Les meilleurs films de 2024 selon Romzor

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Une expérience mémorable. Difficile de poser en quelques lignes un avis constructifs qui ne serait pas une accumulation de superlatifs. Les sujets de la vieillesse, des apparences, de la superficialité d’une époque face à une pression dominée par la gente masculine sont tous percutants. Percutant car soulignés par le genre du body-horror, qui oscille du gore au grotesque mais qui vient toujours appuyer le propos. Le duo Demi Moore/Margaret Qualley est tout simplement parfait. Parralèle surréaliste entre une star sur le déclin (mais néanmoins sublime) face à l’arrogance d’une beauté juvénile et énergétique qui se retrouvent à partager le même corps, ou plutôt, la même substance. Cerise sur le gâteau, la photographie magnifique qui ancre l’histoire dans un univers coloré, extravagant et superficiel qui tranche radicalement avec la blancheur immaculée de la salle de bain de l’actrice. (Cerise sur la cerise, références évidentes à Shining et Carrie de Stephen King et à Caen)

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Plus je vieillis, plus j'aime les films qui traitent de l'amour. L'amour ordinaire entre deux personnes évidement mais aussi l'amour parental. J'ignorais que j'aimais aussi les films qui traitent de l'amour de l'Homme. Megalopolis est une fable aux aspects surréaliste, voir onirique mais tellement sublime et complexe qu'il me tarde d'organiser une nouvelle séance pour saisir toutes les subtilités de cette expérience qui, j'en suis persuadé, a marqué ma mémoire de cinéphile sur le long terme.

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Le féminisme peut s'illustrer de manière populaire et médiatique grace à de grosses productions comme Barbie mais ce genre d'oeuvre est bien au dessus, aussi bien en termes de réalisation, de visuels et de subtilité. La progression de l'héroïne, habillement amenée par cette créature de Frankenstein Victorienne, est jubilatoire. Le message est sublimé par cette liberté progressive qui débute dans la découverte du corps et se poursuit dans l'ouverture d'esprit grâce aux livres. L'héroïne s'extrait des contraintes imposées par les figures masculines pour se découvrir. Au delà du message, le film est aussi une prouesse visuelle avec ses décors et costumes colorés dans cet étrange univers rétro-futuriste. Emma Stone est brillante et incarne avec passion ce personnage fou.

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Terrible contraste entre cette maison qui pourrait s'apparenter à celle d'une famille Allemande aisée quelconque et cet horizon terrifiant où se dresse les miradors, les fils barbelés et cette fumée constante. Parallèlement à ces petits tracas du quotidien, c'est le sons permanent hors champ qui vient glacer le sang. Hurlements, ordres, cris, coups de feu ... Une horreur qui vient trancher radicalement avec ce qui nous est présenté à l'écran. Une histoire vraie et pourtant si irréaliste qu'inhumaine.

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Avant d'être un film d'anticipation sur une catastrophe éminente aux USA vu le contexte politique actuel, c'est avant tout un magnifique hommage aux journalistes de guerre qui risque leur vie pour informer. Les scènes d'actions sont spectaculaires, notamment la dernière qui est simplement bluffante. Un déchainement de violence qui permet d'apprécier la paix relative actuelle dans nos pays occidentaux.

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Passé la surprise d'une comédie-musicale que la bande-annonce n'annonce justement pas annoncé, j'ai été enchanté par cette histoire plus complexe que ce genre pourrait l'annoncer. (et je parle bien du genre du film). Au delà de musique entêtante sur de très belles chorégraphies parfaitement intégrées au récit c'est une histoire sur l'Homme, qui ne change pas sa nature profonde quelque soit le sexe. C'est une histoire sur l'Amour et la Violence qui semble indissociable.

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Je ne pensais pas être séduit à ce point pour un film qui traite d’une intrigue religieuse à huit clos. Pourtant, l’incroyable performance de Ralph Fiennes, la photographie magnifique et l’intrigue riche en rebondissements inattendus fait de ce film une très belle expérience de cinéma. Le progressisme opposé à la tradition est habillement amené, via les paroles de notre doyen qui associe à la Foi le doute. Doute quant à ses capacités, quant aux intentions des autres, quant à la sacralisation des dogmes, quant à l’avenir d’une organisation (aussi sectaire soit-elle). Même la conclusion, qui m’a dans un premier temps rebuté, s’avère être fidèle au message proposé par le réalisateur Edward Berger.

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Je n'ai jamais lu le roman et n'ai vu aucune adaptations. Je suis donc vierge de Dumas. Aussi, difficile de dire si j'ai été conquis par l’œuvre ou par son adaptation. Pourtant, même si cette histoire est une merveille dans le domaine de la vengeance, c'est bien l'incroyable performance de Pierre Ninet, accompagnée de son casting solide, qui m'a captivé. Une très belle photographie sur un rythme sans aucun temps mort malgré ces presque 3h00.

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L'univers de ce film est atypique en cela qu'il mélange de nombreuses thématiques et univers : l'homosexualité, le bodybuilding, le patriarcat sur fond d'années 80, d'armes, de crimes et de surréalisme. Un patchwork de sujets qui se rassemble autour de ces deux femmes, blessées par la vie mais qui essaient grâce à leur amour naissant de surmonter ces obstacles. Nos deux protagonistes sont excellentes et je suis ravie de découvrir un Kirsten Stewart fabuleuse dans son rôle accompagnée d'une Katy O'Brian tout aussi impressionnante.

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La naissance des social clubs de bikers. Où comment des passionnés, rejetés des milieux conventionnels se retrouvent autour d'une passion. Celle de la liberté sur fond de bières, de rock'n roll, de nanas et bien sur de grosses cylindrées, customisées à souhait. Boyd Holbrook joue parfaitement ce bad-boy taiseux accompagné d'un Tom Hardy toujours aussi charismatique. Quant à Jodie Comer, elle incarne à merveille le spectateur lambda, qui peine à comprendre ce milieu.