Les meilleurs films de 2018 selon farlane

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Avec ce 2nd épisode signé Christopher McQuarries, la saga trouve certainement son opus le plus intense en terme d'action. Le scénario est solide, sans être toutefois exceptionnel, mais son exécution est brillantissime et déploie un nombre impressionnant de morceaux de bravoure. En terme de divertissement, cette séquelle se place donc largement en tête de podium cette année.

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Malgré quelques touches humoristiques parfois bancales et des personnages curieusement sous-exploités (notamment Hulk et Captain America), Marvel propose peut-être ici le meilleur film du MCU. Un condensé d'action, d'émotions et de moments purement dramatiques d'où émerge un méchant terriblement charismatique. La conclusion prend, par ailleurs, une dimension nihiliste qui relève quasiment du jamais-vu dans l'univers des blockbusters.

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Tiré de l'œuvre littéraire du même nom, ce film dresse le portrait assez touchant d'une petite communauté anglaise qui tente d'oublier les affres de la guerre. Au sein d'une intrigue tournant autour d'une disparition mystérieuse, le film élabore une romance tout aussi émouvante et qui évite tout élan mélodramatique. Lily James a beau être une actrice peu profonde, sa candeur et sa beautée naturelle contribuent au capital sympathie d'une oeuvre aussi modeste que bienveillante.

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L'enchainement de références et de clins d'œil à la culture pop est savoureux et le scénario semble avoir bien appréhendé les enjeux de la réalité virtuelle. En revanche, avec son casting de d'jeuns pré-pubères, on a parfois la désagréable impression de se retrouver dans un Spy kids de luxe.

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Portée par l'interprétation fougeuse de l'étonnante Anna Kendrick (digne d'une nomination aux Oscar !), "L'ombre d'Emily" est une comédie pétillante, provocatrice et délicieusement subversive. Les très bons dialogues et des situations toujours plus rocambolesque participent par ailleurs à la réussite de cet excellent divertissement qui se retrouve seulement altéré par une conclusion un peu boiteuse.

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Pour conter la grande odyssée de Neil Armstrong, Damien Chazelle fait le choix de l'intimisme et emploie donc la plupart du temps une réalisation très serrée sur ses personnages. Un choix artistique pas toujours convainquant, mais qui n'empêche pas l'émotion de s'inviter sur de nombreux passages. Par ailleurs, le chemin parcourru par le célèbre astronaute est composée de suffisamment de péripéties pour vraiment accaparer l'attention sur les 2h20 de métrage.

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L'antagonisme ethnique qui sévit encore dans l'état libanais est magnifiquement illustré dans un film qui confronte deux hommes traumatisés par leur passé. La montée crescendo des enjeux se révèle très intelligemment mis en place avec son lots de révélations et ses rebondissements. Les acteurs jouent bien, la réalisation est solide et le tout est emballé sans qu'une once de démagogie vienne altérer le sujet. Dans le fond et dans la forme, le travail rendu est donc quasiment parfait.

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Même si le film possède un côté kitsch qui prête parfois à sourire (avec notamment un héros qui ne manque pas de prendre des postures ridicules lors du combat final) et que le méchant de l'histoire est plutôt fade, l'aventure s'avère très bien menée et offre un visuel ahurissant (surtout lors des séquences en IMAX). Par ailleurs, au delà de sa facture spectaculaire et rythmée, les acteurs font plutôt bien le job et l'émotion apparait miraculeusement à plusieurs reprises. Voilà encore une belle réussite de la part de James Wan et du studio DC Universe.

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Pupille décrit avec beaucoup de tact et d'intensité émotionnelle le parcours du combattant qu'il faut mené pour obtenir une adoption. Un chemin de croix qui n'est pas seulement raconté du côté de l'adoptant mais aussi des services de l'aide sociale à l'enfance, ce qui permet de mieux appréhender la complexité de certaines situations. Les acteurs sont tous excellents, on apprend des choses, on frissonne souvent d'émotion, c'est clairement avec ce genre de film que l'on réapprend à aimer le cinéma français.

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Après des débuts un peu clippesque (mais qui s'explique par le grand nombre de personnages à développer), le film parvient à trouver sa voie avec un récit qui va faire alterner judicieusement comédie et drame. Même si on peut reprocher au long métrage, un certain manque d'épaisseur, dans son rôle de feel-good movie, Le grand bain fait quasiment du sans faute. Et c'est vraiment avec la banane que l'on quitte cette joyeuse bande de drilles dont le parcours nous aura autant ému que fait rire.

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Ambiance lourde, musique angoissante, réalisation ample et scènes choc distillées avec parcimonie, depuis "It follows" on n'avais pas vu film d'horreur aussi magnétique. Un quasi sans faute sur 1h45, mais qui prend une tournure beaucoup plus classique dans sa dernière partie avec un dénouement qui manque en outre d'orignalité.

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Le réalisateur de "It follows" revient nous surprendre avec un film intriguant et qui ne ressemble à aucun autre. On suit l'enquête d'un Andrew Garfield en mode nerd et ahuri (plutôt convainquant) pour retrouver la trace d'une jeune femme énigmatique. Les pérégrinations du héros dans un monde très superficiel sont baignées de mystère et on se laisse aisément happer par l'ambiance. On y découvre un univers qui donne une adhérence aux théories complotistes façon Illuminati avec ses symboles, ses codes cachés et ses légendes urbaines. Malgré 2h20 au compteur, cet « ofni » se suit donc sans ennui et surtout sans déplaisir.

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La tonalité décontracté de ce pur produit de divertissement permet de pardonner un certain nombre d'idioties et d'invraisemblances. Car en dehors d'un casting afro-américain assez médiocre, les acteurs font le job et l'adage qui associe film de monstres et action fonctionne vraiment bien. Un bémol toutefois pour le happy-end qui n'était pas forcément obligatoire.

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En matière de thriller psychologique, le film démontre un vrai savoir faire en terme de tension et fait preuve d'intelligence. En effet, porté par des comédiens remarquables, cette rencontre entre 2 personnages issus de milieux différents abouti sur une œuvre subtile et qui n'est pas dénué d'une certaine réflexion.

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Un film qui aborde brillamment un certain nombre de thèmes de société sans jamais se prendre au sérieux. En effet, le récit n'hésite pas à composer avec du 1er, du 2nd et même du 3ème degré pour exploiter un pitch plein d'audace et qui va jusqu'à bifurquer vers le cinéma de genre en dernière ligne droite. C'est à la fois insolent, fougueux et même parfois incroyablement culotté. Une véritable bombe qui ne se réduit pas uniquement à son message féministe mais va beaucoup plus loin dans la critique de la société.

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Conçu comme un docu-fiction, le film revient sur les luttes antagonistes qui s’opèrent entre le monde ouvrier et les grosses sociétés du capital. Ce qui impressionne dès le départ, c’est la caractère authentique des protagonistes et des situations qui sont décrites. C’est véritablement bluffant et on ne peut qu’être interpellé par la radicalité d’une œuvre qui offre, en outre, pas mal de sujets de réflexion et de discution. En revanche, le caractère très nihisliste de l’acte final parait un peu excessif et donne une perception assez simpliste du personnage incarné (avec beaucoup de justesse) par Vincent Lindon.

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Malgré des effets spéciaux assez peu soignés et une classification PG13 ridicule, le film se montre assez dense en terme d'action et dose finement ses touches d'humour. Par ailleurs, même si Jason Statham est loin de faire des merveilles en terme d'interprétation, le casting se révèle attachant. Ce n'est, certes pas, un grand film, mais on s'amuse réellement.

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Cette comédie romantique bien à la française profite d'une réalisation plutôt inspirée et d'un laïus qui suscite à de nombreuses reprises l'émotion. Le rire est, par ailleurs, souvent au rendez-vous et les 2nds rôles font vraiment de l'excellent boulot. Gros bémol tout de même, le jeu du couple vedette composé de Franck Dubosc et de Alexandra Lamy est très souvent perfectible.

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Dans un cadre plutôt agréable, le duo Jaoui - Bacri prouve, malgré le temps qui passe, qu'il n'a aucunement perdu de sa verve. En effet, les dialogues sont succulents et les mises en situations, quand elles ne sont pas amusantes, sont hilarantes. Le film évoque, par ailleurs, avec beaucoup de pertinence, la perception du vieilissement dans une époque où règne l'omnipotence du jeunisme.

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Malgré la gravité du sujet, les auteurs parviennent à instaurer des moments d'humour assez salvateurs dans un film qui épate par son originalité. Le traitement abouti sur une étude psychologique pleine de surprises narratives et qui peut compter sur le jeu plein de fougue et de hargne de l'incroyable Andréa Bescond (qui a aussi écrit et co-réalisé le film). En France, il est rare de voir des oeuvres qui parviennent à allier la force du propos avec une bonne dose de sensibilité sans pour autant manquer d'intelligence.