Les meilleurs films de 2020 selon EwenV

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Albert Dupontel est LE réalisateur français qui me fait rêver, et, sans fausse route, continue de me fasciner. Adieu les cons est, tout simplement, une claque. Une claque maitrisée, une claque magnifique, une claque qui fait pleurer. Avec une mise en scène fabuleuse (le travail du reflet, de voir au travers d'un écran, la mise en abyme du spectateur et tout pleins d'autres éléments), Dupontel narre une histoire touchante, amusante, émouvante, touchée d'une grâce magnifique, comme ses acteurs, sa mise en scène et, tout simplement, Dupontel. Dupontel, cet OVNI dans le cinéma français, réussit toujours et encore un tour de force comique, tragique, et quasiment, peut-être, parfait.

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Le comparer à Bonnie & Clyde est une bonne idée, mais ils se rapprochent plus d'un Thelma & Louise à vrai dire. Deux fugitifs, perdus, mais qui découvrent l'amour. Cette romance incongrue nous emmène avec une douceur rarement vu au cinéma.

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Une beauté pure, onirique, et un amour magnifique. Ce film que peu de personne est allée voir (première séance du film, 5 personnes dans la salle) est une petite pépite française. Le thème du deuil amoureux est abordé magnifiquement, et le monde dans lequel on nous emmène est fantastique (dans tous les sens), et devient quasiment une utopie. Le jeu d'acteur est particulier, mais est parfait dans ce monde, et renforce ce sentiment d'irréel.
Le fond est génial, la forme pêche un peu. Il ya de nombreuses scènes un peu trop clipesque quand même (la scène où ils font tout les deux sous l'eau, avec les reflets lumineux et la musique par dessus), et certains éléments sont répétés un peu trop, et ça rend la chose peut-être un peu lourde.

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Raconter 25 ans d'une vie ratée en 1h30. Voici le pari fou qu'accompli ce film parfaitement. Entre réussite et douleur, joie et tristesse, Max est une personne lambda, timide, fragile, mais surtout rongé par ses peurs qui l'empêchent d'agir, il va nous narrer sa vie via ses images filmées durant toute sa vie. Je m'identifie énormément à Max (Boublil ou pas), un éternel indécis, un éternel echec. Avec sa BO fantastique, ses acteurs bluffant (les enfants en tête), Play est pour moi, LE film du mois de janvier pour le moment, et je ne vois pas ce qui pourra le détroner (1917 ne me donne pas tant envie que ça étant donné son histoire)

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Malgré de nombreuses approximations, je trouve le film très frais dans un paysage cinématographique français parfois un peu uniforme. On manque de fantastique, et ce film, est une bonne proposition, tant il est intéressant et touche des sujets assez durs, comme la mort, le deuil.

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Un bon petit film d'action bien mené, et donc, vraiment sympathique. Alban Lenoir est, comme toujours, excellent, tout comme Nicolas Duvauchelle d'ailleurs. Les chorégraphies sont très fortes et l'idée de la voiture bélier est superbe.

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Je ne suis pas fan de film de guerre, donc j'attendais que moyennement ce film, car, mise à part sa technique, le sujet ne m'interessait pas trop trop. Et pourtant, 1917 est une claque technique, la question ne se pose même pas. Tous ses plans séquences sont maîtrisés d'une main de maître, surtout celui des ruines et ses lumières. Cependant, le scénario n'est pas spécialement marquant, et le genre ne me fascine toujours pas, et il ya quand même un cut ultra facile, qui te sort complètement du film
Enfin, le plaisir devant 1917 est bien présent, mais heureusement que sa forme sauve son fond assez bancal tout de même

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Un peu à la manière d'un "Aus dem Nichts", ce film tunisien nous narre une histoire insoutenable du début à la fin, et, nous fait un état des lieux de la situation en Tunisie. Moins nihiliste que Fatih Akin, Medhi M. Barsaoui met en scène subtilement le chagrin familial et surtout, la fatalité qui tombe sur cette famille. Cette fin ouverte nous laisse reprendre espoir pour Aziz, dont l'histoire marque. Cependant, le film reste le cul entre deux chaises, et ce qu'il dit devient moins fort.
Un bon film qui aurait pu être encore mieux maitrisé, mais reste marquant pour un premier film

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En faisant quelques recherches sur Benjamin Voisin après mon visionnage de La dernière vie de Simon, je suis tombé un peu par hasard sur ce film. Et bien, c'est extrêmement sympathique comme film. Déjà, c'est très bien joué, Benjamin Voisin en numéro 1, et le sosie de Shy'm est cool. Mais c'est surtout au niveau de l'histoire que le film excelle. Sa construction est très touchante, et, sans spoiler, son twist m'a littéralement cueilli. Je l'ai trouvé très fort ce film, et je viens de me rendre compte que c'est le réalisateur de Ceci n'est pas un film de cow-boy. Bah chapeau

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J'ai pris énormément de plaisir face au film : les acteurs sont fabuleux, le personnage de Lacoste est lunaire et attachant, le comique fonctionne, Mes jours de gloire est un film vraiment réussi, et un film qui me touche beaucoup. Oui, la mise en scène n'est pas révolutionnaire, ni même marquante. Mais Vincent Lacoste en De Gaulle reste bien meilleur que le cosplay de Lambert Wilson. Mais l'évolution de ce personnage totalement perdu qui va se redécouvrir est très bien écrite. Mais la BO est magnifique. Mais Noée Abita et Vincent Lacoste ont une alchimie mémorable à l'écran. Et donc, Mes jours de gloire est un film mésestimé, touchant et attachant.

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Malgré 10 minutes de sommeil durant le film, The Gentlemen a réussi à m'enchanter, et tout particulièrement par sa forme. Le film est beau, le film est fascinant, mais le film va dans tous les sens. On retrouve beaucoup de Snatch dans ce film, le coté "clip", la multitude de personnages et d'actions et la sensation de fouillis maîtrisé qui en découle.
The Gentlemen, est, comme Snatch, avant tout une galerie de personnages tous atypiques et attachants. le meilleur reste celui de Colin Farrell.

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ENFIN ! Enfin l'on va pouvoir retourner dans les salles obscures qui nous manquaient tant ! Et quel plaisir de se retrouver face à une oeuvre sans distraction, en quasi symbiose avec celle-ci !
J'ai trouvé le film assez bon. L'animation est particulière et me sort du film des fois, comme son humour (le taekwondog) mais ses thématiques m'ont touchés. En plus d'offrir des beaux moments de mise en scène (travail du dézoom pour montrer l'immensité de sa solitude, tilt brusque dans les scènes d'actions), Nous les chiens ne prends pas son spectateur pour un débile, et ne fuit pas la mort. Donner à voir la mort brutale et difficile de certains personnages de l'histoire de manière assez sèche m'a extrêmement surpris et ému, et m'a encore plus investi dans leur histoire. C'est un film que je conseillerais principalement aux enfants, mais qui n'est pas à éviter je trouve

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Super intéressant visuellement, l'histoire moins.

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Produire un film au celui-ci en France, c'est rare, tant il se base sur ses effets spéciaux. Et c'est plutôt réussi, c'est assez touchant, c'est très bien joué et en général, c'est tip top coolos. Cependant, certains personnages et relations sont trop rapidement mise en place, et les changements ne donnent donc aucun sens (Djibi et sa voisine par exemple)

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Un bon film sur le racisme et de procès. On se concentre ici sur les sentiments et les personnages, la plupart du film étant en gros plan avec une très petite profondeur de champ, pour faire ressentir les personnages, ce qu'ils vivent. Du coup, le jeu d'acteur est important, et est très bien géré, le duo Michael B. Jordan et Jamie Foxx en tête , qui sont tous les deux très bons dans leurs rôles, l'un en sauveur d'une communauté, et l'autre en victime qui subit le monde des blancs. C'est peut-être un peu trop manichéen quand même.

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Filles de Joie est une oeuvre remplie de défauts : manque de subtilité, manque d'émotions, manque de contexte (on ressent pas le besoin urgent d'argent dans le film, besoin qui les amène justement à vendre leurs corps). En fait, Filles de joie est superficiel. Frédéric Fonteyne essaye de parler d'énormément de choses (situations difficiles, précarités, passé des personnages, réalité du métier et bien d'autres), mais sans jamais approfondir une de ses thématique. ce qui donne un résultat fourre-tout et assez peu intéressant.
Maintenant, je dois avouer ne pas m'être ennuyer devant le film, car attaché à ces personnages qui vivent des choses vraiment dur (viol par obligation "du métier" par son ex-mari, overdose entre autres), et que ses actrices sont formidables. Jeu qui est un peu diminué par une narration qui part un peu dans tous les sens, et c'est dommage d'avoir voulu évité, par principe, la linéarité du récit. Là, on commence quelque part, on termine à un autre, on repart dans le passé, on change de personnage et patati et patata, et du coup, on se perd un peu des fois dans les méandres de ses idées.
Ainsi, Filles de Joie est un film intéressant, avec des actrices absolument bluffantes, mais dont la narration, le scénario et l’approfondissement de ses thèmes pêche un peu

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Une belle déception que nous avons là. Non pas que le film ne soit pas plaisant à regarder, du tout, mais l'on garde tout de même un sentiment d'inachevé face au film. Ce qui me dérange, dans un premier temps, c'est que malgré la recette Pixar réutilisée à la virgule près, En Avant n'a pas la force d'un Coco ou d'un Toy Story 3, et ne réussit même pas, à mon grand désarroi, à m'arracher une larme. Et pourtant, les thèmes abordés me touchent, comme le deuil et la relation entre frères.
Visuellement, c'est magnifique, bien entendu, comme tous les Pixars. Mais mon souci avec le film reste qu'il est un Pixar générique, avec ses thématiques (celle de Toy Story 3 et de Coco pour le deuil).
Donc le film est moyen, mais n'a pas la superbe d'un Vice Versa par exemple.

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Le dernier Clint Eastwood est quand même bien décevant pour moi. Du haut de ses 90 ans, le vieux Clint continue de réaliser des films intéressant, mais fade. Je trouve ce cas particulièrement flagrant, tant la réalisation est vide, plate, sans fond. Paul Walter Hauser est impressionnat, tout comme les autres acteurs, mais la forme ne soutient pas le fond, ce qui le rend oubliable.

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Ce Pinocchio italien, bien bien différent de l'aseptisation Disney, reste assez mitigé. Pas très bien rythmé, et avec un surjeu constant, le film pêche sur de nombreux aspects. Cependant, le film est magnifique, particulièrement les maquillages qui sont juste somptueux.

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C'était marrant. Pas subversif, ni même grinçant, mais marrant. Les acteurs sont en roue libre, tout comme la mise en scène, l'histoire, le message... En fait tout est en roue libre ! Et ça rend quelque chose de sympathique, mais tellement décevant, ça aurait pu être tellement plus. Dommage

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Les Parfums a un vrai souci : au lieu de nous montrer par la mise en scène l'odeur, ou même l'odorat (ce qui m'interessait hypothétiquement dans le film), il ne fait que, à mon grand désarroi, les décrire.Ce qui rend ce film assez mou, avec une histoire genre "Miss Daisy et son chauffeur" assez pauvre, un schéma narratif assez plat, et du coup, assez peu intéressant. Cependant, la relation entre Emmanuelle Devos et Grégory Montel (deuxième argument du film) est assez amusante et bien écrite.

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Malgré un scénario capillotracté, et un humour pas toujours des plus fins, The Lovebirds reste intéressant, principalement par son couple d'acteurs, Issa Rae et Kumail Nanjiani. Une vraie alchimie en découle de cette relation, rendant leurs personnages assez attachants, et des fois, touchants, perdus dans cette relation amoureuse qui n'avance plus.

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Un film oubliable pour sa forme mais important pour son histoire. Lettre à Franco narre la montée au pouvoir de Franco, du point de vue d'un célèbre auteur de l'époque, qui n'est pas forcément dans le moule de pensée fasciste. C'est un pan entier de l'histoire espagnole qui nous est narré de façon assez efficace et intéressante.
Mon gros soucis avec le film tient dans le personnage de l'écrivain, un peu trop en demi-teinte à mon goût. Il reste trop passif, surtout face au départ de ses amis, et de l'autre côté, avec tout son passé qui est dévoilé au fur et à mesure, son passé militant et activiste, on ne comprend pas pourquoi il ne se rebelle pas plus tôt. Je suis plus touché par son ami communiste, beaucoup plus libre dans ses pensées et dans ses relations

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Très classique, le film s'apparente à un livre documentaire "pour les nuls". C'est bien narré, assez intéressant, mais pauvre et vide en termes de mise en scène. Son problème est le même que pour Richard Jewell : c'est un film didactique, sans fioritures, mais qui ne m'a jamais transporté dans son histoire

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Ce lauréat du Magritte du meilleur documentaire ne se compose quasiment que d'interviews de femmes, racontant leur lien avec la sexualité. Profondément féministe, ce documentaire fait ressortir des problèmes de société niveau parité, et surtout, niveau éducation sexuelle.
Assez intéressant, mais surtout vraiment important, le film pourrait être projeté dans des lycées et des collèges, car il remet en avant un aspect oublié dans l'éducation : le plaisir.
Mon vrai problème, et un vrai choix des réalisatrices, c'est bien le manque de contrepoint. Pas de professeur, pas de voix masculine, rien pour venir équilibrer la balance. On reste sur un point de vue montré comme omniscient, et ça me dérange un peu.
En soit, c'est un film vraiment important, qui peut aider des femmes, mais aussi des hommes, à se développer, et à découvrir un point de vue différent, ou se rendre compte que l'on est pas seule.

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Un film qui tente des choses, certaines réussites, d'autres beaucoup moins. On a là un film qui oscille entre beauté et ennui. Les scènes de chants sont absolument folles, et Renee Zellweger révèle tout son talent (en chant et en acting), mais toute la trame narrative est assez inintéressante en fait, ce qui rend le film ennuyeux à souhait. Je pense que faire de ce film une comédie musicale aurait été une excellente idée.

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La réalisation est superbe, elle fourmille d'idées. Mais l'histoire est très mal racontée je trouve, et les acteurs, en roue libre complets, vascille entre médiocre et catastrophique. Certaines séquences sont très belles, comme la scène du bar en accéléré,