pour une fois je parle pas de communiste mais de cocaïne, la 2e drogue la plus officielle des drogues illégales dans notre bon pays, après le hakick bien évidemment].

Le tout reste quand même très moderne, très vivant, très vivace, sa forme faussement gonzo [en réalité tout est au poil de cul-brique près] empruntant au genre documentaire aidant à lui faire traverser le temps et les époques, le Climax de Noé ne semblant dès lors qu'une vague resucée. 1996, 28 ans et toutes ses dents, pas comme moi qui multiplie les caries comme des p'tits pas, comme des p'tits pains, comme des p'tits pas-pains, et pas les Carrie de Stéphane le Roi. Et sans mutuelle qui coûte un bras. Alléluia.

PartiSocial-traitre : et j'mentionne même pas la BO qui rythme tout l'bazar de A à Z entre Mittal, Punk et Electro.

Annotation :

Revu et forcément tout le folklore SF du pauvre a un peu mal vieilli, mais la réflexion anti-productiviste d'écolo (des beaux quartiers) est toujours valable, même si le parisiano-centrisme et les refs sonores de la musique classique auraient tendance à refiler de l'urticaire aux anti-bourgeois primaires comme moi

Annotation :

Un peu trop académique par rapport aux premiers Milos Forman [dans la relative platitude je crois que Vol au-dessus d'un nid de coucouilles était du même genre] qui étaient plus délurés, mais bon ça reste un bon biopic, surtout dans sa première partie "ascension" plutôt que la seconde qui se perd un peu trop dans les affaires judiciaires et les grandes déclarations d'avocat de la défense. En + y'a Norton Antivirus dedans.