Les meilleurs films de 2020 selon Lok

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Thomas Vinterberg réalisateur des très grand films Festen et La chasse, revient avec un nouveau tour de force. Film foncièrement triste, Drunk est une ode au lâcher prise et à la vie. A partir de son concept fort sympathique faut le reconnaître, le film traite avant tout de la dépression autour de ces 4 personnages portés par des acteurs exceptionnels (Mads Mikkelsen en tête). Drunk est d''une mélancolie douce, Remplis de séquences touchés par la grâce dont une scène finale extraordinaire.  

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Sous ses allures d'un film de Wes Anderson, et son début proche de Moonrise Kingdom, Jojo Rabbit réussit à se détacher de ses influences. Avec son speech prometteur, Taika Waititi nous livre une sorte de conte coloré à hauteur d’enfant vraiment attachant. Il tient son idée de base complètement folle, sans prendre de risque certes mais en faisant un film à la fois drôle et touchant (les pieds) porté par un casting phénoménal et une BO magistrale composé de classique dont certains sont repris en allemand (Beatles, Tom Waits, David Bowie…). Malgré qu’il patauge un petit peu parfois et qu’il peut paraître naïf, Jojo Rabbit m’a eu et nous livre un message humaniste certes simple mais beau : l’amour triomphe toujours. Un film qui fait du bien.

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Passé inaperçu, The Kelly Gang ne plaira pas à tout le monde mais quelle expérience ! Certes inégal, pas toujours maitrisé, Justin Kurzel est tout de même de retour avec un ovni. Réadaptant le mythe de Ned Kelly, il nous offre des séquences d'une puissance incroyable. Nous sommes plongés dans la psyché torturé de Ned Kelly joué par Georges MacKay (promis à un bel avenir) totalement incroyable. Le reste du casting n'est pas reste (Essie Davies, Russel Crowe, Charlie Hunnam..) 

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Faux plan séquence de 2h, 1917 est une vraie prouesse technique. Son postulat de base est simple mais nous met directement dans l’enfer des tranchées, nous offrant des séquences mémorables avec des plans qui imprime la rétine. Une vraie expérience qui fonctionne et qui plus est, réussit à nous procuré de l’émotion. Tout ce qu’on voit à l’écran semble réel, et palpable, remplis de détails, du vraie cinéma. Alors oui le scénario est un peu léger, parfois prévisible, mais réussit tout de même à construire ses personnages et à leurs donner assez d’épaisseur pour qu’on puisse être concerné de a à z sur ce qui leurs arrivent. Un très beau hommage à tout ces soldats qu’on vécu cette horreur. Le point négatif du film est la limite de son partie pris technique de faux plan séquence par rapport à la temporalité. On a l’impression parfois d’avancé dans un jeu vidéo dont on passe de niveau à niveau. Il manque aussi une certaine dimension qu’avait par exemple a mon goût The Revenant qui lui aussi avait un postulat simple mais l’immersion m’avait été plus puissante pour celui-ci. Je ressentais plus de profondeur. Ceci dis 1917 est très réussit, du vraie cinéma, d'un réalisme impressionnant et dont on a très vite envie d’y retourner.

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Dans la lignée de Snatch, Arnaque,crimes et botaniques, ou encore RocknRolla (trop souvent oublié), Guy Ritchie renoue avec son cinéma. D'une classe folle comme son casting, le réalisateur Britannique s'éclate tout comme nous spectateur. Du pur Ritchie, jouissif ! 

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En Avant avait tout l'air d'un Pixar mineur, et on s'est trompé. On est plongé dans une quête réjouissante qui s'avère d'autant plus forte lorsque elle nous surprend à être émouvante. Le studio américain traite une nouvelle fois les relations familiales d'une justesse rare. Un magnifique long métrage.

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Après le thriller horrifique It Comes at Night, Trey Edward Shults est de retour avec une film totalement différent. Suivant le destin tragique d'une famille aux Etats-Unis, Waves est un film intimiste à la mise en scène grandiose rappelant par moment les envolées de Terrence Malick. Même si la dernière partie est en deçà du reste, Waves  est un film fort et puissant sur le pardon et l'amour dans tout ses aspects porté par des acteurs exceptionnels. Une énorme surprise 

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La carrière de Clint Eastwood est incroyable de longévité et de qualité. Il est l'un des plus grands metteurs en scènes, il n'a plus rien à prouvé. Son nouveau cru nous raconte comme souvent dans son cinéma actuel, une histoire vraie d'un héros du quotidien qui lutte contre un système plus puissant l'accusant à tort. Un film fort, porté par un Paul Walter Hauser incroyable et supplié par un casting irréprochable Kathy Bates, Sam Rockwell, Jon Hamm, Olivia Wilde... Un nouveau très bon film pour Clint.

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Les frères Safdie sous de retour après le captivant Good Time pour un film sous acide encore plus étouffant, au final qui nous pète la tronche. Adam Sandler en contre emploi dans la peau d'un personnage détestable qui enchaine les galères est fabuleux.

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Un peu à la manière de Quentin Tarantino avec son Once Upon a Time in Hollywood, David Fincher réalise son film sur l'âge d'or Hollywoodien. Basé sur un scénario de son père, Mank est un hommage émouvant de David Fincher à ce dernier et aux hommes de l'industrie du cinéma travaillant dans l'ombre. Même si parfois un peu trop dense, Fincher fait parler sa maitrise avec des plans léchés, et une scène finale se déroulant pendant un repas assez mémorable. Gary Oldman est parfait dans ce rôle taillé pour les oscars.

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Pete Docter est de retour avec Soul, film destiné à un public plus adulte. Parfois cousu de fil blanc, son message humaniste reste tout simplement magnifique. Le film est techniquement irréprochable et inventif. Magnifique.

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Freaks est un film fantastique à petit budget vraiment bien foutu racontant l’histoire d’une petite fille, Chloé, enfermé chez elle par son père qui refuse que cette dernière sorte en lui répétant qu’elle est en danger si elle fait un pas dehors. Il ne faut pas en dévoiler plus pour garder toute la saveur du long métrage qui enchaîne les surprises et les révélations sur son univers. On ne sait jamais à quoi à nous attendre et le film s’amuse à déjouer les attentes. D’ailleurs, il mélange habillement les genres en flirtant avec le thriller, le huis-clos, le fantastique, l’horreur et jouant avec le genre super-héroïque. Les personnages sont tout sauf archétypaux et sont interprété à la perfection avec en tête Emile Hirsch qu’on ne voit pas assez souvent, Bruce Dern épatant et Lexy Kolker qui joue Chloé, un personnage qui peut paraître parfois antipathique mais qui reste assez fascinant et imprévisible. Nous découvrons petit à petit leurs facettes en même temps que l’intrigue évolue. Une fois toute les cartes du scénario révélés, il nous offre un final tout dans l’urgence, haletant.

Le film utilise son concept de scénario pour utiliser des idées de mises en scène inventive. A cause de son petit budget, les effets spéciaux ne sont pas toujours au top mais ne nous sortent jamais du film.
On rentre dans l’univers intriguant de Freaks très rapidement. Il traite son concept jusqu'au bout, nous offrant un divertissement loin d’être lisse comme certains gros blockbuster et nous offre de sacré moment de tension et de surprise. Un film de très bonne facture qui se tient de bout en bout et qui est fait avec beaucoup d’inventivité.