Les meilleurs films de guerre selon DanielO

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Evidemment pas un "film de guerre" à proprement parlé, mais tellement nécessaire...
Comment et pourquoi la Shoah, au moment même où l'humanité est à son apogée?

Annotation :

Film très sombre et angoissant, hanté par l'ombre oppressante de la guerre.
Une oeuvre qui va bien au-delà du simple manifeste pacifiste avec des questions ô combien d'actualité comme l'euthanasie ou plus généralement du rapport au corps et à la souffrance.
Un film à voir, ne serai-ce qu'une fois...

Annotation :

"Un rossignol qui chante entre deux bombardements ; un homme hagard, perdu au milieu d’un champ de ruines, là où était sa maison, à la recherche d’un petit clou, d’une petite flamme ; Ivan, qui tente avec obstination d’atteindre l’autre rive, invisible… "

Annotation :

Le massacre perpétré à Nanjing durant la guerre sino-japonaise en 1937 est assez méconnu chez nous.
Tourné dans un noir et blanc sublime lui donnant un lyrisme poétique assez inattendu, le film évite brillament les écueils manichéens du genre.
Douloureusement beau.

Annotation :

"Transgression", c'est le mot qui m'est venu à l'esprit dès le début du film.
La guerre est une transgression des lois de la nature, donc de la vie. L'homme, seul espèce vivante capable de tuer par une simple vue de l'esprit...

Annotation :

Première séquence, premier plan: la place de l'Etoile à Paris, vide, avec soudain une fanfare allemande qui s'avance, ouvrant la marche des troupes allemandes.
Image oppressante qui résume à elle seule l'occupation et l'indicible humiliation de la collaboration.
Jean Pierre Grumbach, qui prit le nom de Melville lorsqu'il entra dans la résistance, nous offre un film essentiel pour le devoir de mémoire, un des plus beau du cinéma français.

Annotation :

Un film bouleversant, inspiré du massacre d'Oradour, réalisé avec une grande sensibilité et interprèté par des acteurs prodigieux (Philippe Noiret et Romy Schneider).
Le vieux fusil a sucité une vive polémique et a profondément divisé la critique de part son parti pris sur le processus de guérison par la vengeance.
Me revient en mémoire le témoignae de mon voisin, qui de retour du front russe demande un morceau de pain à une allemande qu'il croise sur son chemin. Celle-ci lui répond: "J'ai perdu mon mari et mes deux fils. Vous pouvez tout me prendre, plus rien n'a désormais d'importance pour moi". C'est celà aussi la guerre.
Comment guérir d'une telle blessure?

Annotation :

La guerre vu de "l'autre côté", celui des vaincus.
Un film en clair-obscur emprunt de mélancholie et de tristesse. Un hommage saississant à ces héros d'une bataille aussi absurde qu'inutile.
Aux vainqueurs la gloire des livres d'histoire, aux vaincus les lettres perdues...

Annotation :

"Nous sommes en 1919 au cœur des plaines hongroises. La république des conseils vient d’être écrasée. Dans une ferme isolée, un jeune partisan est recueilli par deux paysannes et le mari de l’une d’entre elles, soldat de l’armée régulière. Autour d’eux rôde un officier de gendarmerie.
Les rituels d’humiliation, les rapports de pouvoir et l’absurdité d’une confrontation qui ne mène qu’à une victoire dérisoire, sont ici analysés brillamment, dans une mise en scène de plus en plus stylisée qui annonce déjà l’esthétique des plus grands films de Jancsó, tels que Psaume Rouge ou Elektreia."

Annotation :

Un film qui me fait pensé à ces soldats dans les tranchées, épopée d'un équipage sous-marinier allemand vivant en huis-clos dans leur tombe d'acier.
Un film fort et réaliste qui s'attache à la psychologie des personnages et d'une maîtise technique remarquable.