Les meilleurs films de 2021 selon Tchitchoball

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8,5 (C)

Cela faisait longtemps qu'un film ne m'avait pas terrassé de la sorte. Le film est aussi dur que maîtrisé.

Je me suis raccroché à Olivia Colman dans la première partie d'un point de vue empathie mais lors de la bascule au 2/3 Hopkins devient bouleversant. Un très beau rôle pour un grand acteur et un oscar logiquement mérité.

Je ne sais pas si passé le choc en salle le film va bien vieillir en moi mais c'est un véritable coup de coeur pour le moment. Paradoxalement, je ne le recommanderai pas non plus à n'importe qui.

Et pour l'anecdote, Floride avec Jean Rochefort était déjà tirée de la pièce de théâtre de Florian Zeller.

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8 (C)

Un film choc sous forme de thriller avec une tension permanente en huis clos. C'est étouffant. Et puis on s'aperçoit rapidement que les casques bleues sont dépassés par les évènements, totalement désemparés face au chaos ambiant.

Mais ce qui achève de faire de La voix d'Aïda un grand film c'est son dernier quart d'heure bouleversant. Avec une poignée de longs plans, la réalisatrice dévoile l'horreur et l'ironie de cette guerre ayant déchirée la ville de Srebrenica et la détresse de ces habitants.

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8 (Arte +7)

Quelle belle surprise que ce dernier film de Guillaume Brac. Le film nous propose de partir en camping dans la Drôme (magnifique) en compagnie de 3 compères de première vue complètement différents.
C'est frais et léger avec de l'humour et plusieurs situations cocasses. On passe vraiment un bon moment feel-good avec ces jeunes d'horizons variés. Brac parvient même à multiplier les points de vue et à s'éloigner par instants des 3 personnages principaux tout en tenant son récit.

Je regrette juste cette fin abrupte et un peu torchée à la va-vite. Mais ce sentiment est peut-être exacerbé par le fait que je serai bien resté une heure supplémentaire avec nos joyeux lurons.
On apprécie également le tournage en extérieur et ce bol d'air frais. Cela entraîne quelques désagréments techniques comme le mixage son parfois aux fraises. Après, j'imagine bien que les moyens sont limités sur ce genre de "petit" film.

La magie de ce petit récit inoffensif vient de la maîtrise qu'à Brac à capter des moments de grâce d'un naturel désarmant. Et c'est une prouesse de me faire aimer un film utilisant essentiellement du plan fixe. La mise en scène est en retrait certes, mais ce qui se passe dans le cadre est par instants magiques.
Je recommande chaudement !

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8 (C)

Quelques réserves par-ci par-là, notamment l'aspect proto dyptique qui a du mal à gérer son decrescendo en seconde partie. En espérant que l'on ait une suite pour pleinement profiter de l'univers et globalement la proposition de Villeneuve. Toujours un manque d'empathie, une distance avec les personnages (à ce titre je préfère BR2049 et Prisoners je pense).

Reste que c'est une sacré baffe en salle. Remarquable travail sur l'espace, les cadres gigantesques. On a rarement vécu le désert de la sorte également. Et enfin, le design sonore, et même la BO de Zimmer s'accorde à merveille avec l'univers. ON VEUT LA SUITE !

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7,5 (C)

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7,5 (C)

Un vrai plaisir de se prendre sur grand écran ce choc visuel et sonore. Une fois de plus Vincent Lindon est remarquable (chapeau l'artiste de s'embrigader dans des projets si barrés à plus de 60 piges). J'ai même été touché par la seconde partie et cette rencontre entre deux âmes perdues. C'est trash et osé. Je passe plus facilement outre les facilités scénaristiques sur un film de cette trempe.

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7,5 (C)

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7,5

J'ai mis un peu de temps à remettre le nom du réalisateur. Pourtant dès le début, c'était l'évidence de retrouver un univers aussi singulier que celui d'Asphalte que j'avais adoré à l'époque. Content de voir qu'on laisse un metteur en scène s'entourer d'un tel casting avec un postulat si absurde et particulier à défendre. J'aime définitivement son cinéma bien que ce soit seulement le deuxième long que je regarde. Ces êtres paumés qui errent et commettent des absurdités avec une détermination sans pareille. C'est terriblement drôle tout en ouvrant quelques pans de poésies d'une profonde mélancolie. Et merci Samuel Benchetrit de réunir Kervern, Damiens et Ramzy (entre autres). Le genre de rendez-vous immanquable qui nous rappelle que notre cinéma hexagonale se porte très bien et que les frontières entre les genres et les statuts des acteurs n'ont jamais été aussi poreuse, pour le plus grand plaisir du spectateur.

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7,5 (C)

Solide film, très intense sur un sujet difficile. Joachim Lafosse maîtrise son sujet et multiplie les bonnes idées et les scènes fortes (entre inquiétude et tendresse). Leila Bekhti désarme et livre certainement son meilleur rôle à ce jour. Je trouve le film quand même très dur cependant. Après, l'économie du couple qui disséquait méticuleusement les relations houleuses de couples en procédure de divorce, je dois bien avouer que la filmo du monsieur m'intéresse d'autant plus. C'est divinement écrit, et on sent le travail de recherche derrière.

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7,5 (C)

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8

Je ne pense pas être le meilleur spectateur pour ce type de documentaire essentiellement contemplatif. Mais force est de constater que la beauté sidérante des images demeure captivante. Et enfin, quand la panthère finit par montrer le bout de son nez, sur la musique de Warren Eallis avec en contre champ nos deux protagonistes émerveillés, je dois bien avouer que l'émotion était bien là. Magnifique !

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7,5 (C)

Même lorsqu'un Verhoeven semble mineur avec un découpage parfois hasardeux, quelques saillies kitsch, des dialogues sonnant faux ou bien une photo en extérieur tristoune, on trouve toujours un regard fascinant sur une histoire qui l'est tout autant.
Le réalisateur a toujours été maître dans l'art de l'ambiguïté, et ici il le démontre avec brio avec le personnage de Benedetta.
Est-elle bénie des dieux ? Manipulatrice ? Folle à lier ? On joue sur tous les tableaux à la fois et ce, grâce à la mise en scène qui suggère plutôt qu'elle montre, notamment lors des scènes de mutilations. On nage entre ellipses, inserts et images d'Epinal ce qui multiplie les interprétations. Brillant ! Et comme pouvait s'y attendre, Virginie Efira est impériale et trouve là un rôle à la hauteur de son talent.

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7,5 (Netflix)

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7

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7 (Netflix)

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7 (Netflix)

Pour ma part un beau retour de Aja sur un petit film français. Le film ne dépasse jamais son statut de high concept mais a le mérite de proposer un survival claustro efficace. On aurait peut-être pu raboter quelques minutes par-ci par-là. Mais la mise en scène parvenant sans cesse à se renouveler me suffit amplement pour profiter du spectacle. Le tout emballé sur une très belles OST de Rob (que je ne connaissais pas), quelques plans sympas et même Mélanie Laurent (dont je suis le premier à trouver agaçante) très convaincante sur un rôle loin d'être évident. Le film parfait du vendredi soir dont je suis assez client.

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7 (C)

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7 (C)

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7 (C)

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7 (C)

Un solide premier film bien que je sois un poil déçu.
Pourtant le sujet me parle énormément et tout est tourné dans mes montagnes bien que le film s'éloigne finalement habilement du Rise & Fall auquel on s'attendait.
On prend une direction beaucoup plus intimiste avec deux acteurs très talentueux à savoir Noé Abitia et Jérémy Renier. Le ski-études, la compétition n'est qu'une toile de fond. Et c'est dommage parce que les séquences de descentes sont super plaisantes sur grand écran, très bien mises en scène sur une B.O admirable.
Le noeud du scénario tourne davantage autour d'une relation malsaine entre une jeune skieuse prometteuse et son entraîneur. L'ambigüité des personnages et la justesse du jeu et des dialogues fonctionnent à merveille. Et le film se permet d'aller assez loin. Mais je ne peux m'empêcher de trouver le film attendu malgré tout le bien que j'en pense.
Il n'empêche que c'est une belle réussite française qui a de quoi faire aimer la montagne.

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7 (C)

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7 (C)

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7 (C)

Je n'ai pas lu les mangas mais j'ai la sensation qu'un réel travail a été effectué pour condenser de la meilleure manière les 5 imposants tomes de Taniguchi. En à peine plus de 90 minutes Patrick Imbert restitue une jolie adaptation, concise, tout en prenant le temps (notamment dans le dernier acte) d'étaler l'ascension de l'Everest. La fatigue, les soucis techniques, la météo imprévisible ou encore les hallucinations liées au manque d'oxygène. Rien ne sera épargné à nos alpinistes. Je suis moins fan de l'animation rigide et parfois simpliste. Toujours un problème en France j'ai l'impression.

On passe néanmoins un bon moment devant cette aventure qui confirme la notoriété de l'oeuvre de base.

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7 (C)

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7 (C)

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6,5

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6,5

Une immersion réussie aux côtés d'un médecin itinérant le temps d'une nuit parisienne. J'ai beaucoup aimé le versant documentaire de cette plongée dans un monde qui m'est totalement inconnu. Souvent une des force de notre cinéma. Les visites chez les patients servant de respirations sont paradoxalement les scènes les plus réussies je trouve. Et je reste admiratif et très impressionné par la prestation de Vincent Macaigne. On retrouve sa voix douce et suave habituelle mais il tient ici un rôle à bout de nerf, à la limite de l'implosion et assez physique. Un tour de force et un choix de casting qui s'avère payant.
Je suis moins fan de l'hommage au film noir (alors que je devrais adorer ça en temps normal). Je trouve le film plus faible sur cet aspect et ses références américaines (After Hours, Collateral) lui font immanquablement de l'ombre. Et l'arc autour de Sara Giraudeau me perd quelque peu. Je ne parviens pas à croire à cet amour ni à la figure de la femme fatale.
Pour autant, la photographie est soignée ainsi que la bande-son et les petites 80 minutes nous tiennent en haleine tout du long. Certainement la plus belle réussite de Elie Wajeman à ce jour.

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6,5 (Netflix)

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6,5

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6,5 (C)

Je reprocherai au dernier film en date de Scott essentiellement sa mise en scène paresseuse, sa photo bien terne peinant à nous immerger dans les décennies passées et ce qui s'apparente à un tournage et une sortie rushée. Cependant, je me suis plutôt amusé à suivre durant plus de 150 minutes cette troupe italienne qui verse par instants dans la surenchère sans jamais m'ennuyé. Lady Gaga me fascine bien que son jeu soit variable. Et Jared Leto, comment dire... Je ne l'ai même pas reconnu haha. Mais ne serait-ce que pour offrir des bons rôles à des grands acteurs tels que Jeremy Irons et Al Pacino, je signe direct pour ce type d'initiative. Le grand Al en a d'ailleurs encore sous le capot en Aldo Gucci. Décevant de la part d'un Ridley Scott encore récemment adoubé par la presse de son Dernier Duel, mais divertissant me concernant.