Les meilleurs films de 2019 selon Jadenterre

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Malgré le temps qui passe, ce film porte bien son nom tant ses images et ses moments semblent immiscer dans mon esprit... Clairement, Bong Joon-Ho a réussi un véritable tour de force tant cinématographique que médiatique en sachant aussi bien manier les genres avec fluidité et livrant un pur exemple de critique acide des classes sans distinction.

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Tarantino qui revient à ses premiers amours et sortant l'équivalent d'un BFG avec son casting... Ouais, il était attendu le bougre. Et aussi surprenant qu'il puisse paraître, ce cher Quentin semble prendre son temps et garder la poudrière au sec pour la fin, le temps de profiter de cette ambiance mélancolique et volontairement anachronique de la fin des années 60 en plus de livrer un bilan sur plus d'un tableau... Et ça fait du bien.

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J'aurais pu ajouter Dragons 3 , la Reine des Neiges 2 ou les derniers nés des studios Laika et Aardman voire même le dernier Mamoru Osoda... Mais honnêtement, aucun d'entre eux ne m'a laissé une telle marque cette année en comparaison de ce cher Promare.

Si il y a quelques points narratifs à reprocher surtout en comparaison de ses prédécesseurs, Imaishi semble faire avec et profiter de ce long métrage pour expérimenter et se lâcher créativement et ce, pour le plaisir de tous. Et c'est sans parler de la composition musicale tellement entrainante...

Ma plus grosse claque d'animation de l'année en plus d'être le trip festif le plus fun à vivre. Quel dommage qu'il ne bénéficie pas plus de visibilité...

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Un film d'action dramatique abordant l'armée sous-marine et qui, avant son annonce, a été métaphorique produite en sous-marin... Comme quoi, 2019 était l'année de la surprise.

Pour le reste, tout ou presque a été dit à son sujet. Clairement le genre d'oeuvre qu'on aimerait voir ''émerger'' plus souvent en France et s'élever...

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Je faisais partie de ceux qui n'y croyaient pas vraiment à ce film tant la majorité des facteurs tendaient à une mauvaise blague et ce, malgré la présence de Scorsese. Et pourtant, Todd Philips a réussi son objectif haut la main. Malgré quelques maladresses, difficile de nier l'ambiance réussie que l'interprétation frappante de ce cher Joachim Phoenix qui offre un nouveau visage aux Jokers live : le pathétisme.

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Scorsese qui décide de clôturer sa trilogie du monde des gangsters en faisant revenir Robert De Niro, Al Pacino et même Joe Pesci le tout pendant au moins 3 heures avec rajeunissement numérique amorti et diffusé par Netflix... Niveau attente, ça se pose là.

Et quelle épopée ! Malgré la durée et le rythme, on ne s'ennuie pas tant que ça (j'aurais bien dit ''pas du tout'' mais faut pas exagérer non plus) tant le vieux loup semble décidé à offrir une oeuvre mélancolique voire déprimante. Pour le reste, le trio de tête s'offre un baroud d'honneur à en frisonner (dont ce Pacino qui semble presque ironiquement revivre dans ce film). Une des œuvres confirmant l'étape temporelle franchie avec cette fin de décennie.

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Le film ''coup de poing'' de cette fin d'année 2019 qu'on ne pensait pas voir venir. Dans le genre terrifiant tout en sachant être réaliste et touchant, les Misérables se pose là.

Là aussi, beaucoup de choses ont été dites ; un seul conseil, foncez à vos risques et périls.

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N'ayant pas visionné le travail de Eggers, j'ignorais le potentiel raz de marée d'émotions qui allait me tomber sur le coin de la figure ; à l'instar de ses gardiens de phare, on vit le temps qui passe avec un doute au début qui laisse progressivement place au frisson, au doute de ce qui se passe jusqu'à finir essoufflé. Le genre d'expérience que l'on peut vivre uniquement dans une salle de cinéma et pas ailleurs.

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La seconde moitié de la décennie 2010 aura définitivement été marqué par une tradition, celle du film de SF abordant la thématique de l'espace spatial avec chacun un parti pris distinct et marquant. On pourrait se dire que James Grey se contente de suivre le mouvement dans le cas présent...

Mais une fois la séance terminée, ce genre de remarque malavisée finit à la poubelle. Car face à l'odyssée spatiale offerte et sa superbe photographie, rarement on aura autant partagé cet sensation de vide et de solitude avec un personnage principal. Qui plus est avec un Brad Pitt plus impactant qu'à l'accotumée, montrant à tous qu'il est loin d'être hors circuit. 2019 aura été son année pour méditer...

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Je ne suis pas un amateur de films d'horreur... Mais genre, pas du tout. Ni même du genre de l'horreur en fait. Pourtant, c'est mu par une certaine curiosité que j'ai laissé sa chance au nouveau film de Jordan Peele.

Et avec du recul, j'hésite si j'ai bien fait ou pas d'y aller tant j'ai peur de certains lieux reculés maintenant...

Blague à part, niveau frisson et interrogation, ca sait viser. Pour le coup, Peele, tu m'as un peu... ''shocké'' ^^