Les meilleurs films de 2017 selon Brad-Pitre

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« POOOOOOOIN »

Ces tracasseries sonores et quelques facilités scénaristiques mises à part, il ne se trouve que peu de choses qui puissent être reprochées à cette suite de Blade Runner. Quoique... Trop explicite peut-être.

Pour le scénario c'est bien amené, globalement cohérent et les thématiques originales sont plutôt subtilement tournées. Pas de problème notable si ce n'est la surexposition déjà évoquée.

Par contre visuellement c'est splendide. Le matériau d'origine est respecté, les hommages nécessaires sont rendus et ce en laissant la suite avoir sa propre atmosphère, léchée. Rien à redire. L'impression laissée est même souvent celle d'un « trop propre ».

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On trouve du Barry Lyndon dans ce James Gray. Outre une beauté picturale certaine, l'écrin est luxueux. Sans compter un refus du spectaculaire, de l'épique et de l'exotisme tout à fait remarquable. Mettant l'accent sur la quête de Percy Fawcett, animé d'une volonté de rédemption qui glisse vers une envahissante obsession pour cette Alantide amazonienne, y sacrifiant même sa vie de famille, The Lost City of Z offre un portrait captivant où l'aventure est avant tout un engagement. Le seul reproche, au final mineur, est que le film se retrouve un peu saccadé malgré des ellipses plutôt heureusement choisies. Seulement la réussite des différentes scènes compense amplement ce défaut.

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D'une rare finesse. Kore-eda n'a pas besoin d'en faire beaucoup pour dérouler son intrigue et développer la psychologie des personnages. Les sous-textes sont également raffinés, évitant à tout prix le choc frontal et laissant au spectateur le choix de trancher, ou non.

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Chazelle confirme son talent et en profite encore pour clamer tout son amour pour la musique, mais surtout le jazz, sans se prendre trop au sérieux.

On oubliera par contre le passage dans l'espace.

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On ressent fortement dans les films de Scorsese, et encore plus particulièrement dans Silence, toute la complexité de son rapport à la foi catholique.

Il est à la fois capable de valoriser ardemment la ferveur chrétienne absurde de ses personnage et de restituer avec plus ou moins de succès les limites de son exportation. Quelques maladresses subsistent mais ne nuisent pas trop à l'ensemble.

Le tout avec une réalisation profitant de cadres somptueux et d'un savoir-faire indéniable. En plus les acteurs sont correctement dirigés et se révèlent convaincants dans leurs rôles respectifs. Dommage que le rythme se révèle aussi erratique.

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Ce n'est absolument pas parfait, loin s'en faut, mais il est suffisament rare qu'un film du genre dégage réellement quelque-chose pour qu'en souligner le luxe soit nécessaire. Logan arrive à être viscéral et touchant, là où l'esbrouffe et la façade sont souvent reines. Dommage que quelques maladresses soient à déplorer (antagonistes globalement fades, citations un peu lourdes, séquence finale un peu trop prévisible).

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Je suis peut-être un peu généreux mais l'histoire est intéressante malgré sa prévisibilité. La trame mêlant différents thèmes initiatiques est certes plutôt classique mais le traitement du sujet, la mort et le Día de los Muertos, dans son approche spirituelle et culturelle se montre à la hauteur de ses ambitions (entendons relativement, le film a le bon goût de ne pas avoir, ou du moins afficher, trop de prétentions à ce niveau). Et puis l'animation et la direction artistique sont aux petits oignons, ça devient vraiment une habitude chez Pixar.

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Un biopic un peu déstabilisant et plutôt réussi. Dommage qu'un certain passage à la fin manque un peu de classe (JFK, ressemblant à un pot de confiture aux fraises, avec la moitié en dehors ; pendant que Jackie essaie de remettre ce qui est tombé par terre, avec ses mains).

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On ne va pas bouder son plaisir à voir une production française de ce genre, les films dignes de ce nom étant une denrée plutôt rare en ce moment. Dommage que le récit manque un peu de vitamines et que l'humour corrosif de Dupontel soit trop édulcorée pour convaincre pleinement. Pour le reste c'est pas trop mal, peut-être un peu trop grand-public, le scénario inventif et la caractérisation des personnages ont aussi certainement des travers par trop basiques et autres facilités. En plus il faut avouer que c'est un peu tape-à-l'œil, tant pour les décors pimpants que la réalisation. Mais le résultat final incite à l'indulgence, surtout qu'il ménage quelques bonnes surprises et que les masques de même que le jeu d'acteur oculaire de Nahuel Perez Biscayart sont hyper chouettes. Ne parlons pas non plus du charisme de Niels Arestrup.

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Banal, heureusement que le jeu oppressant de McAvoy ratrappe le film. On apréciera le caméo du final, augurant une suite sympathique. Il faut cepandant avoir vu "Incassable" pour comprendre. Par contre il est un peu chiche dans le gore, mais genre vraiment radin. C'est l'Avare, mais avec du sang.

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Un film horrifique plus qu'honnête, où l'illusion est maîtresse et dont le mérite principal tient à sa relative mesure. On n'évite pas quelques passages un brin forcés, mais heureusement le film se tient globalement malgré quelques menues incohérences. Et puis Brian Cox en impose dans la peau d'un vieux légiste.

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Bah alors ! On regarde pas des vrais films de Noël le 25 décembre, qui est rappellons-le au-cas où ce serait vraiment utile de devoir le faire le vrai jour de Noël, nous ?

Si Alain Chabat vous fait rire à la moindre syllabe, ou pas syllabe d'ailleurs, et que la trame aussi éculée que bon enfant ne vous effraie pas, ce film est fait pour vous. Le cas échéant, cassez-vous regarder Les Tuche.

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Solide, même si parfois un peu mièvre dans son approche.

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Harder, Better, Faster, Stronger

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Dommage que le gras et les popcorns s'encombrent de family stories aussi vaines qu'embarassantes...

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Une fois expurgé des gimmicks inhérents au found footage de Babysitting, la comédie selon Phillipe Lacheau recèle de nombreuses qualités. Malgré sa trame classique et sa morale à demi convenue le film reste rôle et décalé. Les quiproquo sont légion, le film ne s'embarasse pas de ses incohérences et assume son absurdité : son canevas vaudevillesque se révèle finalement une force.

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Même chose pour celui-ci, l'addition hyperbolique de clichés dans le but de les tourner en dérision par l'absurde en plus.

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Eric Judor et Blanche Gardin se paient les zadistes et autres décroissants. Une gentille petite charge contre les babos et leurs incohérences. On n'évite pas grand chose, si ce n'est que le film en édulcore certains traits (les véritables zadistes sont plus coutumiers du coktail molotov que de l'exhibition mammaire façon Femen du pauvre). Pour le reste c'est plutôt drôle, ça navigue bien entre les différents archétypes, ça ne se prend pas au sérieux : c'est finalement tout ce que l'on en demande.

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James Franco se paie le style parfois un peu neo-gourou des CEO de GAFA de la Silicon Valley. C'est potache, gras, lourd, relativement prévisible mais c'est bien pour ça que j'ai signé et il s'agit d'un plaisir coupable assumé. Et si l'on m'offre Bryan Cranston en plus, même dans le rôle guindé d'un patron à l'ancienne, me voilà (en toute mesure) conquis. Par contre c'est un peu long pour ce que c'est.

Ce film s'est peut-être fait démonter par la critique mais il se trouve pourtant d'une honnêteté sans faille : il nous vend de l'humour gras et lourd tandis qu'il offre bien de l'humour gras et lourd devant lequel l'on rit tout aussi grassement et lourdement. Au final ce n'est rien de plus qu'une comédie sans prétentions qui donne bien ce que l'on est venu chercher.

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Il est tellement dommage qu'Aliens s'acharne à se démythifier. Le monstre est tellement exposé qu'il en devient affreusement banal : passant de l'état de monstre à celui d'adversaire quelconque il en perd toute la symbolique et par là même presque tout son intérêt. Que serait le minotaure hors de son labyrinthe ou un vampire évoluant en pleine lumière ? Dommage que les CGI soient donc abusivement utilisés pour détailler les créatures sous toutes leurs coutures. Ménager les apparitions serait pourtant plus efficace et nettement moins onéreux. Ici l'action primaire et décérébrée prend malheureusement le pas sur le suspense, pourtant grande caractéristique du premier opus.

Il est également fâcheux que le film ne sache absolument pas prendre son temps. Contrairement au premier opus où l'action était diluée, elle est ici omniprésente. Au point même que la gestation des Aliens soit insignifiante. Il ne s'agit en effet que d'une question de minutes entre la contamination et la fin de l'incubation alors que le premier Alien laissait diégétiquement de longues heures d'expectative, propices à la reflexion et aux dissensions. En plus d'être une incohérence formidable face au premier opus, cela ne laisse donc jamais le temps aux personnages de poser les enjeux. Ils se retrouvent par conséquent vides, ne laissant que leur incomparable crétinerie comme prétexte au scénario.

Heureusement l'enrobage est séduisant, autant dans sa dimensions d'univers visuel, même s'il ne reste qu'une lointaine et pâle resucée du premier Alien, que d'anthropogonie. L'aspect mythique qui entoure la création de l'humanité et des xénomorphes est particulièrement intéressant et offre les seuls personnages dignes d'intérêt que sont les androïdes, doublement conscients de leur état de création et de leur rôle de créateur. Ce mythe, cette mystique même comme expérience transcendantale, transcendante et démiurgique de la divinité, des origines de l'Alien offre de nombreuses possibilités scénaristiques. Il reste cependant regrettable que les Ingénieurs ne prennent pas plus d'ampleur, laissant presque en suspens leur propre rôle dans la mythologie Alien.

Que dire de cette quête de l'être, de l'organisme biologiquement parfait ? Après avoir été créé de toutes pièces à l'image de l'Homme autant dans ses qualités que des défauts, la création se veut créateur. David, être imparfait qui se veut parfait, androïde sans réelles racines que celles d'un Peter Weyland qu'il méprise en s'y pensant supérieur.

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L'idée de base n'est pas inintéressante. L'histoire d'un samouraï infesté par un vers qui le rend immortel en plein Japon féodal, ça ne peut que me parler. Savoir que le film est réalisé par Takashi Miike, certes capable du meilleur comme des pires boulettes, a de quoi intriguer. Seulement c'est beaucoup trop long, répétitif et linéaire pour ce que le film a à raconter. Les personnages et le scénario sont en plus quelque peu archétypaux. Après, pour être divertissant, ça l'est : quelques scènes sont à ce propos tout à fait mémorables, mais malheureusement c'est bien trop rare.

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Décevant. Ce film en fait clairement trop à tous les étages. Jake Gyllenhaal est à ce propos renversant de cabotinage. Le manque de subtilité se retrouve d'ailleurs partout, avec en climax la référence extrêment lourde aux camps de la mort. Point Godwin, bonjour. Enfin, pour mieux en réprésenter la finesse il faudrait plutôt dire POINT GODWIN.

Et puis si c'est pour se ramener avec d'aussi gros sabots, autant foutre la paix à Miyazaki. Personne n'a demandé de copie numérique fadasse de Totoro.

Mais putain Bong, tu serais quand même pas devenu vegan ?

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Mélange a priori audacieux entre western, Exode et Apocalypse Now ce troisième opus de la planète des singes souffre de sa lourdeur ainsi que de son scénario à la fois facile et étique.

Si la parenthèse en effectif réduit ne manque pas de fraicheur malgré un manque de recherche scénaristique évident, il faut tomber dans le travers consistant à lui adjoindre deux sidekicks inutiles tels qu'une fillette muette pour l'émotion et un clown simiesque pour l'humour. La fin est pareille : si sur le papier elle est tout à fait satisfaisante, l'exécution en est toute aussi lourde. Et bien trop bavarde, à l'image du reste du film. Que reste t-il de l'impact des paroles savamment distilées du César des autres opus s'il se met à bavasser comme une ménagère dans un salon de coiffure ? Question facilité, entre la bataille finale frontale et débile (réminiscence de Hoth ?), les retournements de veste opportuns, le mur qui ne sert à rien ou les réserves de carburant placées en évidence on est servi.

Parallèlement, il se rate précisément là où on l'attendait au tournant. Alors qu'une lutte âpre et disputée se profilait avec les restes de l'espèce humaine, l'on se retrouve avec une excessive victimisation des singes. Il n'est plus de lutte après l'introduction, seulement de capture puis de fuite. Le climax tant attendu, la montée en puissance tant teasée par le second opus ne se fera jamais. Et niveau développement là encore c'est facile. Rien que le rôle de la petite fille qui tire le scénario par le bas en lui donnant bien trop d'importance. Et que dire alors du deux ex machina final ? Celui où les singes ne s'en tirent que parce-qu'ils savent grimper aux arbres ? Jamais ils n'assument le rôle dans lequel on les attendait et s'il n'est jamais réellemet mauvais d'être pris à contre-pied encore faut-il que la surprise en vaille la peine.

Au delà de ces déceptions, de ce mélange des trames classiques de vengeance et d'évasion, quelques belles trouvailles subsistent. César pour commencer, reste toujours aussi incontournable et nous réserve même quelques instants poignants. La réalisation ensuite se montre gloabalement convaincante. Sauf quand le réalisateur en fait trop sur l'aspect pays Canaan. Enfin si le film ressemble, à peu de chose près, toujours autant à un jeu-vidéo (excepté César et Maurice), l'aspect visuel reste extrêmement convaincant. On ne peut certes totalement oublier que l'on est face à une bouillie pixellisée, mais la prouesse technique est réelle.

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Un honnête Alien-like. Dommage que la créature manque un peu d'âme et ait un petit air de déjà-vu. Les créations fortes comme The Thing ou le xénomorphe se font malheureusment trop rares...

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Loin de la catastrophe annoncée l'adaptation live de Ghost in the Shell, à défaut de reprendre les qualités de l'animé, se trouve être un blockbuster efficace. Seulement, sans Puppet master...

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Pas inintéressant mais insignifiant. Le problème est que l'on ne comprend que trop bien les raisons qui ont pousées l'académie à lui donner l'Oscar du meilleur film. Le combo film indépendant (mais paradoxalement formaté), communauté noire, homosexualité, pathos (dont drogue, homophobie, harcèlement...) dans le contexte d'un Miami des 80s (qui reviennent en force) est presque idéal. Entre positionnement politique et effefs de mode, un tel choix ne fait pas malheureusement pas honneur au film.

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Kingsman refait la même chose, utilise la même recette, pour un résultat nettement moins satisfaisant. Sa volonté absolue d'en faire plus le trahit, verser dans la surenchère sans garder l'alchimie particulière du premier opus n'est que sa plus grande faute. Trop long, trop sage (avant on faisait péter la tête d'Obama et on enculait des princesses après avoir sauvé le monde ; on ne se mariait pas avec), moins drôle : ça ne fonctionne plus. Dommage.

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Malgré les quelques tics insupportables, propres aux films estampillé horreur d'aujourd'hui, Ça s'en tire plutôt bien. Dommage que la seule partie réellement malsaine présente dans le film soit celle de la relation entre Beverly et son père, le reste étant bien réalisé mais trop convenu. Reste une ambiance "film de bande" appréciable.

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Quand t'aurais dû aller te faire une soirée KFC avec ton pote plutôt que d'aller chez les vieux racistes de ton cachet de meuf.

Pas inintéressant mais un peu lourd dans l'exécution. C'est prévisible de bout en bout, la musique en fait des tonnes pour le moindre détail insignifiant et les rares tentatives pour alléger le film sont certes salutaires mais tout de même superficielles. Utiliser le sidekick poto-frérot-douanier apparu de nulle-part pour sortir quelques vannes foireuses (mais plutôt drôles) alors qu'à côté t'as une histoire de tasses de thé hypnotiques traitées avec un sérieux qui force le respect, c'est assez moyen niveau cohérence interne.

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Pour les enfants, pourquoi pas, surtout que l'animation est plutôt jolie. Par contre l'intérêt du point de vue d'un public adulte est plus que limité.