Les meilleurs films de 2021 selon Le Testard

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Florian Zeller invente ici une nouvelle manière de filmer la vieillesse et la perte de mémoire avec les outils cinématographiques. Film de fait éprouvant à suivre car on cherche tout le temps, mais tout comme le personnage de Hopkins dont on adopte le point de vue défaillant. C'est très fort.

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Bo Burnham je ne l'avais croisé qu'une fois avant, je ne connaissais pas son univers mais il faut avouer que ce travail est magistral. Un film avec les moyens du bord dans une seule pièce pendant le confinement, c'est drôle, parfois subtil, engagé tout en se moquant de son engagement, putain d'inventif visuellement et conceptuellement, et le bougre chante bien en plus ! On rit du propos, de la manière dont il se met en scène, de l'auto-dérision, de son ennui qui monte comme le nôtre pendant le confinement. Un vrai coup de force

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Alors comme ça Andrew Garfield peut chanter en plus du reste. Bien bien bien. Un film qui touchera sûrement toute une génération autour de la vingtaine/trentaine : sommes-nous en retard ? comment vivre ce que l'on vit ? Le tout bien dosé entre film et comédie musicale (certaines musiques sont incroyables). On pourra reprocher peut-être une copie un tout petit peu trop propre et timide, car une comédie musicale au cinéma ça peut se permettre des choses incroyables dans la mise en scène, et ici il n'y a peut être qu'un ou deux moments où on se dit que ça atteint son potentiel plein)

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Que c'est beau. Jane Campion prend le temps de cadrer, de montrer un geste, une attention, un regard, une mouche et le muscle d'un cheval qui se contracte pour la faire partir. Un drame qui questionne la masculinité sans en faire non plus trop, un affrontement entre deux versions historiques de la fierté d'un homme, les raisons de tels mécanismes. C'est fort, c'est beau, parfois sombre. Netflix a vraiment proposé du cinéma cette année.

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Le film est un peu ici par chauvinisme et parce que c'était mon premier cinéma post-covid numéro 2. Mais beaucoup d'ambition, avec peu de moyen, pour une science fiction à la française, malgré la faiblesse du scénario ça se soutient.

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Il faut toujours un film qui transmet une part de vrai (retranscription des psychologies, des relations, ancrées dans un environnement géographique et temporel bien précis) dans un top et elle est ici. D'une grande justesse, on se marre avec ces galériens dans lesquels on se reconnaît forcément, nous aussi combien de fois on a pu se sentir derrière cette grille.. x)

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Un destin qui prend à la gorge, une fatalité, bref un film presque palpable, dont la scène finale d'une vingtaine de minute est à couper le souffle, on s'y croit et c'est très rare pour un film sportif.

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Oui, vas-y Lana, montre leur que les blockbuster on leur c*** à la figure, et que même dans cette situation, on peut toujours sauver ses personnages à l'amour qu'on leur porte

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Petite gourmandise inventive, vraiment drôle et une bonne utilisation du langage ciné pour transcrire un livre quasi intranscriptible. C'est génial !

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La scène de danse est incroyable, l'interprétation de Taylor-Joy magnétique, mais le film se sabote avec une deuxième partie de film convenue (intrigue pseudo policière) et un twist qui ne fait aucun sens, c'est un peu comme si Wright avait eu absolument envie de mettre un twist pour faire l'intéressant quitte à rendre son propos incohérent. Dommage car sinon c'était vraiment un top 10.

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Le plaisir coupable de la liste, film aux personnages fonctions stéréotypés et caricaturaux, mais tout de même inventif et pas si mauvais dans sa maîtrise de la pop culture.