Les meilleurs films de 2013 selon Say

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Waw. Gondry a adapté l'inadaptable, et ça marche. Il y a plein de petites fausses notes par ci par la qui nous rappellent que le réalisateur a visé sans doute un peu trop haut, et il est sans doute plus perfectible qu' "Eternal Sunshine" ou "la Science des Rêves", mais beaucoup moins timide. Je le considère un peu comme son "chef d’œuvre inachevé". Et dans chef d'oeuvre inachevé, il y a chef d'oeuvre. En tout cas, avec l'écume des jours, Gondry me parle un langage que je comprends.

On dirait que je suis un des seuls à avoir tant aimé, au vu des nombreuses critiques négatives (et même des échos autour de moi), et c'est peut être un peu par revendication que je le place en n°1. La plupart ont trouvés que Gondry en avait fait trop. Au contraire je voyais dans ses précédents films un avant gout d'un monde comme celui ci, mais c'était discret, par petites touches, et ça me faisait baver. Je n'ai pas ressenti l'overdose annoncée avec l'Ecume des jours, j'ai au contraire été comme un petit garçon devant un énorme gateau au chocolat, alors qu'il n'avait jamais pu qu'en sentir l'odeur.

Annotation :

Au même titre que l'Ecume des jours, je lui reconnais des défauts, mais c'est un énorme coup de coeur.

Annotation :

Une énorme surprise, le gros coup de cœur du festival Premiers Plans. Un des meilleurs huis clos qu'il m'ait été donné de voir. Il faudrait quand même que je le revoie, pour avoir vraiment une idée de ce qu'il vaut. C'était un super moment en tout cas.

Annotation :

C'est très rare de voir la vie, la vie réelle, à ce point capturée à l'écran. J'ai eu l'impression, pendant les trois heures (qui sont passées comme une seule), d'être aux côtés d'Adèle, de la suivre dans ses déboires, et j'ai cru à ce personnage et à tous ceux qu'elle a rencontré. Chapeau, un film savoureux de justesse et d'émotion. Et ce malgré toutes les polémiques qui ont pu tourner autour.

Annotation :

On l'a qualifié de "petit grand film". Je trouve que ça pose bien les choses.

Quelques petits détails scénaristiques m'ont surpris (notamment des passages traités de manière presque elliptique, ce que j'ai mieux compris quand j'ai découvert que c'était l'adaptation d'un bouquin), mais le slalom entre les histoires et le vertige qui découle de ces résonnances à travers le temps suffit à justifier l'ambition du film, et sa réussite à mes yeux. Il y a des passages très forts, et visuellement, c'est cool.

Annotation :

Difficile de créer une histoire originale intéressante qui restranscrive l'esprit du manga quand l'intérêt principal de celui ci réside surtout dans le fait qu'il soit étalé sur la durée. Là ou Strong World avait échoué, One Piece Z relève le challenge haut la main, en mettant en avant ce que le manga ne fait trop souvent que suggérer, ce combat d'idéologies paradoxales qui se rejoignent et s'affrontent, ce monde anti-manichéen où chacun à ses raisons et ses ambitions propres.
On reste dans un shonen, mais c'est presque une remise en question des "héros" qu'on peut découvrir dans One Piece Z. Ca n'est jamais arrivé aussi clairement dans le manga papier et ça fait plaisir. Avec un générique badass, du fan service au niveau des guest stars, pas mal de clins d'oeil à l'oeuvre originale et un hymne de la Marine à réecouter en boucle, hé ben le fan que je suis, il en a pour son argent.

Annotation :

Pas mal de défauts dans la façon dont la première partie du film est menée. Scénaristiquement, les idées sont assez bonnes, mais le tout est très mal agencé.
Mais bon Dieu, ces combats ! On touche en plein dans le mille à mon plaisir coupable : une heure (et demie ?) de coups de poings qui font tout péter, une impression de voir un One Piece/Dragon Ball mis à l'écran. La puissance titanesque du bonhomme, ça fait rêver le fan de super héros que je suis. Brrr, et même cette musique tout bête pour l'accompagner : Allez vas y Superman fais exploser cette machine !
Trop long les combats ? J'en aurais accepté trois quarts d'heure de plus !

(Content que Snyder ait abandonné ses petits ralentis dégueus. Moi, ces petits zooms qui font crier tout le monde m'ont pas tant gené que ça).