Les meilleurs films de 2022 selon eipiplusun

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Incroyable

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Comment fait-on le remake d'un film méta sur des gens qui réalisent un film ? En rajoutant une couche de méta et en faisant un film sur des gens qui font un remake du premier film bien sûr !

Bon j'aurai pas grand chose de neuf à dire par rapport à mon avis sur "Ne Coupez Pas !" vu que le scénario est sensiblement le même, cette version française se distinguant surtout dans les détails, comme tout l'aspect "remake d'un film japonais" ostensiblement assumé (et je trouve ça cool de rendre hommage comme ça et de pas faire comme si c'était un film original), et quelques ajouts notamment un personnage musicien composant la musique du film, qui ajoute quelques gags bien trouvés.

Forcément voir l'une ou l'autre des 2 versions gâchera la surprise en voyant la seconde, mais honnêtement les deux films m'ont énormément plu ; certains gags fonctionnent un peu moins bien dans la version française, d'autres fonctionnent mieux... Les deux se valent même si cette version peut moins revendiquer l'originalité du concept, mais je trouve pas qu'elle n'apporte rien non plus, je recommanderais de voir les deux films.

En tout cas la salle était très réceptive à l'humour et riait à pleine voix, ce qui fait toujours de chouettes expériences. Dommage cependant j'ai vu une personne quitter la salle pendant la 1ère demi-heure donc je répète ce que je disais sur "Ne Coupez pas !" : le premier tiers peut être très déconcertant, mais je vous promets que vous aurez un film absolument hilarant si vous vous accrochez et allez jusqu'au bout.

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Anthologie de 3 courts métrage ayant pour thèmes commun des personnages qui se débattent chacun à leurs façons contre une mystérieuse maison semblant dotée de sa volonté propre.
J'ai adoré la diversité des genres entre les 3 parties (l'horreur, puis la comédie absurde, et enfin un segment plus calme et contemplatif), ainsi que l'animation en stop motion qui est franchement au top. Les courts 2 et 3 ont des marionnettes qui rapellent les films de Wes Anderson "Fantastic Mr Fox" et "L'Île aux Chiens", tandis que celles du 1er ont un aspect plus "fibreux" que je trouve assez unique (la réalisatrice Emma de Swaef a fait d'autres courts-métrages avec des marionnettes de ce style mais je crois pas en avoir vu des semblables ailleurs).
Bref gros coup de coeur de ce début d'année, je recommande chaudement cette petit pépite sur Netflix !

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Film d'animation japonais en stop motion, rien que ça ça intrigue tant c'est un genre plus associé à des studios occidentaux comme Aardman ou Laika qu'aux animes japonais. Mais le résultat est bluffant, et d'autant plus en sachant qu'une seule personne s'est chargée de presque l'entièrete de la production et la réalisation de ce film.

La grosse réussite de ce film c'est la mise en place de son univers, un monde souterrain post-apocalyptique rempli de monstres diformes, et à l'ambiance extrêmement glauque, mais mis en scène avec une bonne dose d'humour un peu absurde parodiant les shonens (un humour "peau de banane" qui me rappelle un peu One Piece d'ailleurs), en total contraste avec le design des personnages et des décors. Pourtant ce décalage est bien dosé et fonctionne parfaitement, c'est à mon sens le gros point fort de ce film.

Si j'ai un seul reproche à faire à ce film néanmoins c'est quelques soucis de rythme, avec un gros effet "ventre mou" vers la moitié du film, donnant l'impression de durer plus longtemps que ses simples 90 minutes ; des problèmes de rythme sans doute causé par un scénario un poil répétitif. Dommage également que l'histoire s'arrête un peu brusquement, mais il faut garder à l'esprit que ce film est pensé comme étant le premier d'une trilogie. Déjà hâte de voir la suite en tout cas.

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Après "Jackie" en 2017, Pablo Larrain réalise un autre film sur l'épouse d'un homme de pouvoir qui voit son monde s'écrouler sous ses pieds. Dans "Jackie" il s'agissait de l'assassinat de JFK et le deuil qui s'en suit pour Jackie Kennedy ; dans "Spencer" il s'agit moins d'un événement brutal mais de quelque chose de plus progressif et d'une certaine façon beaucoup plus insidieux : la vie au sein de la famille royale, d'une rigidité et d'une froideur extrêmes, à laquelle s'ajoute l'humiliation d'être presque publiquement trompée par son mari avec Camilla Parker Bowles, et l'impossibilité de s'échapper de cet enfer, la famille royale n'imaginant pas la Princesse de Galles et mère de l'héritier de la couronne divorcer de son époux.

Diana perd donc le contrôle sur sa vie, et hormis quelques instants où elle arrive à se libérer de sa belle famille et retrouve un semblant de normalité dans lequel elle peut respirer, on la voit surtout perdre pied jusqu'à l'asphyxie. Toute l'ambiance oppressante est parfaitement mise en scène et soulignée par la musique, qui m'avait déjà marquée dans "Jackie" et j'ai été surpris de voir que ce n'était pas le même compositeur, décidément Pablo Larrain sait s'entourer musicalement. Une réussite du coup, également due à la performance de Kristen Stewart que je verrais bien remporter l'Oscar pour ce rôle. Même si je trouve que le film a par ailleurs été un peu snobé par l'Académie avec une seule nomination alors qu'il aurait très bien pu concourir dans d'autres catégories.

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Chouette film d'intrigue politique français, qui renvoie pas une super image de ce milieu puisque presque tous les personnages usent à un moment ou à un autre de méthodes peu douteuses. L'impression (sans doute réelle) que c'est un milieu plein de requins dans lequel on ne peut évoluant qu'en mentant, trahissant, corrompant ou exécutant d'autres "coups bas".
Mais, au moins pour les personnages principaux, ce sont des méthodes utilisées au service d'une noble cause puisque l'enjeu principal du film est de réussir à obtenir une aide pour rénover une cité insalubre de la banlieue parisienne. Il en ressort donc un côté très ambigü chez les personnages, qui usent de méthodes malhonnêtes pour une cause louable. Cette ambigüité est la grande force de ce film je trouve, avec évidemment le duo formé par Isabelle Huppert et Reda Kateb, deux excellents acteurs qui ont une très belle dynamique.

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Je pense pas que je le retiendrai comme un Pixar très marquant, il ressemble pas mal à "Vice Versa" dans les thèmes abordés (le passage à l'adolescence et la gestion des émotions), mais d'une façon beaucoup moins juste et réaliste j'ai trouvé. Pourtant je l'ai quand même trouvé très drôle, et avec une chouette esthétique "début des années 2000" même si ce choix m'a un peu surpris : est-ce que ce film s'adresse plus aux ados d'aujourd'hui ou à ceux qui étaient ados en 2002 ?

Avec "Encanto" sorti fin 2021, je suis également surpris de voir 2 films Disney qui abordent de façon aussi frontale le thème des familles dysfonctionnelles et de la pression parentale. La mère de Mei est d'ailleurs particulièrement gratinée, et fait des trucs franchement humiliants et traumatisants envers sa fille, même si ça part pas d'une mauvaise intention c'est vraiment le pire cauchemar de n'importe quel adolescent. J'ai du mal à lui pardonner à la fin du film du coup, ça me semble un peu facile comme rédemption ; genre si ça se passait IRL je suis sûr que 20 ans après ce serait le genre de truc dont Mei continuerait à parler à sa psy.

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J'avais pas particulièrement prévu d'aller le voir (pas trop fan des films d'horreur en général), mais bon les horaires de la séance se calaient bien dans mon emploi du temps.

Beaucoup moins orienté horreur que ce que je redoutais ceci dit (ce qui sera sans doute un point négatif pour d'autres), la première moitié est vite fait mystérieuse / horrifique mais toute la seconde moitié est plus une grosse chasse au monstre avec de la tension mais qui fait pas franchement peur, même le design de la créature est dérangeant de par sa simplicité.

Moins politique également que l'était "Get Out" (je précise que j'ai pas vu "Us"), mais c'est pas non plus un film dénué de thème. Il y a tout un propos qui critique la société du spectacle et du divertissement, la quête de filmer le "plan parfait" ou à défaut la vidéo smartphone qui permettra de percer sur internet, et à ce titre un concept de monstre qui s'inscrit parfaitement dans cette thématique. Le film interroge également le rapport de l'humain à l'animal dans le showbusiness, avec les animaux dressés pour les tournages, une quête là aussi de l'humain à contrôler la nature mais qui s'avère vouée à l'échec.

Bref très chouette film et je suis content d'avoir pu mieux l'apprécier que ce que je craignais. Y'a beaucoup de symbolique et je suis pas sûr d'avoir tout à fait tout saisi (y'a tout un truc avec les "mauvais miracles" et les événements hautement improbables, comme la pièce qui tombe pile au mauvais endroit, où une chaussure qui retombe parfaitement à la verticale... Mais honnêtement je sais pas trop comment l'interpréter), il faudra sans doute que je le revoie un jour.

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On retrouve les mêmes thèmes que dans "The Square", précédent film du réalisateur et déjà Palme d'Or, à savoir une satire de la vanité des milieux très riches et huppés. Et c'est toujours un plaisir un peu coupable de voir ces personnages mis dans des situations embarrassantes dont ils n'arrivent pas à se sortir pris à leur propre piège du politiquement correct. Montrer des scènes a priori parfaites (un séjour sur un yacht de luxe entre milliardaires et top modèles) et le petit détail qui gâche un peu la photo et prend petit à petit toute la place car personne n'ose rien dire.

J'avais quand même préféré "The Square" je pense, sans doute plus subtil et insidieux dans sa façon de mettre ses personnages mal à l'aise. Là les situations sont beaucoup plus extrêmes et l'humour par moments franchement gras : la scène du repas qui tourne au cauchement et rend tout le monde malade, bon c'est marrant au début de les voir vomir et avoir la chiasse mais ça s'étire sur plusieurs minutes, au bout d'un moment bon...

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"Licorice Pizza" se traine quelques tares qui le rendent difficile à apprécier, en premier lieu son scénario, qui a tendance à s'éparpiller dans tous les sens et à enchainer les scènes sans jamais réellement s'attarder et développer quelque chose. Pas forcément un problème en soi, mais 2h15 pour un film sans fil conducteur c'est quand même long à suivre. Son refus d'expliquer certaines choses centrales à l'histoire également, par exemple comment une bande d'adolescents peuvent monter leurs propres affaires de matelas ou de flippers. Et enfin ça reste un peu malaisant de voir la romance entre un ado de 15 ans et une jeune adulte de 25 ans.

Mais bon à côté de ça "Licorice Pizza" c'est aussi un très beau film, à la réalisation maitrisée et sublimée par une bande son très bien choisie, aboutissant à quelques moments de grâce comme la scène où se joue "Life on Mars" de David Bowie. Un film qui offre son propre monde un peu à part mais pas si éloigné de la réalité, en perpétuel changement et où tout semble possible. Et une très belle romance entre deux personnages (malgré leur différence d'âge) qui se cherchent, se croisent et se repoussent mutuellement.

Bref pas forcément le meilleur film du monde, mais je le trouve très adapté pour commencer l'année avec un peu d'énergie et d'optimisme.

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J'y suis allé sans trop savoir à quoi m'attendre parce que bon les DreamWorks c'est assez inégal niveau qualité en général, mais très agréablement surpris du résultat au final, c'est franchement fun et très bien écrit.
Très joli également au niveau de l'animation, dans le même style qu'on a pu voir récemment chez Netflix et Sony Pictures Animations dans des films comme "Klaus", "Spiderverse" ou "The Mitchells vs the Machines", un style assez particulier qui mélange 2D et 3D, avec des dessins traditionnels sur des modèles 3D. C'est peut être un peu exagéré de dire que c'est encore très original maintenant, mais c'est quand même vachement beau et ça change un peu après 2 décennies d'animation quasi exclusivement en 3D, ce serait chouette que ça devienne un nouveau standard.

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Beaucoup aimé, comme quoi quand on met un réal auteur avec une vision ça donne des film plus créatifs et avec plus de personnalité que la moyenne des films du MCU, et je dis ça alors que je suis même pas particulièrement fan de Sam Raimi, mais là il a fait du bon boulot y'a de superbes plans dans ce film.
Bon point également pour la musique composée par Danny Elfman très bien insérée et utilisée dans le film, notamment dans une scène en particulier que j'ai adorée.

À côté de ça y'a pas que du positif non plus, j'ai trouvé que le scénario, même s'il se tient, a un peu tendance à partir dans tous les sens et utilise quelques raccourcis pour progresser. Peut-être que le film aurait gagné à durer plus longtemps pour un peu mieux mettre certaines choses en place, comme le chara dev d'America Chavez qui doit se contenter du minimum syndical (ce serait cool d'avoir un film ou une série centrée sur ce perso ceci dit), ou la transition de personnalité de Wanda entre la fin de Wandavision et le début de ce film, qui me semble quand même très abrupte.

Plutôt dans la moyenne supérieure des Marvel donc, en espérant que ce film ait du succès et encourage Disney à sortir un peu plus souvent des sentiers battus comme ça.

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https://www.senscritique.com/activity/254553/8466396

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Un film de SF ambitieux et entièrement européen ? (production franco-belgo-lituanienne, tourné en anglais) Évidemment que ça m'intriguait, et je suis content que mon cinéma l'ait diffusé suffisamment longtemps pour que je puisse aller le voir.

Le gros point fort de ce film c'est son aspect visuel ; on sent que la prod a dû travailler avec un budget très restreint par rapport aux gros films américains du même genre, y'a beaucoup d'économies faites sur les VFX et la majorité des décors sont réels avec des maquettes, marionnettes et animatronics. Même le robot volant est un vrai drône ! Le tout donne un côté très "sale" et organique au film ce qui colle bien avec le genre post-apocalyptique, franchement c'est une grosse réussite.

Pas forcément aussi convaincu par l'histoire qui reste très classique, et se termine un peu en queue de poisson. C'est clairement un scénario qui a été pensé sur plusieurs films dont celui-ci serait l'intro, mais bon il fallait quand même avoir une conclusion à peu près satisfaisante au cas où les suite ne seraient pas validées. Dans les thèmes il y a une critique des OGM un peu convenue mais bon le film a le mérite d'avoir un propos (une société qui produit des graines vlontairement stériles pour entretenir une dépendance des populations pauvres à devoir en racheter chaque année ? Ça me rappelle quelque chose... :thinking: )

Enfin tout le casting s'en sort très bien même les jeunes acteurs. C'est pas vraiment une critique, ça peut même être un choix intentionnel, mais je trouve ça assez perturbant d'avoir choisi Eddie Marsan en méchant. Je sais pas vraiment comment l'exprimer mais je trouve qu'il a fondamentalement une tête de gentil, mais dans ce film son personnage est absolument ignoble et détestable.

Bref pas forcément un film incroyable non plus mais très sympa quand même, j'encourage à aller le voir ne serait-ce que pour soutenir les productions européennes ambitieuses de ce style.

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Ce que je retiendrai principalement de ce film c'est son esthétique très travaillée : que ce soit dans la photographie, les décors ou les costumes c'est un film très beau à regarder.

Au niveau de l'histoire ça pêche un peu plus en revanche j'ai trouvé, il y a de belles symboliques pour montrer la lâcheté d'un personnage qui rêve d'être chevalier couvert de gloire et d'honneur mais n'en a définitivement pas les qualités nécessaires, c'est pas mauvais en soi mais je trouve ça léger pour remplir 2h10 de film. Le rythme est très lent du coup, ça donne un côté contemplatif qui permet de mettre en avant toute l'esthétique, mais enfin on s'ennuie un peu quand même.

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Toujours une très bonne adaptation de la BD j'ai trouvé, on y retrouve bien l'humour et l'esprit original. Pas forcément grand chose à dire dessus ça reste une commédie française, mais dans un genre rempli de films qui sentent bon la droite réactionnaire ou au mieux une gauche bobo et consdescendante, je trouve ça cool d'avoir un film populaire et grand public aussi outrancièrement gauchiste, militant pour un accueil inconditionnel des réfugiés et dénonçant des procédures de renvoi injustes. Et qui le fait intelligemment aussi, en montrant bien qu'on ne les accueille pas pour une raison vaguement égoïste qu'ils pourraient apporter "une richesse pour la France", mais parce que ce sont des êtres humains et que c'est un impératif moral de fraternité.

Enfin bref y'a tout un aspect politique et militant dans les BDs que je redoutais de voir passer à la trappe lors de l'adaptation en film grand public, je suis très rassuré de voir que ça n'a pas été le cas.

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On peut toujours faire confiance à Baz Luhrmann pour réaliser des films musicaux, et celui-ci ne fait pas exception avec sa mise en scène presque aussi énergique que le déhanché du king of rock'n roll ; un peu trop énergique par moments même, j'ai trouvé qu'on passait parfois très rapidement d'une scène à l'autre, notamment au début où il est presque immédiatement une star mondiale. Excellent casting également, entre un Austin Butler parfait pour ce rôle et un Tom Hanks littéralement diabolique.

Bref c'est un très bon film musical, cependant je trouve qu'il glorifie un peu trop la figure d'Elvis Presley et est très complaisant avec ses côtés les plus sombres, notamment toute la relation avec Priscilla Wagner, beaucoup moins idyllique que ce que le film laisse penser (rien que le fait que quand ils se sont rencontrés elle avait 14 ans et lui 24...)

Ceci dit un aspect bien mis en avant et c'est cool, c'est que le style musical d'Elvis se soit beaucoup inspiré des musiques afro-américaines populaires de l'époque (rock'n roll et rythm'n blues en particulier), et que sa carrière ait bénéficié de beaucoup de "passe-droits" dont des chanteurs noirs n'auraient jamais pu profiter.

Bref au delà de la figure d'Elvis Presley c'est quand même un plutôt bon film, et y'a moyen de passer un bon moment même sans être particulièrement fan du chanteur (ce qui n'est pas du tout mon cas).

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Je vais pas souvent voir des films d'horreur, et à chaque fois que je le fais je me souviens pourquoi c'est parce que je suis une grosse chochotte.

Mais bref c'est un film d'horreur qui repose sur les violences et les oppressions que les hommes exercent envers les femmes, avec une personnage principale tout juste veuve après que son mari violent se soit suicidé parce qu'elle voulait le quitter, et tous les autres personnages masculins qui se comportent tous avec elle au mieux de façon très malaisante et au pire de façon franchement odieuse. Niveau genre/thématique ça me rappelle un peu "Last Night in Soho", même si ça me semble mieux écrit et traité ici. Avec quelques réserves quand même, je trouve que le film force un peu par moments, surtout vers la fin avec la même scène horrifique qui se répète 3 ou 4 fois d'afiilée, genre même la personnage principale a l'air blasée à la fin. C'est probablement intentionnel avec une symbolique mais j'avoue que je l'ai pas, pour moi faire une fois cette scène ça faisait le job à mon avis.

Mention spéciale au casting, avec Jessie Buckley impeccable comme d'habitude, et Rory Kinnear qui arrive tellement bien à se glisser dans ses personnages que j'avais pas capté qu'il jouait presque tous les persos masculins du film (ça doit aussi aider que je sois pas très physionomiste, mais quand même).

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J'attendais ce film depuis quelques mois, très intrigué par les bandes annonces, et au final j'en ressort un peu partagé. D'un côté j'ai beaucoup aimé la narration sous la forme de "contes" racontés par le Djinn, visuellement c'est très réussi, Tilda Swinton et Idris Elba sont au top et rendent chacun leur personnage très touchant... Vraiment c'est un film qui a beaucoup de qualités, ce qui me rend d'autant plus déçu par le dernier tiers qui se perd un peu, l'impression que les scénaristes savaient pas trop comment conclure leur film, pour au final avoir une montagne qui accouche d'une souris.

Un peu dérangé aussi par le fait qu'une fois à Londres le Djinn est pris de migraines causées par les ondes de télécommunication, mais que ça n'a à aucun moment été un problème pendant toute la première partie à Istanbul. D'habitude j'aime pas forcément pointer ce genre de "plothole", c'est pas le plus intéressant à noter sur un film en général, mais ici j'ai vraiment l'impression que ça part d'une vision très occido-centrée du monde, dans laquelle "Royaume-Uni = nation moderne et développée = technologie avancée" et "Turquie = tiers monde = pas de technologie". Genre je suis à peu près sûr qu'ils ont des radios et des smartphones là bas hein.

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Un polar sympa mais au final assez classique dans sa progression, malgréune mise en abyme des personnages qui sont eux mêmes des acteurs dans un polar, et le réalisateur cynique qui en critique au fur et à mesure tous les clichés du genre ("c'est un whodunnit, quand on en a vu un on les a tous vus"). C'est plutôt chouette mais enfin c'est pas un film qui révolutionne ou même détourne le genre autant que les scénaristes ont l'air de le penser. Le principal attrait ce sera surtout le casting au top, notamment Saoirse Ronan qui incarne une agente de police candide et très enthousiaste à l'idée de résoudre sa première enquête aux côtés d'un inspecteur blasé.