Les meilleurs films de 2020 selon Black_Adam

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En se servant de ce fait divers, Clint Eastwood arrive à merveille à parler de notre époque (le tribunal médiatique, la concurrence des médias qui poussent à faire du buzz...) et de choses assez universelles (le besoin de coller dans des cases facilement identifiables les gens). Il transcende son récit d'un fait divers.

Tout est réussi dans ce film.
Les institutions sont animés par des forces qui les pervertissent (argent, réussite professionnel, contenter les citoyens, comme une marque contenterait un client) , notre grand héros est un peu bonnet, la masse (ou foule) peut un jour te saluer et le lendemain te pendre.... tout ça dresse un portrait de la société peu idéal. Reste ce combat pour la vérité que notre héros mènera avec sa mère et son avocat pour redorer son nom. David peut battre Goliath, et dans une époque ou les médias veulent être les nouveaux tribunaux (le cas de la journaliste, c'est un peu le cas des médias Tv, de twitter....) et ou les institutions écrasent et violentent ses citoyens (le cas de l'agent du fbi, c'est un peu les violences policières et institutionnelles).... je trouve ce film terriblement d'actualité et salutaire.

Puis rien que d'avoir dans un film américain important, un héros qui selon les norme est moche, gros, qui rougit dès qu'il dit deux phrases, je trouve ça génial. Ces mecs qui ne rentrent vraiment pas dans les normes de beauté sont bien trop rarement perso principal de film US alors qu'ils représentent bien les ricains dans leurs diversité.

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Ce film est un véritable régal pour les yeux et pour le coeur. Il nous transporte dans une palette de couleurs et d'émotions. Le parcours de vie de la petite Marona a connu bien des différentes périodes (chacune en lien avec son maitre) qui l'on fait passé de l'enfance à l'âge adulte. C'est donc le sujet de ce délicat film d'animation, l'histoire d'une vie. D'une vie calme, fidèle, rêveuse et apaisée... Un très joli film.

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Eva passe des vacances seule en aout à Madrid. Ces vacances marqueront une étape dans sa vie, son passage à l'age adulte en quelques sorte. Le film est une quête de sens déguisé en film de vacances.
Et quel film de vacances, cet Eva est un peu comme nous mais en certainement plus à l'aise pour se sociabiliser. Elle ira de rencontre en rencontre, de soirée en soirée pour s'amuser, se faire des amis et sortir de la monotonie d'un mois d'aout dans une ville enfermé en plein appart. Ce film arrive bien à capter cet esprit d'insouciance, de legereté, de futilité des vacances estivales. C'est un véritable bain de soleil dans un été ou les masques étaient de vigueur et les rassemblements, festivals... limités ou annulés.

J'en aurais bien repris une heure de plus, un véritable plaisir estival.

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Je trouve Swallow assez formidable pendant une heure. On voit toutes les conséquences du comportement toxique du mari du personnage principal. On voit finement à travers les scènes où il apparait comment il étouffe psychologiquement sa femme et je trouve ça assez passionnant. Les scènes ou ils sont ensemble me mettent plus mal à l’aise que les scènes ou elle avale des objets.

Durant le film, une révélation sera faite, ce qui expliquera avec bien trop d’évidence et de logique le comportement du personnage principal. En contre partie, ca atténue toute l’analyse que l’on a pu faire la 1ère heure et donc le film perd un peu de sa force de frappe.

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J'aime bien ce genre de film que tu peux voir près du feu en famille à Noel quand il neige (enfin si ca existe encore la neige).

Ici il n'y rien de réel, tout est passé au filtre mignon, gentil, sucré.
Les 4 soeurs sont généreuses et donnent leurs repas aux pauvres, les riches sont également tout aussi généreux, les hommes font des milliers de km pour aller voir une fille qu'ils connaissent à peine, les hommes reviennent de la guerre comme ils reviennent du supermarché... Dans le film, il y a un moment dramatique, mais on n’insiste pas tant que ça dessus, d'ailleurs le drame arrive à la seule soeur qui n'est pas développée dans l'histoire.

Tout est mignon tout plein et le film n'est qu'une sucrerie. On placera un peu de féminisme quand même à travers certains dialogues ou situations mais pas trop non plus, faudrait pas raconter ne serait qu’une minute ce qu’est la vraie vie d’une sororité au début du 20ème siècle, leurs vies ne méritent pas d’être raconté, ca n’intéresse pas du tout Greta. Le film reste un pur produit sucré irréel, merveilleux. Le film s'intéresse seulement à nous donner une bonne dose agréable de miel à consommer au coin du feu.

Après on ne voit pas assez les filles jouer, s'amuser. Le film alterne trop rapidement les époques, passant d'une scène à l'autre et on ne s'attarde pas assez sur des scènes de vies (irréelles) de ces 4 jeunes filles. J'aurais vraiment aimé voir comment 4 jeunes filles du début du 20ème occupaient leurs journées.

PS : Florence Pugh, je suis fan total. Elle et Anais Demoustier sont mes acteurs préférés du moment.

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Nicolas Cage dans un bon film. Cette color out of space (ici violette, on peut pas inventer de nouvelles couleurs hein), est une "menace'' très étrange et angoissante. Dès qu'elle apparait, elle contamine tout et donc semble vraiment inarrêtable. On y voit donc pendant près de 2h, des membres d'une famille faire parfois ce qu'ils peuvent ou parfois brasser du vent ou même ignorer cette invasion. Il n'y a pas de personnages proprement héroïques et c'est une bonne chose. Cette menace a donc quelque chose de profondément métaphorique, elle agit comme un "trauma" qu'une famille tentera de dissiper mais qui est tellement infiltré partout que le combat semblera quasi vain.

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Ce film est très plaisant.

On sent la douce caresse du thriller psychologique, l'influence d'hitchcock dans ce film ou l'on suit une relation très ambiguë entre une sublime femme et un ado qui ressemble à son regretté fils.
Chacun cherche l'autre, sans vraiment que l'on sache ce qu'il en attend ou sans savoir ce que ca lui apportera ou non.

C'est presque en même temps, un faux film de fantôme, cette héroïne fera le deuil de son vrai fils rien qu'avec la présence de ce jeune ado, fantôme son fils disparu.

Le film repose beaucoup sur le jeu de son actrice principal qui lors de nombreuses scènes nous fait poser des questions sur ses intentions, ce qu'elle ressent, sur le "pourquoi" de ses actes.... L'intérêt du spectateur est tout le long retenu dans cette tentative de compréhension du non-deuil de son fils.

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J'ai du mal à parler de ce film, j'ai bien aimé ce film, voir beaucoup aimé mais je ne sais pas pourquoi.

Peut être parcequ'il déjoue avec sa pudeur tous les lourdeurs des passages obligés dans lequel ce type de drame social tombe souvent???

En fait j'en sais rien, j ai envie de le revoir.

L'actrice principale est sublime (ca a peut être joué un peu aussi).

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Un docu très plaisant car il permet de plonger dans un territoire peu exploré par le cinéma que je connais ( Brazzaville) et qu'il essaye de capter cette espece de mystique de ce shaman qui vit au milieu des fantomes et des sirenes.

Les documentaristes respectent les traditions de ce shaman et donc essayent de les faire vivre et ressentir à l'écran.

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un peu un péché mignon

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Une adaptation sympathique de Pinocchio. Il manque à Garrone une vision, un souffle, une magie, ici on est loin de la féérie de la version de Comencini. Le film reste agréable à regarder même si l'on en retire rien.