Les meilleurs films de 2022 selon Adrast

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7,5 parce que j'ose pas lui mettre 8 mais le coeur y est [le coeur reco presque aussi]

Les vêpres dans ton jardin de zadiste : https://catabase.wordpress.com/2022/10/10/vesper-chronicles/

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J'en retiens surtout la mise en scène, les couleurs, les scènes nocturnes qui font la part belle aux éclairages artificiels, et surtout cette atmosphère étrange quasi aliénante qu'on attend et recherche encore et toujours quand on croit être devant un vrai bon film d'horreur MATURE (qui n'est pas seulement une catégorie dans ton site pour adultes préféré). Ouhloulou c'est quoi la maturité me direz-vous ? C'est avoir un CDI-prison, une maison-prison entourée de chiens gueulards qui défendent leur pré carré de propriété, un crédit sur 30 ans, un labrador qui vous pisserait à la raie s'il le pouvait, une femme porte-culotte qui vous les broie menu mais que contractuellement vous devez supporter et tromblonner jusqu'à ce que mort s'en suive alors que comme dans American Beauty vous rêvez de baiser tout ce qui bouge, sans oublier le fisc au cul après que la promesse ait été rompue ? Non, c'est ça. Avec beaucoup de gamineries anatomiques ensevelies sous des monticules de prétention, mais c'est beau alors on se tait.

Hommes sont poubelle, une fois encore, pire que dans Midsommar au final. Fait pas bon avoir un zob en la décennie 2020, surtout quand on s'en sert pas à part pour leaker du jus de pomme bon pour golden-showerer les vignes du Elle-Fest ; enfin si justement, surtout quand on s'en sert un peu trop à ses propres dépens de mâle casse-cou avant d'être casse-quéquette puis casse-tête pour se sortir du pétrin de mufle ascendant astrologique bélier dans lequel il s'est foutu.

Un film pour la team Doomers pessimistes post-89 qui vote pas Macron et se fait chier dessus par sa génération Boomers en marche qui sourit à la vie du haut de sa résidence secondaire à La Baule : "ouhloulou t'es pessimiste ohlala pourquoi est-il si méchant ???". "Tu es triste ? ARRÊTE" (vote Montchalin). "La vie est belle queuemême", avec 3 caisses de rosé et 2 de Chardonnay dans l'nez. Bref un film de dépressif qui fera criser les Nadine en marche sauf si elles ont un passif féministe qui a finalement préféré le confort et l'argent d'une vie de parvenu aux luttes éternelles et épuisantes pour une chimère qui a définitivement mis le cap à babord [ou à tribord plutôt puisque la gogoche c'est comme le père noël, ça n'existe pas]. "On est pas tous en dépression" pour apprécier ce genre de films, comme dirait une gentille collègue qui file assurément droit vers la Renaissance au pas de charge. Merci les femmes, merci les hommes, du pareil au même, #mankindistrash.

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7,5

C'est (encore) trop long, comme mon zboubibon : https://catabase.wordpress.com/2022/10/25/dont-worry-darling/

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Ne t'laisses pas à Bat' : https://catabase.wordpress.com/2022/03/02/lhomme-chauve-sourit-de-sa-calvitie/

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7,5

♫ "Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où y'a pas l'ombre d'un gland
Je m'en irai mourir dans le paradis grand
Comme dans mes rêves d'enfant-han" ♫

C'est une sorte de ciné bancal quand même moins évident dans le tangage qu'un Dumont mais avec les dictions irritantes et cette emphase théâtrale qui fait le sel des films FR qu'on a envie de jeter avec l'eau du bain et pour lesquels on aimerait, le temps d'une séance, changer de langue et de culture pour davantage les apprécier comme des curiosités. Mais non, on est français et on le sera encore plus après les prochaines élections [sous peine de peine de mort ["ouhloulou le RIC ça va nous ramener la peine de mort ouhloulou" ; au lieu de ça on va déguster de l'extrême-macronisme avec peine de mort détournée ["j'en ai rien à foutre que tu crèves le moins que RIEN, t'avais qu'à bosser à l'école privée et devenir multi-propriétaire comme tes escrocs de congénères qui ont voté pour moi"], on aura bien fait de se montrer méfiant de quelques outils démocratiques proposés par de vilains rouge-bruns et leur cohorte gilet-jaunée], ce qui implique de se manger du jeu aléatoire tout en s'en prenant plein les mirettes de ce dégueulis paillettes-pastèques de monde chimérique où les horreurs organiques côtoient les monstruosités sorties de tes rêves de gosse ou tout simplement du savoureux film Labyrinthe avec David "Boh oui".

En plus ça lâche sans gêne des "SALOPES" à tout-va alors moi bon en tant que misogyne certifié rang S ça me plaît.

C'est un choc visuel envoutant qui compense très bien le manque de moyens en distillant du merveilleux à la pelleteuse.
(et pourtant j'avais pas aimé Les Garçons sauvages qui était trop queer à mon goût mais chut ne le répétez à personne car je ne voudrais pas devenir homophobe certifié rang Z j'ai déjà trop de travail avec ma certif sus-dite).

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6,5, 7 au forcing du chausse-pied de la réal' série-noirisée [parce que selon je ne sais plus quel canard cinéphilique on ne peut/doit pas parler de "film noir" pour qualifier ce freak show dramatique].

Mérite son 7 mais faut se donner du mal pour ingurgiter la leçon icaresque parce qu'on s'emmerde pas mal en chemin mine de rien. Et puis comme d'hab' hein quand t'es barbu [barbe complète avec un poil qui fait plus de 4 mm, j'parle pas de tes barbes "SOSEX" Kendji Chiraquées] c'est que t'es dépressif et/ou dans la galérance [y'a du vrai mais aussi beaucoup de faux nadino-en-marchesque]. Morale de droite qui dit pas trop son nom : "faîtes pas les fous les prolos, vous pourriez vous cramer en moins d'2-2. L'ascenseur social est cassé et c'est pas tes ailes qui t'poussent au cul qui t'feront grimper ad vitam aeternam dans les hautes sphères de la haute-bourgeoisie. Tu vas t'cramer les ailes petit oisillon, 'tention 'tention". Ou alors c'est une morale de gauche décroissante pour dire qu'il ne faut pas chercher les sousous à tout prix et accepter sa "sobriété heureuse" comme Pierre Rabbi Jacob qui stockait ses moultes liasses de billet sous son matelas de paille. Ce qui revient donc au même au final.

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6,5

Les nazis sont un peu trop nazis version hollywood [à quand un film réalisé par la team Mamancithare ?], à éructer toutes les 2 secondes et à s'énerver pour le moindre pet de travers, mais à part ça l'ambiance froide et sombre est là, c'est bien maîtrisé. Ca tourne un peu trop en rond et c'est trop long, mais faut dire que ça contribue aussi à l'ambiance "un jour sans fin dans le jour de la marmotte du trou du cul de la misère et du désespoir".

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6,5

Un peu brouillon [#alertaconfusionnista] parce qu'il y a moult éléments d'enquêtes auxquels il faut se raccrocher malgré le flot de séquences et de ziks brouillonnes elles aussi [mais pour notre bien puisqu'il s'agit de bonnes nappes bruitistes s'amère] et un déficit aigu de l'attention dont nous sommes malheureusement à peu près tous pourvus comme dirait l'ennemi des tout-petits Méchant-Ronchon MAIS c'est bien et y'a mon amour de poto Pio Marmaï qui petit à petit s'octroie le statut de "je suis le cinéma français à moi tout seul et je remplace donc Pierre Niney dans la catégorie, qui lui-même a mis François Civil à la retraite".

Ca joue pas toujours des plus "justes" [disons "vraisemblable" pour être plus exact ; surtout du côté de Roche dit "Zem"] mais c'est la comédie fran-çaise, on est habitué mes aïeux.

Ah oui et puis bon y'aurait de quoi chier dans la soupe car après tout on suit des journaleux [à 2 doigts de dire "journalopes" mais j'essaie de faire taire mon alter "alt-right" comme on dirait sur Twittère] de Libé mais ça va, je tolère, je suis un être de pure tolérance je le rappelle, étant un des derniers hommes [et femmes hein, et toute ce qui s'en suit, pas taper] qui tolère le lactose, l'amidon, le gluten, les phtalates, les nitrites et le glyphosate.

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6,5. Bon c'est assez forceur et clichouillet [aïe aïe aïe cette fin émincée aux p'tites perles de gland de lait] mais j'y retrouve les codes de réal d'un Festen alors je mange.

En plus les petits-chefs en prennent pour leur grade et ça c'est bien, laissant ainsi croire qu'il reste un soupçon d'esprit de rébellion et de révolte chez les travailleurs des pays de la liberté des plus friqués [e que viva el liberalismo!] qui parlent la langue de Check-Spire.

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Des témoignages utiles (pour le côté historique des jacqueries popoulaires qui effraient la nouvelle noblesse) dans un microcosme de gilets jaunes dont on retrouve assez bien les tensions, les luttes intestines et l'espèce de mise en scène de soi que tout être social s'impose [mais quand même moins qu'avec les leaders autoproclamés de Nuit Debout], a fortiori quand il y a des caméras autour pour les braquer. C'est à la fois vrai comme un artefact brut de pomme de la base sociétale et faux comme un épisode de Strip-Tease.

Vous plaignez pas qu'il n'y a pas de voix off ou de "direction" dans la narration, la vie des gens n'est pas un putain de conte de fées tout tracé de A à B.

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'Much ado about nothing'

C'est bien beau et l'ambiance "j'prends mon temps j'ai le temps de toute la vie du poète devant moi" est bien là, entre Midsommar et ton Game of Thrones préféré, mais bon justement on s'emmerde un peu non ? C'est pas comme si y'avait une idée de fou à chaque plan/séquence. Y'a quelques scènes marquantes Guillermo Del Torréfiées/Labyrinthe de Pantées à la limite du ridicule et du pré-daté, qui te rappelleront ton enfance passée devant L'Histoire sans fin et Gulliver [version Von Trier d'Antichrist un peu], mais sinon c'est pas non plus ultra folichon, surtout dans le cadrage, avec des gros plans sur les tronches un peu trop nombreux [un cache-misère ?].

Je suis passé à côté et j'avais surtout envie que ça cesse au plus vite. J'ai pas eu l'impression de voir un film taillé pour le grand écran, plutôt le genre de trucs à finir en direct to VOD "de luxe" après avoir été refoulé des réseaux de distrib "classiques" [disons historiques].
Je l'ai pas forcément vu dans des conditions idéales. Peut-être qu'avec un projo ou une télé à 1000 balles je le prendrais mieux [#jesuisindecent #jevotemacron #jesuisdedroite #auboulotlesgauchos].

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6,5. Bien sous tous rapports mais ça m'a emmerdé. Pas autant qu'un Once Upon A Time in Hollywood avec qui il partage l'Amérique fantasmée d'antan et le goût du ciné jukebox enjôleur [quand même moins marqué que chez Tata Rantino], mais quand même assez pour que le rêve américain soit un peu trop éveillé de mon côté.
On n'est pas loin du ciné poseur qui se regarde filmer quand même. D'ailleurs en cela on le confondrait presque avec l'autre Anderson, mais lequel ? Y'en a tellement ["Messieurs Anderson !!!"].
Le genre de film qui te tient en joue, sous son emprise, alors qu'au fond de toi t'as un peu beaucoup envie de te barrer, tel un petit salarié pris dans son syndrome de Stockholm.

Et puis bon hein j'vais pas faire mon antisémite notoire mais parler de "juif juif juif juif juif" à tout va alors que ça n'a quasi aucune utilité dans le scénario, à part vaguement aménager la distance entre les 2 tourtereaux, ça casse les noix [ou alors j'ai rien compris parce que je suis con comme un avion, c'est bien possible ; peut-être que dès le départ le but était de dépeindre la communauté juive américaine sous tous ses aspects, du vendeur à la famille en passant par le politicien, mais au final à part la famille personne n'a cette étiquette alors c'était peut-être dispensable... Je vois pas un film mettre en avant le fait qu'une famille est musulmane pratiquante pour rien en faire derrière ; ça se traduirait par des tabous, des interdits, des difficultés d'intégration, de la xénophobie etc., alors qu'ici y'a "presque" rien de tout ça, mais bon allez pourquoi pas, le petit zézu et le père mouise sont bien vus dans le pays qui connaît pas la séparation des Eglises et de l'Etat].

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C'est balisé de partout dans le genre thriller Schindlerien [d'ailleurs faudrait que je le revois parce que je dis ça au pif en vrai] avec les bons et les mauvais côtés qui vont avec : la bande-son est au poil, les instrus sont "discrètes et efficaces" [comme le dirait ma petite-cheffe d'un collègue dont elle vante les mérites, contrairement à moi qui suis NI discret, NI efficace], le rythme est on ne peut mieux (di)géré, MAIS la bande-annonce raconte tout et on n'est jamais surpris, que ce soit par le comportement des nazis, ou par celui des collabos de français qui font travailler les juifs au noir.

Pas du grand cinéma comme le dirait Lellouche pour vendre sa soupe, mais du petit travail d'orfèvre qui n'a pas trop à rougir face à la concurrence des vendeurs de rêves suprêmes que sont les Etats-Unis, en tout cas dans les réseaux UGChié-Gromont-d'Pâté qui nous intoxiquent de soft power de l'american dream à longueur d'année.

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C'est moyennement réussi dans le genre film de daron Bondien. J'en ai déjà plus vraiment de souvenir mais c'était pas spécialement bien filmé ni bien scénarisé. Et puis surtout ça semble un peu trop balisé, forceur dans les codes de films d'espionnage orientés action [on n'est clairement pas devant (René) La Taupe], trop "déjà vu", et longuet, parce que justement ça manque de trucs qui surprennent pour espérer tenir sur la longueur.

Ah oui et puis j'avais oublié l'actrice avec le seveu sur la langue qui rappellera les heures les plus sombres du macronisme.

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Un peu trop de parlote auto-référentielle et de reniflage de ses propres pets pour combler le vide existentiel, mais à revoir quand même après avoir revu toute la saga pour reconnecter tous les points et les winks winks de p'tit malin d'scénariste qui chie sur les bobos de l'horreur qui aiment les films d'Ari Aster [pour ne pas dire "Austère"] et autres réalisateurs à hipstères. "S'qu'on veut c'est du slasher con comme un Fast & Furious qui fasse frétiller du cerveau reptilien boudiou ; pas tes conneries d'intello qui a cru réinventer la franchise Star Wars avec un réalisateur perçu (par moi-même con que je suis de réalisateur/scénariste de films pour ados) comme une sommité intellectuelle alors que c'est juste un énième reflux d'geek de caniveau", c'est l'message, en gros.

Ah oui et puis je fais l'impasse sur toutes ces scènes parodiées 1000 fois dans Scary Movie et ailleurs où on voit le Ghostface se faire bolosser par ses victimes. Un méchant qui se fait casser son maigre mythe par la réal' ça la fout mal. Peut-être justement parce que ce "ghostface" n'est pas unique mais appartient à l'imaginaire collectif, c'est une légende urbaine qui se transmet et s'approprie ["ouhloulou l'appropriation culturelle alerta tralalilala"] de weirdo à weirdo et occasionne de multiples "ghostface killas" dans tous les recoins de l'Amérique armée jusqu'aux dents. Faudrait d'ailleurs que je mate les American Nightmare qui me semblent basés sur le même concept mais poussé jusqu'à l'extrême ["brrrrrrrrrr lézextrèmmmmmm' "].

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5,5

Ca se donne des airs de film humaniste mais c'est juste pas très passionnant, à vouloir partager les arcanes du pouvoir avec les spectateurs alors qu'il y a pas grand-chose à raconter au final. En dehors de ça les marchands de sommeil qui se nourrissent des incuries de la pol'pot' [la politique potentesque] sont un peu égratignés mais ça pisse pas bien haut, tout rentre très vite dans l'ordre et la jolie fin toute mimi apporte paix et espoir dans ces contrées d'inimitié et de désolation où tout l'monde se couche tôt parce que demain y'a école [et y z'ont bien raison], hormis peut-être les jeunes encapuchés qui doivent zoner pour faire du biz-biz d'apprenti étudiant en école de commerce, mais qu'on ne voit miraculeusement pas par la magie de la caméra portée à l'épaule qui ne fraie jamais avec les bas bas-fonds.

Je lui laisse quand même le bénéfice du doute car comme d'habitude j'étais encore en train de ruminer ma sale vie de salarié (ou mes "amours" avortées), ce qui m'a un peu trop vite fait décrocher.

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Bon ben en fait je suis un putain de gamin. Sérieusement refroidi par l'autre shonen à la con que j'ai vu au ciné la dernière fois et dont j'ai oublié le nom, j'ai été plus que surpris par la qualité du graphisme, de la bande-son et globalement de l'univers proposé ici. Certes ça se base sur du déjà-vu super-héroïque [le héros principal est un mélange de Spider-Man et Bionic Commando] à la sauce dystopique, mais y'a du cœur à l'ouvrage et de l'épaisseur dans le roster de persos, tantôt rigolo, tantôt... Tentant d'en imposer mais sans réel succès, surtout avec ce villain michouïsé "bleu bleu bleu, le ciel est bleu, mon drapeau est bleeuuuuuu, ma carte d'électeur est bleeeeeeeeuuuuuuuueeeeeeeeee". C'est de la pizza 15 fromages mais j'en redemande car le but assumé est d'en foutre plein les yeux tout en ne négligeant pas les détails.

J'ai pas tout compris mais ça c'est parce que je suis décroissant, y compris de QI, mais je me rattraperai peut-être un jour en me refaisant la filmographie complète de Marek Alter.

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J'ai oublié de l'annoter mais c'était pas mal, bien que ça perde en intérêt sur la longueur.

Tout l'monde est beau et tout spectateur solo ascendant puceau aura envie de faire des zoubis à l'actrice principale qui sert de passe-plat à Zoubir.

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5,5. L'émotion est palpable, c'est pas si mal mais on tombe dans les écueils traditionnels du film de romance, avec un entresoi socioprofessionnel qui ne déroge pas à la règle du film FR labellisé UGChié-Gromont-d'Pâté mais qui pour le coup ne m'a pas trop dérangé cette fois-ci ; sûrement parce que le luxe ne dégueule pas tous les 2 plans [même si sociologiquement on n'est pas loin du couple Wargon dont le mari est présenté au JT de France 2 [ou plutôt devrais-je dire TV Macron] comme un chirurgien émérite sans jamais désigner son accointance avec le pouvoir en place par le truchement de sa femme, ou tout simplement par choix personnel pour défendre ses gros sous]. Sûrement aussi parce que la relation "jeune" BG brun ténébreux beubarré amoureux transi éconduit / vieille Brigitte impérieuse qui n'escompte pas se faire baiser toute sa vida loca brouille les pistes.

Le feu Ardant du médecin en quête de ses 2 seins lui brûle les pattounes, échaudé qu'il est par 20 ans de mariage avec ces cils de rance pourtant si soyeux.

Quand même déçu qu'on passe 2h à parler des soi-disant beaux nibards de Fanny Ardant sans jamais les voir une seule fois. Choquère et déssous.

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5,5. C'est bien mignon les zanimaux mais ça manque de cohérence, on n'est jamais loin du hors-sujet. Et puis le Seydoux qui prend le "fast pass" de Disneyland pour gruger tout le monde dans son propre réseau de distrib' pour présenter à la terre entière son documentaire animalier de France 5, c'est petit hein, Michel.

Surtout qu'en plus tu nous as grugé avec de l'animation pour servir ta narration, t'essaierais pas un peu de nous empapaouter de mazout, Mi-Shell ?

Annotation :

Comme dans En guerre on s'emmerde un peu, mais on retrouve aussi une certaine justesse dans les rôles campés par chacun, ni trop dans l'excès, ni trop dans la retenue. La mère Druckère [c'qui compte aujourd'hui en entreprise, c'est le dru care] joue bien son propre rôle de petite peste pimbêche "fille de" de wonder woman empowerée qui quand elle ne parle pas de "barbus" au JT de France 2 pour désigner les terroristes de Daesh, joue ici une haut-cadre de société ricaine qui bien évidemment cherche à accroître les profits pour davantage rémunérer les actionnaires.

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6,5

C'est assez ienb', même si on est bien dans les codes du drame social FR. Y'a de la dispute à tour de bras du coup ça maintient bien éveillé et sur le qui-vive, même si l'artifice est parfois un peu trop évident et inapproprié.

Annotation :

Moins fifou loufoque que le dernier Dupieux [je me suis fait la même remarque qu'avec un Zaï Zaï Zaï Zaï qui manque lui aussi de surréalisme pour véritablement "enjouer"] mais quand même une comédie réussie, bien qu'on soit un peu trop devant un humour de daron gentillet qui aurait bouffé des Inconnus matin midi et soir quand même. L'humour n'est pas aussi nul/ringardos' et rire-et-chansonné [beauferie interdite en cette décennie 2020 quand tu nous tiens] qu'avec la Bande à Fifi heureusement...

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6,5

Très académique et le scénario manque de rebondissements et d'enjeux, mais c'est du bien beau bien propre tout doux.

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5,5

♫ "C'est la murder party, la murder party, tant qu'il y a d'la baise, ce n'est pas fini" ♫

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Ca rage dans les critiques parce que pour une fois c'est un peu plus gaucho-compatible que la moyenne des films UGChié-Gromont-d'Pâté, mais en vrai c'est plutôt bien ficelé comme petit brûlot qui s'attaque aux forces du pognon. En gros, un bon rappel qu'il n'y a quasiment que la saloperie qui paie (des concerts de popstars pour des p'tites pisseuses fans d'Ariana Grande). Si ça paraît caricatural à certains, c'est que la réalité a atteint un tel degré de cynisme que dès qu'un film se concentre sur les jeux de faux-semblants inhérents à notre SOCIETER [laulaulaul gouf gouf gouf on vit dans une saucisse yerk yerk yerk] les masques de l'hypocrisie de tous ces petits connards en costards [des Cosnard donc, comme le nom d'un ancien camarade de licence qui reprenait les enseignants ne prononçant pas le "s" : "Non non c'est Cosssssssnard madame"] sont durs à avaler. Ou alors c'est juste des macronistes, c'est possible aussi.

Certes c'est un peu emmerdifiant mais y'a assez de joutes et de piques verbales savoureuses pour que le jeu en vaille la chandelle.

Ah oui et puis je voulais dire que Lellouche souhaite certainement se racheter de sa droitardise de Bac Nord, mais à gauche c'est ni oubli ni pardon [sauf pour Depardon], alerta tralalilala, faudra qu'il enquille les films avec Vincent Lindon pour espérer un jour effleurer l'absolution.

Ah oui et puis du coup Pierre Niney perd son statut de gendre idéal qui fait bander dans les dortoirs de sororités, sauf auprès des Nadine en marche qui apprécieront son panache, son éloquence et son sens de la négociation [qui en réalité désigne le mot "manipulation" mais chut tais-toi lis ton Machiavel et arnaque ton prochain, c'est pour ton bien et celui de la société, dont l'intérêt général est comme chacun sait la somme des intérêts particuliers].

Annotation :

C'est très vite à court d'idées de scénar'. Dommage parce que la réalisation était pas dégueu et le sujet art of self defenso-féministé méritant.

L'humour est cool car il est distillé avec parcimonie et jamais forcé, contrairement aux comédies en vogue en ce moment qui veulent à tout prix faire rire toutes les 3 minutes sous peine de rupture d'anévrisme.

Annotation :

5,5, même genre que King of Staten Island, trop long mais justement le film t'a à l'usure, à mesure qu'il égratigne l'American Dream relayé en France par nos belles grandes [huuuuuuuuuuuge OHMAGAD] écoles de commerce [ou de comex ?] où on y vend sa bite et son pilon comme dans le fin fond du Texas yankee hi-hi.

Annotation :

5,5 tirant vers le 6 [si t'as envie de jouer au football américain avec ton cerveau, 5 s'il te reste un peu de dignité et de "sens critique"] mais c'est quand même trop dur à avaler malgré les beaux (gros) effets de manche. D'ailleurs une scène en particulier fera criser les étudiants classes sup' de médecine.

C'est la maxi lourdeur comme dans le dernier Ritchie, Un homme en colère [le biopic sur Jacques Cheminade], avec les gros grumeaux d'Enragé, le Duel avec Russell Crowe qui lui aussi était tout en finesse. C'est la foire aux faux raccords aussi, qui augmentent en fréquence à mesure que le film progresse, mais ça se prend quand même comme un divertissement brutasse bien mené où on prend jamais le temps de s'emmerder, et ce même si ça en fait un peu trop des caisses du côté de Jacques Kill'em'All.

Annotation :

6,5 avec réserves.

Crash Investigation : https://catabase.wordpress.com/2022/03/30/media-crash/