Les meilleurs films de la saga Gamera selon Exca1

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-- ERE HEISEI N°2 -- Plus sombre que son prédecesseur, que ce soit en termes de ton ou visuellement d'ailleurs, le film pourrait presque s'apparenter à un film d'horreur (comment ne pas penser à tous ces moments dans le tunnel du métro). Le film devient ensuite de plus en plus grandiose, et pour ça, on peut noter que le film met particulièrement à contribution les jeux d'échelle, des "petits" Légion jusqu'à certaines attaques démesurées, même par rapport à la moyenne des films de kaiju.

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-- ERE HEISEI N°1 -- Pour ses 30 ans, Gamera refait surface pour la 1ère fois de l'ère Heisei. La mise en scène prend évidemment un coup de fouet et les moyens sont mis (contrairement aux derniers films de l'ère Showa) et comme d'hab, ceux qui en profitent sont les costumes, les maquettes et la destruction.
Pas de temps à perdre avec ce reboot, au lieu d'avoir la traditionnelle formule du monstre qui envahit la planète dans le 1er film avant de devenir plus ou moins gentil, Gamera part direct en VS avec Gyaos. Une valeur sûre mais qui permet de profiter de la verticalité induite par le monstre volant.
Le film est également plus terre-à-terre que beaucoup des précédents films de la série où on partait pas mal dans le fantastique ou la SF.
Petites infos cool à noter, Kazunori Ito au scénario et Shinji Higuchi directeur des effets spéciaux (respectivement grand collaborateur de Mamoru Oshii et réal de Shin Ultraman ainsi que grand poto d'Anno qui réalisera avec lui Shin Godzilla).

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-- ERE SHOWA N°3 -- Toujours dans les traces de Godzilla et 1 an après la sortie de La planète des monstres, ce film a clairement pour cible les enfants. L'enfant héros, le Gamera justicier qui vient sauver les humains de la menace de Gyaos. Même la musique de fin cache pas ses intentions à ce niveau.
Pourtant, le film hésite pas à être gore à certains moments, il y a un peu de sang, peut-être que le but était de faire plus mature que Godzilla qui devenait carrément enfantin au même moment avec Minizilla. On sent qu'on a passé un cap en termes de moyens employés, plus de maquettes, plus de destruction, Gamera est là pour s'installer dans le temps.

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-- ERE SHOWA N°6 -- Toujours dans la formule bien huilée du film de VS pour enfant, la seule nouveauté que va apporter Gamera vs Jiger à la série est que cette fois, Gamera aura également besoin d'être sauvé à son tour. S'en suit tout un arc particulièrement débile où on se croirait dans Mario et Luigi Voyage au centre de Bowser.
A noter la fin particulièrement glauque quand on prend un minimum de recul avec les enfants d'abord traumatisés puis joyeux 2 secondes après et toujours cette musique chantée par des enfants qui contraste avec ce qui se passe à l'écran (pour rester vague et pas spoil).

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-- ERE SHOWA N°1 -- Avec ce 1er film, on a clairement une volonté de capitaliser sur le succès de Godzilla. Alors que Godzilla existe depuis 9 ans, Gamera fait le choix de recracher la formule du 1er avec un film d'invasion où il faut arrêter la créature. La repompe est tellement apparente qu'on peut tracer des parallèles : l'armée essaye d'arrêter Gamera en envoyant un voltage énorme dans des lignes électriques, le zoologiste qui trouve dommage pour la recherche de tuer le monstre, est-ce que le monstre est méchant... Tout y est.

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-- ERE HEISEI N°3 -- Dernier film de la trilogie de Kaneko, celui-si s'intéresse plus aux conséquences sur les humains des combats entre les monstres. Cela se traduit par des désirs de vengeance envers Gamera ainsi qu'une plus forte emphase sur la présence humaine pendant les combats. Plus de plans à taille humaine, quelques plans faisant coexister monstres et humains... Ce que le film peut se permettre puisqu'il a opéré une transition vers la CGI. Un final très orienté vers les intrigues humaines dans un premier temps avant un final spectaculaire et plus gore que jamais dans la série.

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-- ERE SHOWA N°2 -- Inévitablement, après la découverte du monstre, le film suivant est un film de VS (et comme tous les suivants de l'ère Showa). Dès ce 2ème film, la série est en couleur et comme pas mal de films Godzilla, l'histoire est pas écrite autour de Gamera, excepté pour le McGuffin qui fait le lien avec lui.
Petit supplément black face à la King Kong contre Godzilla aussi.

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-- ERE SHOWA N°4 -- Début du recyclage chez Gamera, dès le 4ème film et ça y va de manière violente. Entre un énorme flashback de 10 minutes et des plans issus du 1er film (le seul en NB pour rappel donc très flagrant) et un monstre que l'on voit vraiment en action que les 10 dernières minutes, le film ne dure qu'1h20 et pourtant, il peine à atteindre cette durée avec un espèce de film d'aventure SF pour enfant où la suspension d'incrédulité est inexistante.

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-- ERE SHOWA N°5 -- De la même manière que le film précédent, un film enfantin avec cette fois-ci un trio d'enfants qui va vite devenir un duo, et encore une histoire d'extraterrestres (ce qui donnera lieu à une séquence lunaire où les enfants décollent avec le vaisseau). Pourtant, le film est plus gore que jamais avec du découpage de membres et une mort de Gyaos assez cruelle.
Pas grand chose à dire en dehors de ça, on est dans la continuité des films précédents avec cette fois-ci, une morale bateau dite par un des gosses à la fin, peut-être le dernier ingrédient qui manquait à cette saga pour bien rentrer dans ce carcan de film pour enfant justement, en plus de tous les deus ex machina en mode pouvoir de l'amitié, Gamera qui fait des trucs ridicules genre le tourniquet sur une barre etc
Par contre le fond vert arraché faut pas déconner les mecs.

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-- ERE SHOWA N°7 -- Le studio Daiei étant en difficulté (il sera en banqueroute plus tard dans la même année), on peut deviner facilement à quoi s'attendre avec ce film. On évite soigneusement de montrer les monstres pour pas dépenser de l'argent, peu de décors et surtout, une sponso avec un parc aquatique qui sera présent pendant une grande partie du film. Il est même d'ailleurs très intrusif, c'est la 1ère chose qu'on voit après le prologue et puis on profitera bien pour montrer tout le parc, notamment dans une course-poursuite qui prendra bien soin de passer par plein d'attractions.
On est clairement en bout de course, rien de nouveau est apporté à la formule et le manque de moyens fait qu'on peut pas vraiment profiter des monstres, l'intrigue est très orientée vers les humains (plus que dans l'écrasante majorité des films de kaiju que j'ai pu voir pour l'instant en tout cas).

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-- ERE SHOWA N°8 -- Une banqueroute et un rachat plus tard, Gamera est de retour après 9 ans d'absence. Néanmoins, ça ne signifie pas un grand retour pour le monstre qui réapparait dans le film le plus fauché de la série.
Dès l'intro, tout ce que l'on voit pendant plusieurs minutes sont des concepts arts dans lesquels on fait les plus beaux mouvements diapo mais ce n'est qu'un prélude à la suite puisque les apparitions des monstres ne seront que des archives. Ce n'est pas une blague, le film fait un défilé de TOUS les combats VS de tous les films qui viennent couper le récit abruptements. Allez si, il y a bien 2 plans à la fin avec Gamera qui ont été tournés à l'occasion, quasiment inerte avec de magnifiques reflets de fond vert. Il y a même 2 séquences où Gamera est incrusté dans des plans de Spaceship Yamato et Galaxy Express 999. Je pense que j'ai pas besoin d'expliquer à quel point c'est lunaire.
Et comme ça suffisait pas, le film est un cash grab de Superman et Star Wars avec respectivement les extraterrestres en tenue de super-héros avec des pouvoirs et le vaisseau honteusement copié du Destroyer de l'Empire qu'on voit sur l'affiche (et qu'on verra pas beaucoup plus dans le film). Quoi de plus étonnant pour une série qui a commencé comme un cash grab de Godzilla.
Je m'aventurerai pas dans une description du récit qui essaye de raccrocher tous les combats entre eux avec une intrigue d'extraterrestres sauce sentai mais sympa le piano dans le salon qui ouvre un fond vert avec une qualité d'image qui permet même pas de distinguer des visages en plan pied.