Les meilleurs films de 2019 selon Aeladir

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Palme d'or à Cannes, plébiscité sur Senscritique, Parasite semble être LE film de l'année 2019.

Bong Joon-ho sert un huis-clos maitrisé, avec des dialogues marquants. L'excellent casting ( Song Kang-ho en tête) parvient à nous faire oublier le faible développement des personnages et nous focaliser sur l'instant présent.

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Après le choc "Thanos", la Terre et les Avengers sont dévastés. Cependant, le retour d'Ant-Man apporte un nouvel espoir. Mais les héros sont-ils vraiment prêts pour la revanche ??

Endgame était l'un des films les plus attendus de l'année 2019. Et pour cause, il marque la fin d'un cycle d'une vingtaine de films réalisés sur une décennie. Le spectacle s'avère incroyable mais le scénario traine en longueur. Endgame pâtit surtout de la comparaison avec Infinity War, où le suspense était à son comble et où le spectateur découvrait enfin un antagoniste de taille.

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Un excellent "whodunnit" mené de main de maitre par Rian Johnson tout juste débarqué de Star Wars.

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Adonis Creed est devenu champion du monde. Mais un challenger le défie : il s'agit du fils de Drago, l'homme qui a tué son père. Adonis sera-t-il a la hauteur de ce défi qui ressasse le passé ?

L'heure de la maturité pour Creed, après la bonne surprise du premier volet. Ce film nous projette dans des combats somptueux et permet à la saga de franchir un nouveau palier.

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Un Italien assez raciste doit conduire un pianiste noir à travers l'Amérique durant deux mois. Une occasion unique pour les deux hommes dont les univers sont diamétralement opposés. Malgré des facilités scénaristiques, les dialogues restent efficaces et évitent d'être trop moralisateurs: les situations suffisent largement pour illustrer le racisme ambiant.

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L'adaptation d'un ouvrage pour enfants d'après-guerre au titre étonnant. L'animation des décors et des personnages est graphiquement somptueuse grâce à un recours régulier aux couleurs vives. Le scénario n'est pas en reste : un enchainement de péripéties et de rebondissement tient le spectateur en haleine. L'évolution des personnages amène une réflexion politique et écologique fouillée. Une excellente surprise qui prend directement sa place dans mon top des films de l'année.

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Chronique de la plongée aux enfers de Manuel Lopez-Vidal, homme politique régional influent. Nous suivrons sans cesse ce personnage, campé par un Antonio de la Torre magnétique.
Malgré un début un peu lent, El Reino capte rapidement l'attention par son portrait mordant de la vie politique espagnole puis par des scènes d'anthologie dans la seconde moitié du film ( la recherche des carnet et la course-poursuite de nuit). Le film se clôt malheureusement sur une séquence décevante et en décalage avec l'ensemble.

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Excellent et bien mené, le Mans 66 plonge ses spectateurs dans l'adrénaline du monde de la course automobile et plus largement, de la guerre entre écuries. Le tandem Bale/Damon fonctionne sans problème dans cette mécanique bien huilée.
Mais le fil narratif du film pêche parfois : certaines séquences s'avèrent inutiles et la famille de Ken Miles apporte un pathos malvenu.
Sans oublier que le Mans 66 ne tient pas vraiment la comparaison face à Rush, l'autre grand film de course de la décennie.

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Un film original, qui arrive à se démarquer par la puissance de son scénario et certains dialogues jouissifs.

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Après de nombreux films catastrophe, Roland Emmerich signe encore un film spectaculaire en reconstituant le conflit americano-japonais dans le pacifique. Avec, en point d'orgue, une reconstitution de la victoire américaine de Midway marquant un tournant dans cette guerre.
Si le film dégouline de patriotisme américain ( comme tout bon film de guerre hollywoodien qui se respecte), le spectacle reste tout de même grandiose, offrant de nombreux morceaux de bravoure.

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La jeune Yi découvre une créature sur le toit de son immeuble : le Yéti en personne !! Aidée par ses cousins, elle tente de le ramener au mont Everest.

Je pensais qu'Abominable serait un film d'animation assez anodin. DreamWorks avait à faire en 2019 avec la fin de la trilogie "Dragons". Le premier quart d'heure me donnait plutôt raison, amorçant un scénario très classique. La première surprise vient au début du voyage avec des paysages somptueux et un rythme toujours dynamique. Puis des séquences "coup de coeur" au violon et lors de la traversée du champ de fleurs.
Dommage que le scénario soit trop sage et que l'histoire manque d'un brin d'humour...

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La légende de Noël revisitée par un facteur plutôt atypique...

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Un biopic trop partial de Dick Cheney, vice-président de George W. Bush.

J'étais forcé de voir ce film à cause du casting : Amy Adams, Christian Bale, Steve Carell et surtout Sam Rockwell !

Si la forme est parfaite, le casting brillant et qu'Adam McKay use d'artifices hilarants ( le faux générique, la métaphore de la pêche), le fond s'avère pour le moins discutable.
C'est très simple : Dick Cheney est une ordure avec tous les défauts possibles. Et lorsqu'il choisit de protéger sa fille homosexuelle, il la trahit pour la carrière de son autre enfant. Cette charge totale contre l'homme politique amène le spectateur à prendre le contrepied de cette vision antirépublicaine. En cela, le film m'a un peu rappelé American Sniper où Clint Eastwood épouse le point de vue de son personnage sans réserve.

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Une jeune éditrice se rend dans la bibliothèque des livres oubliés. Elle y découvre un chef d'oeuvre, d'un certain Henri Pick. Mais ce pizzaiolo breton est décédé quelques années plus tôt. Après le succès en librairie, un critique littéraire mène l'enquête. Il doute qu'Henri Pick ait réellement écrit l'ouvrage...

Un Whodunit à la française agréable à suivre grâce un Fabrice Lucchini en forme. Dommage que les personnages secondaires n'aient pas davantage de consistance ; d'autres fausses pistes auraient été souhaitables.

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Biopic d'Elton John qui revient sur les différentes phases de son existence : garçon timide, jeune musicien talentueux, vedette du moment, star multipliant les abus...
Le pari s'avère plutôt réussi : Taron Egerton est lumineux en Elton John et porte complètement le film. La personnalité fantasque de l'artiste s'avère retranscrite avec succès. Je dois avouer que mes connaissances musicales étant limitées, beaucoup de chansons m'étaient inconnues. Cependant, le film m'a vraiment donné envie de découvrir la discographie du bonhomme.
Le biopic manque de scènes marquantes ( à la limite celle de la piscine sur la chanson "Rocketman", mais ça reste assez léger). L'autre bémol que je mettrais vient du réalisateur. Faire Rocketman après Bohemian Rhapsody reste un mystère pour moi. Les personnalités des deux chanteurs sont assez similaires. Même si Rocketman n'a plus certains défauts de Bohemian Rhapsody, les sujets sont trop proches et les deux films voués à une éternelle comparaison.

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Grand Corps Malade signe une comédie dramatique réussie. Les personnages s'avèrent équilibrés et attachants, sans jamais tomber dans le pathétique malgré leurs problèmes.

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Un documentaire maladroit sur la forme, qui a le mérite d'afficher un point de vue original sur les gilets jaunes.
Le recueil de témoignages d'anonymes permet de prendre conscience de leur quotidien et des raisons de leur colère.

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La veille de son anniversaire, Akame se rend chez sa voisine, antiquaire. Elle touche par inadvertance une pierre magique qui va l'entrainer dans de folles aventures !

Une fable au scénario très classique, qui ne manquera pas d'enchanter petits et grands !

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Un jeune adolescent découvre le skateboard et son milieu.

Premier film de Jonah Hill qui arrive avec brio à faire revivre les émotions de ce groupe d'adolescents tous paumés, mais chacun à sa façon.
Un passage derrière la caméra réussi mais qui manque d'un propos de fond pour arriver au niveau des grands films.

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Après une première heure et quart décevante, Joker se conclut par un festival lors de sa demi-heure finale, avec la scène du nain en pivot.
Si la réalisation de Todd Phillips et le jeu d'acteur de Joaquin Phoenix s'avèrent impériaux, les propos de la première partie sont souvent répétitifs et dénués d'intérêt. Un peu comme le personnage de Zazie Beetz....

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Arnaud Desplechin offre un polar magnifique, sublimé dans sa seconde partie par les scènes d'interrogatoires magistrales. Un grand bravo à Roschdy Zem, Léa Seydoux et Sara Forestier pour leurs performances incroyables.

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Shyamalan arrive à relier deux œuvres indépendantes dans ce troisième opus : Glass. Après une première demi-heure impressionnante, le rythme se perd dans des dialogues ou des effets souvent inutiles. Je dois avouer que le combat final m'a laissé sur ma faim. Je m'attendais à quelquechose de plus grandiose.

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Portrait d'une famille palestinienne à travers les yeux de la jeune Wardi.

Une perle de poésie, intéressante sur la forme et sur le fond. L'alternance de scènes en stop-motion pour le présent et de scènes 2D pour les flash-backs confère au film une ambiance particulière.

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Petite déception pour moi tant j'avais d'espoir en ce projet mené par Robert Rodriguez et James Cameron.
Certes, les combats s'avèrent magnifiquement chorégraphiés et le point fort indéniable du film. L'héroine forte fait également plaisir à voir, tant ce rôle est rare au cinéma. Mais le reste, sacrément bordélique, multiplie les scènes brouillonnes et les pistes scénaristiques creuses.

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Des anciens militaires décident de mener une opération pour tuer un chef de la drogue et partir avec son argent.

Bizarrement, le film m'a rappelé 600 kg d'or pur avec lequel il a de nombreuses similitudes. Mais l'ensemble des défauts du long-métrage français sont gommés. Les longueurs font place à des moments d'anthologie ( cette chute de la mule !!!), l'environnement s'avère varié et les caractères bien définis. Efficace et magnifique.

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Les Kree sont en guerre contre les Skrulls. Ces métamorphes leur donnent du fil à retordre. Lors d'une opération, un soldat Kree, Vers, atterrit sur la Terre.

Pas un Marvel exceptionnel, mais le divertissement reste au rendez-vous, grâce à l'apparition du jeune Nick Fury.

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Un dialogue entre deux conceptions opposées de l’Église et de la foi. Dommage que cette fiction trahisse parfois l'esprit de ses modèles, en simplifiant leur pensée ou, plus grave, en la modifiant carrément.
Les Deux Papes réserve néanmoins des instants brillants, par ses réparties ou par ses situations décalées.

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Rick Dalton est le héros de la série télévisée "La loi de l'ouest". Il travaille avec son cascadeur, Cliff.

Tarantino signe une ode à Hollywood et au cinéma. Cependant, le faux rythme du film laisse une impression étrange.

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Un nonagénaire fauché se met à faire la mule pour les cartels. Il essaie aussi de rattraper le temps perdu avec sa famille, qu'il a trop longtemps délaissée.

Presque un film testament pour Eastwood, à la fois devant et derrière la caméra. Après un début poussif qui expose les relations familiales du personnage principal, le film prend son envol lors des premiers voyages de la "Mule". Les cartels comprennent rapidement l'intérêt d'avoir un nonagénaire discret pour assurer les trajets. Le vieillard prend rapidement confiance et devient même provocateur avec les forces de l'ordre, offrant des moments d'anthologie. Cependant, de graves incohérences scénaristiques plombent l'ensemble : la police cherche une voiture noire et ne trouve pas le véhicule, garé à 40m de l'endroit où Bradley Cooper prend son petit-déjeuner !!!

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Grace découvre une tradition familiale de sa belle-famille lors de la nuit de noces. Malheureusement pour elle, Grace pioche la mauvaise carte du jeu traditionnel. Sa nuit de noces sera mémorable.

Malgré un postulat maladroit, Wedding Nightmare arrive à rester dynamique, sanglant et comique. Une belle surprise !