Les meilleurs films de l'univers Star Wars selon Dorhius

Annotation :

La fin du début.
La tragédie Shakespearienne tant attendue, tant redoutée. La fracture entre 2 frères, pire que Mufasa et Scar. Le dénouement de cette pelote de laine au bout de laquelle, au bout du fil, ne triomphera que le Mal qui avait déjà tout anticipé.
Les dés sont pipés, et on assiste à la chute inexorable de ces personnages qui nous sont chers, et dont on connaissait pourtant déjà le destin funeste.
Des émotions qui crèvent le plafond, une bande-son comme on en a rarement entendue, des combats époustouflants, des tirades inoubliables...
L'art du cinéma en lui-même. La science-fiction à son apogée.

Annotation :

La plus grosse des surprises. Une des plus grosses claques cinématographiques.
Poignant, épique, porteur de messages, mais surtout triste et violent.
Une frasque de ce qu'est réellement la Guerre dans les Etoiles. Cruellement belle.
C'est redécouvrir Star Wars.

Annotation :

Le plot-twist le plus célèbre du cinéma.
C'est se retourner sur son fauteuil, regarder son père et s'exclamer "Mais non ?!?!?!"
C'est assister à la consécration d'une mythologie que l'on ne pensait pas se développer au-delà d'un seul film.
C'est créer une des plus grosses attentes pour une suite au cinéma que l'on ait jamais vue.
C'est créer une légende dans l'antagoniste le plus célèbre du cinéma, Dark Vador.

Annotation :

La base de ce qu'il adviendra ensuite de The Clone Wars.
C'est créer un peplum intergalactique, des intrigues sous-jacentes et différents niveaux de lecture dans un film pour enfants.
C'est créer "Space Jesus" dans la peau d'Obi-Wan qui chasse bien vite le mythe du vieux Ben Kenobi rongé par les mites.
C'est faire rire Internet jusqu'à de nos jours avec des phrases absolument rocambolesques.
C'est créer des personnages féminins forts qui feront rêver les petits garçons.

Annotation :

Le big bang.
Le début de tout. Un projet fou duquel si on retire la musique, l'ambiance se perd. C'est des acteurs inconnus, un réalisateur ayant à peine fait ses preuves.
C'est prendre le monde du cinéma et lui faire le plus beau des high-kicks possibles et imaginables.
C'est créer la science-fiction, la vraie, le space opéra.
C'est s'inscrire dans la légende, dans la culture populaire.
C'est faire comprendre au monde qu'il n'avait encore rien vu.

Annotation :

La fin du tout.
Conclure une des meilleures trilogies du cinéma n'est pas une mince affaire, surtout quand tout le potentiel du genre de la science-fiction repose dessus jusqu'à sa sortie. C'est s'acquitter de la tâche avec brio.
C'est créer un antagoniste toujours plus vilain que le précédent dans les règles de l'art.
C'est des scènes mythiques et des combats d'anthologie malgré des chorégraphies au sabre laser peu dynamiques (bien que réalistes).
C'est offrir la plus belle des rédemptions qui soient.
C'est concrétiser des héros connus de tous dans le folklore moderne qu'est la pop culture.

Annotation :

La conclusion d'une part de ma vie.
C'est voir 2 fois le film parce qu'on est l'un des rares à l'avoir apprécié, malgré ses trop nombreux défauts et incohérences.
C'est voir un cast qui a reçu de la haine gratuitement avoir droit à une jolie conclusion qui sent bon le film familial, ce que Star Wars est tout de même à la base.
C'est mélanger les générations et faire découvrir Star Wars aux plus jeunes, et leur apporter leur conclusion à eux.
C'est kiffer jusqu'à la dernière seconde parce que d'un côté, c'est une petite partie de nous qui meurt sur ce grand écran, quand cette saga se clôture...

Annotation :

Il faut relancer la machine.
Il faut montrer les prémices de l'univers si célèbre.
Il faut faire naître l'ange de la mort dans la peau du sauveur.
Il faut créer l'Elu... Il faut apporter l'Espoir.
Il faut faire attention, car "there's always a bigger fish".
Il faut créer l'un des antagonistes les plus intrigants et les plus stylés de l'histoire pour le faire disparaître dans un claquement de doigts... son thème musical est génial. Et cet homme reviendra, sous la plume d'un auteur différent, qui saura lui consacrer sa légende.

Annotation :

L'objectif, c'est de faire du Harrison Ford sans Harrison.
Au final, c'est une réussite un peu mitigée, mais qui fait office de Western spatial agréable, dont l'humour fait mouche et dont le jeu d'acteur est très qualitatif.
C'est découvrir le duo le plus connu de la galaxie sur 12 parsecs, entre un contrebandier et un gros poilu affectif.
C'est l'origin story du voleur le plus charmeur du cinéma.

Annotation :

C'est mon premier Star Wars au cinéma. C'est une émotion intense.
C'est réchauffé, ça évite les risques. Légèrement agaçant sur ce point, on lui donne le gage du débutant, sous ce nouveau patron qu'est Disney, et on est heureux de retrouver la saga sur grand écran.
C'est nostalgique et ça croque la tragédie.
C'est un casting de folie, des musiques superbes, une photographie agréable.
C'est un petit pas vers l'avant pour peut-être après mieux se projeter en vitesse lumière.

Annotation :

C'est un crash dans le vide spatial. C'est d'ailleurs la meilleure allégorie du vide spatial.
Plus objectivement, le film est agréable et sympa à suivre, mais l'écriture est mauvaise et rend le tout parfois difficilement digeste.
Le casting fait un travail monstre pour rattraper le tout, la musique orchestrale aussi, et visuellement c'est exquis... mais le mal est fait.
Malgré certaines scènes excellentes, le récit s'effondre sur lui-même en faisant un tour en absurdie, en abolissant ses propres règles sans préalable et en battant à plate coutûre le record d'erreurs scientifiques visibles à l'écran, et ce 100 fois plus que tous ses grands frères réunis.
Un spectacle pas affigeant du tout mais qui donne de quoi rager, quand on sait les attentes qui étaient portées par ce film... qui se contente lui aussi, encore une fois, de faire du réchauffé et de faire disparaître un idole de ma jeunesse.