Les meilleurs films de 2023 selon Gandoulfe

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Tout à fait génial! A nouveau on se prend d'un grand intérêt et d'une certaine compassion pour les quelques personnages et leur histoire, malgré le style de plus en plus théâtral du réalisateur. Ici il ne gâche rien en injectant de l'artificialité, mais rend le tout extrêmement intriguant. On est tout simplement rivé à l'écran. Très heureux de se voir passionné par Anderson de nouveau.

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La manière est enfin là - l'image, le son, le découpage - pour charger de sens chaque séquence et chaque brin de psychologie, l'élever. Nolan malheureusement reste têtu dans ses vices, s'obstinant à toujours superposer nombre de détails et twists inutiles pour rabaisser au simple biopic ce qui devrait être - et parfois l'est - un grand mythe. On y est presque et pourtant si loin, de ce film qui sera bon dans son intégralité, ou il n'y aura pas tant à redire.

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Les meilleurs rôles de de Niro et DiCaprio, avec quelques merveilleuses séquences. Mais trop long.

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C'est vraiment sympa au final! Une excellente surprise. Car il y a énormément d'inventivité pour ce genre de production, qui fait beaucoup penser aux derniers films du monde de JK Rowling, Les Animaux Fantastiques. Mais si ces derniers étaient à cheval entre l'imagination excentrique de l'écrivaine et l'ambitieuse épopée dramatique, Wonka prend véritablement partie pour le premier et en devient infiniment supérieur, et aussi plus touchant.
Certes si les bons sentiments dégoulinants sont comme toujours avec ces nouvelles grosses productions au rendez-vous, ce n'est pas sous la forme d'un déluge mais d'une légère bruine dont on aurait pu se passer, mais qui n'est finalement pas si dérangeante.
Wonka lui-même est assez chou, mais il est surtout accompagné d'une galerie de personnages secondaires succulents: Hugh Grant scotchant en Oompa Lumpa malgré une image de synthèse regrettable, une hilarante Olivia Colman, un ridicule chef de police, mais surtout un grand méchant génialement interprété.

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Ce film est un grand et long montage, d'une fluidité et absolue maitrise malgré certaines fautes de goût. Film absolument unique pour son rythme. Mais à quoi bon? La voix-off parle beaucoup mais ne dit pas grand chose, et l'histoire n'a ni intérêt ni originalité après ce petit bout de séquence parisienne. On l'attend, le film avec une telle fluidité mais sans voix-off, laissant les images parfaites parler purement pour elles-mêmes; ce serait un chef-d'œuvre.
Un réalisateur enfoui si profondément dans son propre monde perfectionniste, ou chaque acte a un sens précis, qu'il en oublie que l'intérêt général de la chose contée n'est pas aussi évident pour le spectateur que pour lui-même. Comme avec Mank, son monde gagne en hermétisme.

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Quel plaisir d'entrer dans ce film loufoque et promettant plein de surprises! Et qu'est-ce qu'on se lasse vite quand il retombe sans nulle subtilité dans des thématiques traitées et re-traitées tant de fois qu'il faudrait de la nouveauté dans l'approche! Certes là la nouveauté est esthétique; mais le propos est fade et sans profondeur, et finit par obnubiler tous les dialogues. Dommage.

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Séquence finale merveilleuse, où toute la densité thématique du film fait surface.

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La modernité filmée de manière intimiste; assez touchant.

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Une première heure vraiment excellente; un bonheur pour les yeux, réalisation maitrisée et admirablement rythmée, avec tout ce qu'il faut de lenteur pour moelleusement y rentrer, personnages et enjeux intrigants piquant vivement la curiosité du spectateur qui ne sait véritablement pas où vont l'amener les prochaines heures (ô merveilleux sentiment, rare chez les blockbusters). Mais les enjeux grandissent, ça s'accélère, on quitte le flou mystique pour retourner dans le champ du convenu et de l'attendu. Petite déception.