Les meilleurs films de John Carpenter selon GrievousLord

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Sans surprise, sa masterclass intemporelle de tension et de body-horror se retrouve en tête de classement. Un des rares films à m'avoir traumatisé adulte. Si bien pensé dans ses hors champs que même après moultes revisionnages, on découvre toujours de nouveaux indices pour créer de nouvelles théories sur la trame et la signification de l'histoire. Preuve irréfutable du génie et de l'emprise que ce film a sur nous.

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Si je pense que Carpenter n'a fait qu'un seul chef d'œuvre, ses autres films n'en sont pas moins extrêmement intéressants. C'est le cas de celui-ci. Réflexion absolue sur le rapport du public et l'Art, du spectateur et de la diégèse des films, sa folie brute mais subtile apporte ses lettres d'or au genre de l'épouvante. Pulp mais moderne, enragé mais savant, In the Mouth of Madness est un hommage aux récits d'horreur à la Chair de Poule, mais surtout une descente aux enfers inoubliable.

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Très surpris de la puissance du film, je suis étonné de ne pas le voir plus souvent cité. Clairement une des meilleures réalisations de Carpenter, toujours dans cette ambiance horrifique à la Stephen King, dont c'est une adaptation directe. Vraiment réussi, le métrage trouve sa force dans un rythme très bien pensé, une histoire sans détour alors qu'il s'agit de son film le plus long. Tout paraissait casse-gueule, mais Carpenter montre encore une fois qu'avec ses compositions musicales, ses cadres et un peu d'imagination, même une voiture peut faire faire des cauchemars.

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They Live est une sorte de paroxysme de la carrière de Carpenter, vif dans sa critique politique, pulp et attendrissant, très intelligent et possède un final inoubliable. Le nombre de clin d’œil et de détails ultra bons tout au long du film sont ahurissants pour l’époque. L'action est trop cool, le film est vraiment beau et les personnages oscillent entre série B d'action des 80's et figures révolutionnaires de cette base de la pauvreté contre ces hautes sphères politiques. Un vrai bonheur, que je revois à la hausse !

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Très complexe d'approcher ce film une première fois, il ne m'avait d'abord que peu convaincu. 1 an plus tard, après avoir plongé dans la culture asiatique, je peux affirmer adorer la fresque pulp au possible qu'est Big Trouble in little China. Monument incandescent, hommage vibrant et plein d'amour aux films de combats wu-xia pian et bien d'autres choses encore ! Des visuels au top de ce qui se fait, des décors et costumes absolument jouissifs et un univers délirant.

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Premier véritable film de Big John, Assaut on Precint 13 est un de ses plus intéressants à analyser. Il traite du rapport de force exercé entre des groupes d'individus (ici un gang et les forces de l'ordre) qui se rejoignent dans leur violence, pourtant censés être opposés et différents. L'homme est un loup pour l'homme. Huis-clos malin et surprenamment violent, Assaut est bien fait, Carpenter y gère l'espace comme un dieu, on comprend tout à tout moment. Les deux protagonistes font parti de ses meilleurs personnages, écho évident aux films de George Roméro par ailleurs. On dira que les coups de feu ne sont pas assez puissants pour qu'on en ai peur, mais la tension est là.

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Du haut de son statut cultissime, Escape from NY est un ovni du cinéma bis, que l'on pourrait penser fauché, mais qui décuple les moyens pour nous immerger dans cette prison sans limites. C'est cela en fait, une véritable expérience d'immersion, aux côtés d'un héros qui va vivre des évènements qui sont comme lui, totalement over the top, dans une aventure pulp et purement jouissive. A deux doigts du nanar, le film parvient à rester du bon côté en s'assurant une certaine rigueur dans la forme. Malgré une grosse perte de vitesse au milieu et quelques éléments un peu pétés, il s'agit d'un super film qui s'assume à fond.

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Le premier slasher de l'Histoire, on va pas vous la refaire 100 fois. Oui, Halloween est un pionnier de mise en scène. C'est d'ailleurs là sa grande force : l'exécution des scènes est vraiment intelligente, le Mal est hyper présent et joue avec le spectateur dans ses attentes, dans l'espace. Sauf que pour être honnête, c'est tout ce que je lui trouve. Les acteurs sont bons mais les personnages peu intéressants. Le psychologue est génial, mais ses scènes viennent crever le rythme du film. Après tout c'est normal, le film est à propos du mal et de lui uniquement. Mais il lui manque quelque chose pour être aussi bon que tout le monde le dit.

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Ouverture d'une période de liberté pour Big John, ce Prince des Ténèbres fut ma porte d'entrée sur son cinéma. Epoque politique, fauchée mais inventive pour Carpenter, mais personnellement, celle que j'apprécie un peu moins. Néanmoins, le principal du film fonctionne extrêmement bien. Le ton, l'ambiance, portés par la musique, les effets spéciaux, le message plein de cruauté et de pessimisme, marquent au fer rouge nos esprits. Certainement le plus noir de tous, ce film dérange beaucoup, ce qui fait de lui tout sauf un élément mineur. On regrette cependant un rythme vraiment peu maîtrisé, surprenant de sa part, ainsi que des personnages plus interchangeables que jamais.

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Au vu de sa réputation, je m'attendais à un gentil navet, une production lisse et morne. Que nenni. Certes en déca de ses précédents films, Village of the Damned sait quoi mettre en avant et avec pertinence, pour que le spectateur se retrouve constamment confronté à une peur à laquelle il ne s'attendait pas. Sa narration est décousue, avec pas mal de fast forward, ou l'on assiste à la vie difficile de ce petit village par épisodes. C'est assez malin, ainsi le film évite des écueils évidents, ainsi que de plomber son rythme. Après, je reconnais qu'il manque de tension et d'inventivité vis-à-vis des autres classiques de Carpenter, mais sans son nom au générique, la critique n'aurait pas été si vilaine. Mention honorable pour les personnages, que j'ai beaucoup aimé.

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Une continuité intéressante de Halloween mais surtout le portrait d'un paysage tout en nuance de lumières et couleurs, voici ce qu'est The Fog. Une palette de personnages assez sympathiques sans jamais crever le plafond, une histoire qui tient sur un post-it, une réalisation bien moins inventive que ses deux prédécesseurs. Mais c'est aussi un des plus beaux tableaux de Carpenter, avec des créatures magnifiques. Le film n'a pas pris une ride. Une aura de conte fantastique qu'on transmet autour d'un feu, le plus important donc !