Les meilleurs films de 2015 selon Sevanimal

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Le meilleur Malick. Beauté vertigineuse, aguicheuse ou contemplative, personnages touchants, paraboles et symboliques prenantes, enjeux simples mais narrations uniques, éclatées, intemporelles, l'utilisation des cartes de tarot passionnante...dommage pour les références constantes au christianisme.

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Une mise en scène frénétique qui se renouvelle sans cesse avec des idées de génie (et de vieilles idées bien exploitées). Un rythme, une direction artistique ravageurs. Des thématiques prenantes. Un vrai concert de métal. Dommage que Max soit si peu développé, c'est presque ridicule.

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Un blockbuster autant bourré de défauts (plot holes, facilités, tgcm,mise en scène timorée) que d'âme, de passion, de savoir faire. Un trio de nouveaux acteurs principaux bluffants (rey/finn, la meilleure relation de star wars, ce qu'ils représentent l'un pour l'autre est d'une beauté rare), le meilleur méchant de la saga (le plus humain des sith/jedi) qui sous la chappe de plomb de son héritage brille quand même, bijou d'orfèvre sorti de nulle part.

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Des dialogues/acteurs d'une vérité aussi accablante que touchante, des personnages humains comme on en fait trop peu au cinéma, un postulat de base hilarant, un "drame" d'une beauté ahurissante. Un monologue qui devient un grand moment de cinéma. Une mise en scène juste. Vivaldi. Une thérapie au vertige.

Annotation :

Un film passionnant mené par des artifices de mise en scène géniaux ,une bande son unique, l'acidité sur le monde du cinéma et de l'art, la perdition du personnage, sa dualité, incarné à la perfection par Batman...euh. Dommage pour la fin qui décrédibilise un film qui avait déja bouclé son propos.

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Bizarre. Je note que le film est conspué alors que je l'ai adoré, quand District 9 fait l'unanimité et que je ne l'apprécie pas du tout.
Chappie est troublant d'humanité, beau car vu par les yeux d'un enfant, à mourir de rire avec son ton décalé, servi à merveille par un couple de musiciens qui ont aussi l'habitude de jouer la comédie (et une bo d'enfer). Blomkamp, un réal qui sait filmer des armes et des combats. Dommage la risibilité de l'antagoniste et la laideur de son metal gear. Une fin grandiose de simplicité, expérimentale.

Annotation :

Un film maitrisé qui même s'il emprunte beaucoup ailleurs (opérateur, gimmicks de réal etc...) sait l'utiliser de manière juste, limpide. Le contemplatif de haute volée se mêle à une vision du rêve américain simpliste, des images qui restent en tête et une sensation d'asphyxie palpable.

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Un Woody Allen qui me fascine de plus en plus avec ses personnages, Phoenix et Stone sont comme d'hab géniaux. Entre philosophie, compromis et recherche de soi, une fin d'une grande force ou le hasard et l'humanité se rattrapent.

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Je n'aime pas les biopics. il en a les défauts : un personnage principal chevalier blanc spielbergien, désintéressé, altruiste et malin trop beau pour être vrai que le destin récompense. Mais heureusement que c'est plus l'époque qui nous guide que la vie de cet homme, dont la relation avec un prisonnier de guerre et l'humanité font apparaître, derrière une mise en scène classique, une tension et une poésie posées, admirables.

Annotation :

Une déception, mais d'une telle maestria dans la mise en scène, qui sait prendre des risques et qui parle avec les tripes de notre monde et de la place que l'individu y occupe, sous fond de conspirations à grande échelle parfois floue.