Les meilleurs films de 2021 selon Corus

Annotation :

Une sorte d'Existenz (David Cronenberg, 1999) like, jouissif.

Annotation :

The Father aborde la vieillesse et la maladie d'Alzheimer au travers le regard d'un homme malade et confus.
Oeuvre bouleversante, magistralement interprétée par Anthony Hopkins et Olivia Colman, qui nous confronte à la peur de voir nos propres parents (mal) vieillir.

Annotation :

Des thèmes sensibles (GPA, paternité) y sont abordés avec beaucoup de subtilités.

Annotation :

Pour son 2e long métrage, Julia Ducournau s'est complètement lâché.
On peut parfois sentir l'influence de David Cronenberg au niveau de l'horreur. Certains passages font penser à Crash, réalisé en 1996 par le pape de la body horror.
La scène durant laquelle les pompiers se mettent à danser, clope au bec, dans une ambiance éclairée à coup de néons violets, m'a instantanément renvoyé à un clip musical du groupe The Blaze, intitulé Virile et sorti en 2016.
Scénario malsain et brillamment tordu. La violence crue et la morale des personnages souvent douteuses, borderline, laissera sans nul doute sur le carreau bon nombres de spectateurs.
Les acteurs sont bons et Vincent Lindon joue d'une incroyable justesse le rôle d'un homme brisé, lutant à sa manière contre un passé douloureux et son présent dont les conséquences finiront tôt ou tard par être inéluctable.
La BO est bien choisie et la bande sonore a reçu une soin tout particulier.
Une des grosses claques de cette année.

Annotation :

Acteurs au diapason. Mads prouve encore une fois son talent en interprétant un militaire endeuillé et au crane rasé.
Humour bien dosé apportant une touche de légèreté au traitement de certaines scènes qui auraient pu devenir trop pesantes.
Caractérisation des personnages intéressante permettant de comprendre les motivations de chacun et par conséquent d'impliquer émotionnellement le spectateur.

Annotation :

N'ayant pas apprécié Suicide Squad sorti en 2016, j’appréhendais le visionnage de ce nouvel opus, tout en lui laissant sa chance, sachant que j'avais beaucoup aimé Super (2011) réalisé par James Gunn.
Le pitch de départ est basique. Des super héros incarcérés sont recrutés en échange de leur liberté, afin de détruire une arme d'origine extraterrestre découverte pas les Américains, récupérés par les nazis puis par des communistes. On peut y voir une métaphore de l'arme nucléaire,servant de dissuasion, mais pouvant aussi se retourner contre son possesseur.
L'introduction donne le la. Les supers héros sont tous tournés en dérisions et les joutes verbales sont dans le ton de ce qu'on peut trouver dans Deapool, la vulgarité en moins.
Le métrage mélange les genres : supers-héros, zombie et même kaiju eiga lors de la scène finale !
Le gore est généreux sans être outrancier.
Margot Robbie, toujours aussi déjantée et séduisante, tout particulièrement lors de la scène où elle s'échappe de sa geôle en dézinguant ses ravisseurs, tout en grâce !

Annotation :

Gilles Lellouche (Greg) interprète à la perfection son rôle de flic bourru et François Civil (Antoine), le jeune de l'équipe un peu trop "couillu", est très convaincant voire surprenant, ayant l'habitude de le voir dans des rôles de premier de classe.
Bac Nord met en exergue des problèmes d'actualité liés à la délinquance des quartiers et plus exactement aux zones de non droit.
Le rythme du dernier tiers du métrage se déroulant en milieu carcérale, baisse en intensité.
La scène de fusillade dans les appartements m'a surpris car filmée comme l'aurait fait le cinéma d'action Américain.
Le développement, parfois exagéré voire caricaturé, déplaira très certainement aux personnes les plus politisées.

Annotation :

Action comédie sous forme de série B fort sympathique.
Au vu de la corpulence de l'héroïne les scènes d'action sont à prendre au second degrés, même si le scénario peut expliquer en parti la provenance de sa force disproportionnée : elle serrait décuplée grâce à la de rage de Lindy causée par un excès naturel de cortisol.
Le cinéma actuel étant dans l'ère post #metoo, il n'est pas étonnant de voir à l'écran les thématiques qui lui sont liées. Soulignons tout de même que le traitement est moins manichéen qu'à l'accoutumé.
Les nombreuses répliques amusantes (en VF) apportent une bonne dose de légèreté.