Les meilleurs films de gangsters selon Mogadishow

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Coppola a réinventé le film de gangsters et la mafia au cinéma le plus simplement du monde : en écrivant une tragédie familiale dont le crime organisé n’est que le cadre.
Mais ce faisant, il a montré à Hollywood à quel point les dynamiques de pouvoir et les interactions personnelles étaient capitales dans la compréhension d’un univers.
Indétrônable.

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Le meilleur Scorsese. Un « moins bon film » que le Parrain mais un meilleur film de gangsters tout simplement parce que sa forme épouse parfaitement son fond.
Au récit classique du gangster ambitieux, Scorsese préfère une bombe stylisée aux musiques et dialogues explosifs, avec un casting légendaire, Pesci en tête.

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Si la famille reste centrale, Coppola s’enfonce plus profondément dans l’exploration du fonctionnement de la Mafia et ses méandres. Prodigieux.

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Une tragédie quasi-documentaire sombre, cruelle et fabuleuse. Une ascension grandiose vers une déchéance vertigineuse, l’histoire de la Mafia à Vegas.
Le plus classe de tous les Scorsese et le meilleur rôle de Sharon Stone.

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Les gangsters ou des travailleurs comme les autres. Un polar poisseux, sombre et désespéré qui remise définitivement au placard le costume du gangster classe et héroïque.

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Les gangsters en Amérique, leur mythologie et son envers brutal.

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Tous les codes du film de tueur à gages et de gangsters sont là, mais réécrits et mis en boîte avec une classe, un style et une intelligence des plus kiffantes.
Mention spéciale à la bande-originale.

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L’éducation d’un petit voyou ou la naissance d’un gangster.
A la fois réaliste et poétique, brillant et ironique, on assiste au couronnement d’un immense acteur sous la tutelle d’une légende.
Impressionnant au point que les Américains, pourtant fans, n’ont jamais osé le remake.

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L’histoire d’un double choc culturel : entre les mafieux américains et les yakuzas d’abord, entre Kitano et Hollywood ensuite. Singulier et efficace.

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Voilà l’histoire : si on se met à considérer Jackie Brown ou Pulp Fiction comme des films de gangsters, les bobines comme The King of NY n’existent plus dans des tops comme celui-ci et ils doivent exister.
Roi sans couronne aux sujets loyaux, Frank White sème la mort parmi les gangsters, qu’ils soient mafieux, flics ou maires, sans jamais pouvoir unifier ce royaume qui lui file entre les doigts.
Un rappel étincelant de la grandeur de Christopher Walken.

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Pour moi, l’un des grands plaisirs du cinéma, c’est la découverte d’un univers dont j’ignore tout par une immersion en profondeur. Des films de gangsters russes, on en a évidemment déjà vus mais c’est en découvrant le Cronenberg et sa reconstitution soignée qu’on s’aperçoit à quel point ils étaient à côté de la plaque et pétris de clichés.
Un grand polar sombre et violent, porté par un Viggo Mortensen qui n’aurait pas volé un Oscar pour sa perf.

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Le crépuscule des vieux. Et des D.ieux. Qu’ils soient acteurs ou gangsters. De Niro, Pacino, Pesci, Keitel.
Un voyage mémoriel dans la filmographie de Scorsese et une fresque testamentaire de l’Amerique à travers le parcours d’un gangster de l’ombre de 1950 à nos jours.
Captivant et mélancolique.

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Un des Coen les plus sous-côtés sans doute parce qu’à la fois ultra-codifié et atypique comme jamais, hollywoodien et singulier.
L’un des meilleurs rôles de John Turturro, un acteur qu’on kiffe toujours.

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Strictly Criminal suit à la virgule près le schéma narratif classique du film de gangster et, à ce titre, serait donc parfaitement oubliable.
MAIS Johnny Depp livre une performance prodigieuse, hypnotique, sa meilleure après Jack Sparrow. Il crève l’écran dans le rôle carrément flippant du psychopathe en chef.

Annotation :

Gangsters, voyoux et magouilleurs se croisent dans ce polar anglais classique parmi les classiques.
Tout ce petit monde est bien dur à distinguer car ils ont un point commun : ce sont tous de pauvres types.
Le grand chef d’œuvre Tarantinesque de Guy Ritchie derrière lequel il courra sans succès une partie de sa carrière.
Mais peu de films peuvent se vanter d’être encore aussi kiffant de 25 ans après leur sortie. Mention spéciale pour Brad évidemment.