Les meilleurs films de 2015 selon InvisibleHands

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L'exploration des coulisses d'un théâtre et d'un esprit d'acteur malade, des luttes d'ego et une critique d'Hollywood: c'est tout le programme de ce film porté par une énergie folle et un Keaton brillant.

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Un marivaudage moderne, délicat, léger et sensuel qui n'empêche pas la gravité de poindre, sans lourdeur. Un trio de comédiens admirables et tout particulièrement Anaïs Demoustier, jeune avocate, doublement maîtresse.

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D'après une histoire vraie, troisième film et, autant de réussite pour Miller qui, sur fond de catch, nous narre l'impossibilité de former un tandem à trois. Prestations remarquables de Carell, Ruffalo et Tatum dans des registres différents.

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Nouvel oeuvre monumental de Paul Thomas Anderson qui pond un film complètement ensoleillé et enfumé sur la fin des utopies hippies et l'avènement du roi Dollar. Une enquête inénarrable mené par un Joaquin Phoenix totalement explosé.

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Un documentaire aux allures de thriller doté d'un message d'engagement nécessaire. A voir absolument.

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Autre marivaudage et autre réussite. Une comédie qui, sans atteindre ses modèles, les convoque habilement (Guitry, Allen). Un film très bien dialogué où l'on rit beaucoup pour ensuite glisser petit à petit dans un certain spleen. Une comédie douce-amère.

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Le retour des camps de la mort mélangé à Vertigo. Récit par moment invraisemblable mais poignant si on désire y croire.

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Un documentaire édifiant qui ne perd pas le spectateur malgré la complexité du sujet. Un film nécessaire pour l'époque.

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Les gorges du Verdon comme cadre de ce joli premier film que l'on a plaisir à suivre comme porté par un courant léger.

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Un film centré sur l'angoisse et sur la solitude de l'angoissé plus que sur la peur. Un sens du cadre et une habileté pour jouer de la profondeur de champs. Un futur classique du genre ?

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Satrapi signe un film aussi gore que délirant avec en tête de proue un Ryan Reynolds capable d'inquiéter comme de faire rire comme de provoquer la pitié. Gros travail sur les couleurs et les détails des plans pour refléter la folie du personnage.

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Malgré le retour du héros et une fin qui laissent sceptique, Clint Eastwood filme avec maîtrise, par delà bien et mal, Bradley Cooper en cow boy post nine eleven, parti au moyen-orient "faire le job" pour "combattre le diable". Troublant mais passionnant. Comme le sont les légendes.

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Gosling a su s'entourer pour ce premier film. C'est son principal mérite qui donne une oeuvre assez fascinante par moment, au moins visuellement. Un film entre conte et cauchemar dans un Détroit ville fantôme de la crise.

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Nouveau délire dupieusien (?) où l'on prend plaisir à se perdre, guidé par des visages connus et sympathiques comme ceux de Alain Chabat ou Jonathan Lambert.

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Retour en grâce d'Atom Egoyan dans un film bouleversant sur la perte d'un enfant et ses conséquences, entre espoir et rancœur.

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Plus abordable et calibré que Cloud Atlas, les Wachowski pondent un film d'action spectaculaire dans des décors sublimes. Un plaisir pour les sens.

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Burton sort de son univers sombre pour raconter la sortie de l'ombre d'une peintre ayant vu son mari s'approprier son oeuvre. Une chronique féministe et divertissante sur le monde de l'art des années 60

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A la fois chronique sociale, film de gangster, film sur la drogue et quête spirituelle, Snow in Paradise, porté par son acteur principal (l'impressionnant Frederick Schmidt), déroule son histoire à un rythme soutenu sans toutefois parvenir à complètement traiter tous ses sujets. Le film finit, comme son héros, par légèrement tourner en rond.