Les meilleurs films de 2024 selon Thomas M.

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L'impression de redécouvrir les bruits du monde réel en sortant de la salle, complètement vidé par cette expérience terriblement anxiogène. Mais au-delà de son efficacité sensorielle, le dispositif est brillant. C'était l'une des voies encore inexplorées dans le traitement de l'horreur indicible que représente ce fragment de notre histoire, Glazer l'a empruntée avec autant de maestria que d'humilité.

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2001 : A Fly Odyssey to Mulholland Drive

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D'abord revigoré par la fougue d'un Zemeckis que je croyais perdu, avant que mon coeur ne chavire complètement devant ce montage qui tour à tour saisit et conjure la fuite du temps.

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L'occasion de rappeler à quel point Sean Durkin est l'un des cinéastes américains les plus sous-estimés de sa génération.

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Un Shyamalan malicieux qui joue avec les codes du thriller et du film d'évasion tout en taquinant les spectateurs trop fiers d'avoir toujours un coup d'avance... Toujours fan.

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Pour le jusqu'auboutisme de son dispositif de mise en scène "vidéoludique" qui libère la caméra semblant parfois se détacher du personnage principal, comme guidée par un joueur invisible émerveillé par le game design.

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Le meilleur film de son auteur, porté par un bon casting et une BO excitante (bien qu'inférieure aux sommets atteints par Trent Reznor et Atticus Ross chez Fincher, évidemment).

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Riche en fan service, certes, mais l'affaire est rondement menée tout de même. Le climax est tétanisant et la scène jouant sur la gravité pour capitaliser de façon nouvelle sur la peur du sang acide des xénomorphes valent à eux seuls le détour par les salles obscures.

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Petit film de grand maître sur la lâcheté et la culpabilité. Eastwood demeure précis et frappe encore juste à défaut de se montrer aussi ambitieux et bouleversant que dans ses grandes années.

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L'élève brillante au premier rang des cours d'Apichatpong Weerasethakul. Très hâte de la voir s'émanciper de son influence écrasante, mais ce premier film reste une belle surprise. Un petit faible pour l'ouverture et les nuits bleutées de Mumbaï, paradoxalement plus envoûtantes que l'escapade exotique de la deuxième partie.