Les meilleurs films de Gaspar Noé selon Corus

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Moyen-métrage et préquel de "Seul contre tous" focalisé sur la relation malsaine d'un boucher chevalin qui aime un peu trop sa fille handicapée.

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Lors de sa diffusion au Festival de Canne 2002, les critiques et spectateurs furent scandalisés par la violence du film et sa scène de viol interminable (+/- 10 minutes)
La caméra virevoltante dans tous les sens, les flash lumineux et le montage non conventionnel ont tendance à rendre le premier visionnage de ce film difficile voire confus.

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Les relations conflictuelles des personnage, l'utilisation à outrance de split-screen et de flash lumineux rend ce film sensoriellement exténuant.

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Clip musical à caractère pornographique réalisé pour le groupe "Placebo" filmé par Noé en 1 plan séquence d'un peu plus de 3 minutes dans lequel des partouzeurs se font plaisir. Ambiance chaude et rouge (la même qu'on retrouve dans "Love in motion" et le court-métrage pour "Destricted").

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Séance d'hypnose. La premières partie dirigée par un homme est flippante. On nous demande de faire des choses idiotes seul devant son écran. A force de fixer dans les yeux ce type bizarre en train de nous engueuler, l'expérience tourne au bad trip (l'image de son visage s'est déformée jusqu'à ressembler à quelque chose de monstrueux, une sorte de visage dégoulinant).
La 2e partie est beaucoup plus douce et planante. Connaissant le cinéma de Noé, au moment où l'hypnothérapeute demande au spectateur d'écarter ses jambes, je m'attendais au pire...
Je suppose que pour être sensible à ce genre de contenu il faut savoir et accepter de se laisser aller.

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Un gros trip de plus de 2h sur fond de relation fraternel qui frôle l'inceste. On y retrouve les thématiques principales qu'abordent généralement Noé dans ses films : drogue et sexe.

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Une jolie histoire d'amour qui conjugue à l'écran sentiments et sexe, sans tabou.

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Dans le montage original, le drame vécu dans la première partie du film par Alex, Marcus et Pierre permet de rendre le spectateur plus empathique envers ces 3 personnages lors des dernières scènes.
Le nouveau montage, appelé "Inversion intégrale" inverse cette tendance ce qui rend la première partie moins efficace, mais la seconde plus ordonnée.

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Clip musicale réalisé pour le DJ Sebastian, qui lors de sa sortie a créé une polémique, car on y voit une enfant d'une dizaine d'année habillée et danser comme pourrait le faire une femme adulte. En faisant abstraction au côté (trop) provocateur, le clip n'en reste pas moins musicalement et visuellement entrainant.

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Clip musical réalisé pour Arielle Burgelin. Noé se fait plaisir en faisant tournoyer sa caméra dans tous les sens. Technique qu'on retrouvera 3 ans plus tard dans "Irréversible" et dans "Enter The Void" en 2010.

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Noé film la mannequin et actrice Eva Herzigová pour le grand journal de canal+.
"Eva" est divisé en 3 segments d'environ 2 minutes chacuns. Dans le premier, le réalisateur use et abuse de l'effet stroboscopique jusqu'à provoquer la nausée chez le spectateur. Dans les 2 suivants, la lenteur, l’éclairage et la beauté de cette femme Tchécoslovaque fait qu'il s'y dégage quelque chose glamour, sensuel et sexy.

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Ambiance de combat de chiens : l'homme en rut et au masque de canidé doit combattre ses pulsions bestiales afin d'avoir la présence d'esprit d'enfiler une capote malgré cette croupe tendue vers lui qui l'enivre.
Ce court métrage pornographique a été réalisé dans le cadre de la lutte contre le sida.

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Clip de musique réalisé pour Animal Collective, un groupe de musique rock expérimental. On y voit l'ombre d'une femme affamée manger goulument une mangue qui m'a l'air beaucoup trop fibreuse à mon gout. Quitte à faire dans la métaphore porno, elle aurait dû aller jusqu'au bout du délire et récupérer le jus de son visage avec ses doigts, puis le manger, au lieu de s'en débarrasser d'un simple revers de la main.

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Clip musical réalisé pour Bone Fiction en un seul plan séquence. La voix de Zita Lotis-Faure m'est tout bonnement insupportable.

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20 minutes de mauvais gout dans lesquelles Noé s'amuse avec ses effets de caméra habituelles : caméra virevoltante, effet stroboscopique, lumière tamisée rouge, la même que dans son clip "Love in Motion" qui avait été tourné pour le groupe de musique Sebastian.
Le segment réalisé par Noé n'est qu'un vulgaire et sordide porno sur lequel a été superposé des effets visuels nauséabondes. Ce court-métrage n'est ni provocateur, ni subversif, ni excitant, il est juste mauvais et sans intérêt.

Annotation :

Le seul intérêt de ce court-métrage est son twist final amusant.

Annotation :

Court-métrage qui heu... dans lequel un euh... homme sous benzodiazépine et qui euh... est atteint d'euh... d'incontinence verbal et qui heu... s'écoute parler.