Les meilleurs films de 2022 selon PetiteMort

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Le meilleur film de puceau depuis Deep End. On a ici une mise en scène simple et limpide mais terriblement puissante avec des acteurs absolument parfaits qui incarnent leurs personnages de manière ultra crédible. Je me suis beaucoup identifié au personnage de Bastien, je dois dire que ce n'était pas un film facile à voir. J'ai essayé de retenir mes larmes mais je n'ai pas réussi.

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Le meilleur film de Noé à ce jour. Très touchant car il relate à la fois la fin d'une époque et la fin de tout être. La mise en scène est plus sobre qu'auparavant, il y a moins d'artifices.

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Quatre ans après l'immense chef d'œuvre qu'était Suspiria, Guadagnino revient avec un nouveau film horrifique. Je l'attendais comme un dingue surtout que le sujet me parlait, ça parle de passions dévorantes en tout genre, l'éternel conflit entre l'amour et la violence qui se retrouve si facilement dans mon top 10 films. On a de nouveau un montage sensoriel bourré de raccords surprenants, une photographie en pellicule avec de subtiles touches de couleur et une obsession pour les motifs de papiers peints et de chemises. Aucun doute, on est bien dans un film de Luca Guadagnino. Il a toujours autant de talent pour créer une atmosphère, j'adore cette vision des États-Unis qui rappelle beaucoup les œuvres de Stephen King. La musique de Reznor et Ross est fonctionnelle, elle participe à créer cette atmosphère particulière sans être aussi marquante que celle de Thom Yorke pour Suspiria. Le jeu des acteurs est impeccable, tout comme l'écriture de leurs personnages. Je reprocherais au film de ne pas trop s'aventurer au-delà de ce pourquoi il était attendu. C'était très bon mais je suis un peu déçu que Bones and All ne soit pas le film de la décennie.

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Une bien belle romance sur pellicule. Drôle, énergique et nostalgique mais sans idéaliser les années 70. C'est typiquement le genre de film qui donne envie de vivre.

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Quelle expérience ! Jerzy Skolimowski est toujours en grande forme malgré son âge, il réalise ici un film purement sensoriel d'une grande puissance émotionnelle. Le montage est un flot d'images filmées à la main façon Terrence Malick (sans voix off, Dieu merci) qui captent la vie au plus près. Notre polonais s'autorise également quelques écarts expérimentaux qui ne jurent pas avec l'ensemble mais qui colorent le film, ce qui crée une forte identité visuelle. Il y a une idée que j'ai adoré, c'est la musique de boîte de nuit en forêt, ceux qui ont vu le film comprendront de quoi je parle. Skolimowski a le don pour faire des liens étonnants de ce type. La fin est plutôt abrupte, surtout qu'elle intervient juste après une séquence avec Isabelle Huppert qui n'était pas nécessaire et qui casse le rythme. J'aurais voulu que le film dure plus longtemps, j'en redemande !

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Un gros trip mégalomaniaque à mi-chemin entre le cinéma de Malick et celui de Jodorowsky. C'est démesuré, loufoque et parfois émouvant. On passe d'un tableau à l'autre de manière onirique, ce qui permet à Iñárritu d'exprimer tout ce qui lui est personnel dans cette œuvre semi-autobiographique. C'est filmé en très grand angle et l'image se tord sans arrêt. On est un peu dans un film psychédélique, surtout qu'il y a beaucoup de scènes surréalistes. J'ai été étonné de constater l'autoflagellation du cinéaste, l'objectif pour lui n'est clairement pas de se mettre en valeur. C'est dommage de ne pas pouvoir le découvrir au cinéma car c'est un pur film de cinéma.

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Ce film est passionnant ! L'univers science-fictif qu'a créé Cronenberg est un reflet de notre monde moderne qui montre notre symbiose avec la technologie et notre mépris de la nature. C'est très réflexif, il n'y a quasiment que des scènes de dialogue, dans la lignée d'un Cosmopolis. Les acteurs jouent l'illumination à merveille et les rares scènes gores sont esthétiquement sublimes. Une véritable pépite et l'une des meilleures œuvres de son auteur.

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Un film assez similaire à EO dans le fond mais avec une intention bien plus noble, celle de représenter un point de vue exclusivement animal sans aucun artifice. La caméra est au plus près des bêtes, il est assez aisé de s'identifier. Beaucoup de plans sont impressionnants et témoignent d'un véritable œil attentif pour pouvoir capter les instants qui donnent de l'importance au métrage, ça transpire d'audace. Le problème de chercher autant à montrer le réel est que les scènes finissent par se répéter, les vaches répètent forcément certaines actions chaque jour, le rythme du montage paraît inégal pour cette raison. J'ai malgré tout vécu une expérience unique avec ce film à la proposition radicale, j'ai un immense respect pour Andrea Arnold.

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Un thriller politique refnien de haute qualité tourné au paradis. Le film est une succession de longs plans fixes à la photographie superbe et avec une bande son subtile mais insidieuse, rampant sur la peau tel un serpent. Les acteurs passent leur temps à improviser, leurs mots sont hésitants et ils se corrigent. Cela génère involontairement un aspect comique à certaines scènes, ce qui est finalement plus une qualité qu'un défaut. Tout paraît vrai, surtout qu'Albert Serra se mouille littéralement pour nous offrir quelques scènes impressionnantes sans trucage. J'aime beaucoup l'intrigue, ça parle d'ingérences, de corruption et même de psychologie du politicien lors d'un monologue magistral. C'est très long mais hypnotisant, on en sort épuisé mais profondément marqué.

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Le film de Vikings ultime. Très viril et très intense, on retrouve aussi la patte horrifique d'Eggers lors des scènes spirituelles qui apparaissent régulièrement. Les plans sont magnifiquement composés, l'immersion est totale.

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Un thriller réussi avec un découpage travaillé façon Brian De Palma. La mise en scène déroule le tapis rouge vers la moitié du film ce qui m'a induit en erreur car j'ai pensé que la fin approchait, ça rend cette seconde partie plus difficile à approcher. La séquence finale risque de me hanter longtemps...

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Moins cynique et moins moralisateur que la précédente palme d'Östlund, le cadre est également plus chaleureux (une croisière, une île). Cette fois-ci, je me suis même surpris à avoir de la sympathie pour les personnages. Il y a des scènes jubilatoires et pas mal de vérités qu'il est important de rappeler. Les plans sont sobres et il y a souvent des recadrages, ce qui permet d'avoir plus de maîtrise sur l'image au montage. La mise en scène retranscrit bien le ressenti que l'on peut avoir sur un bateau qui tangue. Le point noir c'est que le film ne va pas assez loin dans sa démarche, c'était un peu trop sage. Sinon c'était très bien, mention spéciale pour le troisième acte.

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Le premier Jordan Peele que j'arrive à apprécier. Il y a un plus gros travail fourni en terme d'atmosphère. La photographie très contrastée de Van Hoytema et le décor désertique sont un vrai plus, sans parler des effets sonores très réussis qui parviennent à générer le frisson. La mise en scène en elle-même reste assez classique bien qu'efficace et ce qui semble être un film de science-fiction déjà vu mille fois devient plus original grâce à son propos, à ses personnages et à l'ovni qui n'est pas une simple soucoupe.

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On y retrouve toutes les caractéristiques habituelles de la suite d'un film culte sauf que la mise en scène est de qualité. L'immersion dans le cockpit est dingue, le montage de ces scènes aériennes a dû être compliqué mais est assez réussi. Un bon film d'action à l'ancienne.

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George Miller signe ici une œuvre pleine de magie à l'esthétique dépaysante et envoûtante en décalage avec son univers post-apocalyptique bien connu. Tous les récits imagés du génie sont un régal pour l'œil avec une direction artistique de haute volée et des angles de caméra improbables. Il y a un propos philosophique intéressant sur le désir, faut-il avoir des vœux à exaucer ? En retraçant la vie du génie, nous pouvons voir que chacun donne un sens différent à sa vie en fonction des vœux désirés. Le rythme est assez inégal et les passages avec Tilda Swinton paraissent fades une fois les récits passés. Et il est dommage que le film fasse ultimement la propagande naïve du vivre-ensemble. Notre australien reste tout de même un grand metteur en scène !

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Un film d'horreur folklorique assez plaisant avec une mise en scène sobre dans la lignée d'un Ari Aster. L'aspect le plus remarquable est peut-être le travail sur le son et la musique qui est hypnotisant. Contrairement à ce que pouvait afficher la promotion, ce n'est pas vraiment un film misandre mais plutôt un film sur la peur irrationnelle des hommes provenant d'un traumatisme bien que le propos de fond me semble tout de même féministe. Certaines scènes sont délicieusement choquantes et justifient à elles seules de payer le ticket de cinéma.

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Mia Goth est une actrice épatante, c'est la grande force du film. L'idée de pervertir Le Magicien d'Oz est particulièrement excitante et rend cette préquelle plus originale que X. Le récit reste assez classique.

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Un film d'enquête rigolo tout en étant assez artificiel dans sa résolution à cause d'une trop longue séquence explicative. Le premier film était un peu plus réussi car plus vraisemblable. On y retrouve toutes les gamineries de Rian Johnson, pour le meilleur et pour le pire, ça dépendra de chacun. Il y a même des références subtiles à Star Wars 8 et à Breaking Bad. Le vrai point fort c'est le décor, ça donne une identité au film. Daniel Craig est excellent dans son rôle de détective excentrique, je suis motivé pour le revoir dans plein de suites.

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Une bonne surprise ! Déjà, le contexte choisi est idéal pour un film Predator. Les paysages sont bien mis en valeur et le découpage rend l'action lisible et les enjeux limpides, j'ai souvent pensé à The Revenant (en moins bien). La construction du personnage est travaillée, on ressent bien l'évolution de Naru qui gagne en efficacité à chaque chasse. J'aime beaucoup l'idée de revenir à une confrontation plus primitive, la maîtrise de l'environnement redevient la clé de la survie. La souris aux grandes oreilles ne détruit finalement pas tout ce qu'elle touche.

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Un film qui se permet beaucoup de folies dans sa mise en scène, où l'on passe de manière fluide et amusante du coq à l'âne. La photographie changeante selon l'univers représenté est remarquable, c'est très inspirant de voir tout le travail de cinéma qu'il peut y avoir derrière. Malheureusement, le film est inégal. La seconde partie du film se veut plus bavarde et reprend en boucle des univers déjà montrés avant, ce qui crée une forme de lassitude. Le propos n'est pas très bien mis en forme, on passe d'un nihilisme adolescent au poncif du pouvoir de l'amour, c'est écrit tellement maladroitement que ça en devient gênant. Cependant, il reste l'un des films les plus intéressants de l'année pour sa créativité.

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On peut dire que ce n'était pas qu'une grippette cette fois-ci. Pas aussi violent que ce que les critiques annonçaient mais quand même gorgé de gore et de glauque, le film n'a pas volé son interdiction aux moins de 16 ans. Les infectés sont terrifiants puis les nappes musicales désespérées et la caméra portée renforcent le sentiment de malaise du spectateur. Scénaristiquement, The Sadness ne réinvente pas la roue et possède peut-être trop de temps morts.

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Un hommage au cinéma de Tobe Hooper. Les scènes de jour sont sublimes et il y a une véritable science du découpage. Le propos du film sur le caractère éphémère de la beauté est intéressant mais il est regrettable que les meurtres interviennent aussi tard et que la menace soit aussi risible. Un slasher rigolo et passionné.

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Après des décennies de nanars, Argento nous offre ici un giallo tout à fait honorable avec une photographie léchée et une bande son électrisante. Il y a quelques lenteurs qui viennent entacher le visionnage mais le tout reste assez plaisant.

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Un film d'horreur assez généreux avec une belle direction artistique, une atmosphère onirique plutôt réussie lors des passages des cénobites et une bonne dose de gore. C'est bien écrit malgré le fait que cela reste classique. L'actrice principale est tête à claques et les autres acteurs sont transparents sans être mauvais. Le plus gros défaut est le rythme puisque les passages surnaturels sont moins nombreux que les passages dans le monde réel et ces derniers sont trop sages en terme de mise en scène. Un film inégal mais avec de grosses qualités.

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Un certain charme se dégage du film grâce à la stop motion. Il y a de chouettes idées visuelles comme le monde des morts ou tout ce qu'implique le contexte de l'Italie fasciste. C'est par contre encore trop niais à mon goût et les passages chantés n'arrangent pas les choses.

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Un slasher dans la moyenne. Gore, fun et réac'. Un plaisir coupable.

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L'idée d'en faire un thriller est bonne mais l'exécution l'est beaucoup moins. C'est plan-plan et l'histoire est déjà vue, le film manque clairement d'identité et de génie. Puis Catwoman m'insulte sans vergogne de mâle blanc privilégié.

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Ce cinquième film est une redite de Scream 4 mais avec des personnages détestables et des défauts inhérents à notre époque (progressisme et boboïsation du cinéma d'horreur). Il reste tout de même assez ludique.

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https://youtube.com/watch?v=NTQQtsaIfpo

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On se plaignait beaucoup des précédents car il n'y avait aucune innovation mais cette fois-ci, David Gordon Green a décidé de faire un film complètement différent. Il a fait de ce Halloween un drame romantique débile pour ados à la Twilight. On s'ennuie au bout de 10 minutes et le rythme ne décolle jamais. Gordon Green a fait le choix de nous montrer 20 minutes d'Halloween pour 1h40 de série télé en plein jour à Haddenfield avec un Dark Sasuke comme personnage principal.