SensCritique
Cover Les meilleurs films de la Shaw Brothers

Les meilleurs films de la Shaw Brothers selon Homdepaille

Après plusieurs tentatives depuis Kill Bill, l'engouement vient enfin.
Ceux que j'ai vu récemment ont des codes esthétiques soviétiques : une grande variation d'angles de vue (on voit pas un champ contre-champ se répéter), un montage rapide et morcelé (pas le temps de distinguer câbles ou ...

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63 films

créée il y a plus de 3 ans · modifiée il y a environ 2 mois
Killer Constable
7
1.

Killer Constable (1980)

Wan ren zan

1 h 32 min. Sortie : 28 mars 1980 (Hong Kong). Arts martiaux

Film de Kuei Chih-Hung

Homdepaille a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Celui qui a relancé mon intérêt pour le studio. Sceptique au début, ça défouraille dans une hutte à la pépère, avant de plonger à fond avec cet "inspecteur tueur".
Bien énervé, malgré les chorégraphies plan-plan, grâce à du sanglant bien grandiloquent avec crucifixion, écoulement de sang par tous les pores, corps carbonisés... Peut-être un peu dégénéré sur le montage, c'est aussi ce qui fait son charme.
J'avais surtout vu des Shaw plus sobres avant et celui-ci est magnifique : de vraies nuits bien sombres avec torches, combat uniquement au reflet des sabres (des lens flare arc-en-ciel !) et beau clair de lune. L'anti-héros blessé tient à peine debout et pourtant ça enchaîne et ça enchaîne les rencontres dans des décors de plus en plus fous et désolés : temples abandonnés, escalier gigantesque, village en ruine, marécage brumeux...

Soul of the Sword
7.5
2.

Soul of the Sword (1978)

Sha jue

1 h 25 min. Sortie : 21 avril 1978 (Hong Kong). Arts martiaux

Film de Hua Shan

Homdepaille a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Décidément j'ai un faible pour les histoires de connards égoïstes. Un assoiffé de sang prêt à tout sacrifier pour un rêve d'enfant romantique et complètement idiot.

La Rage du tigre
7.4
3.

La Rage du tigre (1971)

Xin du bi dao

1 h 42 min. Sortie : 28 juin 1973 (France). Arts martiaux, Drame

Film de Chang Cheh

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

Bon équilibre, Chang Cheh a son propre style puissant qu'il utilise dès l'intro cette fois et les rares moments où il bloque la vision derrière des barrières c'est avec parcimonie.

On peut rechigner sur le mélodrame et son histoire homo-érotique dramatique mais parasitée par un happy-end hétéro.
Le manchot tire la tronche quand la seule fille du coin lui fait du rentre dedans et devient tout sourire quand arrive un éphèbe à longue épée avec qui il va se promener bras-dessus bras-dessous. C'est pour venger ce dernier tranché en deux que notre héros décime une armée.
Le rapprochement final avec la fille abaisse le niveau dramatique et on y croit pas vu la bromance précédente.

Le Justicier de Shanghaï
7.1
4.

Le Justicier de Shanghaï (1972)

Ma yong zhen

2 h 14 min. Sortie : 8 novembre 1973 (France). Arts martiaux, Drame, Gangster

Film de Chang Cheh et Pao Hsueh-Li

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

C'était sympa, j'étais vaguement admiratif genre : "Ah ouais sont super bien gérés ses raccords sur zoom dans le mouvement des combats" des conneries du genre pour passer le temps.
Puis le final : 20 min, une machette dans les côtes, 50 gars décimés quand même, les deux étages ravagés, souple, il glisse partout (forcément avec toutes ses flaques de sang) en caméra portée et un escalier symbolique détruit.
Bref dans le top des meilleures scènes de combat.

Un seul bras les tua tous
7
5.

Un seul bras les tua tous (1967)

Du bei dao

1 h 55 min. Sortie : 3 juillet 1974 (France). Drame, Arts martiaux

Film de Chang Cheh

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

Je ne m'attendais pas à une histoire aussi travaillée. Du tragique par deux fois en 10minutes, un héros arrogant qui revoit ses choix de vie, des gentils mais pas trop (dont une peste qui l'handicape) tout un tas de parallèles sur la diminution et une techniques des vilains très particulière et bien sonorisée.

Vengeance!
7.1
6.

Vengeance! (1970)

Bao chou

1 h 40 min. Sortie : 14 mai 1970 (Hong Kong). Action, Arts martiaux

Film de Chang Cheh

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Du gros tranchage excessif. Comme la première mort à venger, longue scène de 1vs50 (dont une partie avec deux yeux crevés en toute grandiloquence) en montage parallèle avec sa prestation d'opéra. Et aussi une plus longue et belle scène de suspens pendant une infiltration ingénieuse derrière les cadavres frais des gardes.

Death Duel
7.1
7.

Death Duel (1977)

San shao ye de jian

1 h 31 min. Sortie : 7 juillet 1977 (Hong Kong). Arts martiaux

Film de Chu Yuan

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

Le zoom dramatique devient cliché ? Voici le triple zoom-dezoom dramatique !

Je suis content. J'aime beaucoup Chu Yuan car c'est magnifique (et Death duel ne fait pas exception dans son enchaînement de décors mélancoliques) mais je boude mon plaisir sur l'intrigue ou sur les combats trop classiques. Ici l'histoire fait le boulot, bien qu'elle ne pousse pas assez à mon goût le mélodrame : la princesse se fait dézinguer hors-champ. Et le combats ne sont pas sur ce lassant rythme binaire. Les groupes se dézinguent façon japonaise et les duels par enchaînement de coups brutaux et d'un peu de voltige. En plus y'a de l'over the top qui fait plaisir, comme les ennemis qui valdinguent à travers le mur.

Duel sauvage
7.1
8.

Duel sauvage (1971)

Da jue dou

1 h 45 min. Sortie : 21 avril 1971 (Hong Kong). Arts martiaux, Drame

Film de Chang Cheh

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Voilà j'ai trouvé mon point d'accroche avec Chang Cheh : ses films de triades bourrés d'idées visuelles à chaque coup bien sanglant. Je me demande si ce n'est pas le réalisateur qui gère les mieux les combats à 1 vs une armée.
Celui-ci m'a semblé un chouia plus long que d'autres. Trop de bluettes avec des petites exploitées alors que le cœur dramatique se construit autour des bonhommes torse nu qui se tiennent virilement la main dans la mort.

Hex
6.4
9.

Hex (1980)

Xie

1 h 30 min. Sortie : 9 juillet 1980 (Hong Kong). Épouvante-Horreur

Film de Kuei Chih-Hung

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

Après Killer constable ce film est magnifique : de l'anamorphique en grand angle qui se déplace dans des décors somptueusement éclairés. Le twist (déjà trop vu depuis Clouzot) fonctionne, ce qui semblait être de la comédie exagérée a une explication.

Et quelle danse
https://vimeo.com/127370158#t=4648s (la qualité de la vidéo ne rend pas hommage au film).

Ai Nu, esclave de l'amour
7.3
10.

Ai Nu, esclave de l'amour (1972)

Ai nu

1 h 30 min. Sortie : 7 septembre 1972 (Hong Kong). Arts martiaux, Drame, Érotique

Film de Chu Yuan

Homdepaille a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Un truc fascinant chez Chu Yuan sont ses angles extrêmement larges qui déforment l'image (surtout sur les panoramiques) et que ça a peu l'air de le déranger.

Les Disciples de Shaolin
5.7
11.

Les Disciples de Shaolin (1975)

Hong quan xiao zi

1 h 42 min. Sortie : 28 juin 1975 (Hong Kong). Arts martiaux

Film de Chang Cheh

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Il commence lourdement avec de l'humour nul autour d'un campagnard fraîchement débarqué à la ville et quelques échanges de coups très Liu Chia-liang, rythmé avec des pauses appuyées. Mais ça s'améliore en se transformant en drame et même avec un combat plus chaotique comme je les aime (le fameux qui passe de la couleur au noir et blanc).

Le littéralement va-nu-pied vend ses poings tout content de gagner beaucoup d'argent. Sa naïveté le garde d'une corruption totale, car ce sont les grands patrons (ici de manufactures de textile) qui utilisent les hommes assimilés aux grillons de combat (et bien mieux traités que les hommes).
Les intérieurs bourgeois avec leurs surcadrages et barrières à passer font un superbe décor pour le grand combat du 1 (mortellement blessé) contre 20 avec une caméra qui se place à la troisième personne des mecs qui entrent dans le champ en permanence et ce noir et blanc d'une vie qui accompagne la belle mort en cours. Dommage que le combat épilogue soit comparativement si mineur avec ses 3 buissons en bord de sentier, disons qu'il accompagne un retour à la simplicité loin de la ville.

La Guerre des clans
7.3
12.

La Guerre des clans (1976)

Liu xing hu die jian

1 h 36 min. Sortie : 20 mars 1976 (Hong Kong). Arts martiaux

Film de Chu Yuan

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Encore une image sublime. Les combats sont d'un style trop classique pour moi mais y'a des efforts de dynamisme dans le découpage, particulièrement les raccords sur des panoramiques dans le derniers combat qui permettent aux personnages de se téléporter dans tout le palais.
Après m'être un peu emmerdé devant l'intrigue abondante du Poignard volant, l'enchaînement de trahisons maintient l'intérêt avec simplicité. Je regrette peut-être que la déchéance des sabreurs mercenaires ne soient pas plus creusée. Le clodo tatane le méchant et emballe la fille sans difficulté et son pote alcoolique est sous exploité. J'imagine que les romans creusent ses aspects.

Pursuit of Vengeance
13.

Pursuit of Vengeance (1977)

Ming yue dao xue ye jian chou

1 h 33 min. Sortie : 22 décembre 1977 (Hong Kong). Arts martiaux

Film de Chu Yuan

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

On sent l'adaptation d'un serial avec un twist toute les 5min, mais ça reste basique : Nos 3 héros rencontrent des gentils et surprise ils sont méchants, donc ça se suit.
Toujours la beauté des bons Chu Yuan avec des choré qui font le taff et quelques originalité vu que l'humour (pas trop lourd) est omniprésent. Un des meilleurs arrêt sur images final à ce propos.

Lady with a Sword
14.

Lady with a Sword (1971)

Feng Fei Fei

1 h 25 min. Sortie : 15 octobre 1971 (Hong Kong). Arts martiaux

Film de Kao Pao-Shu

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

L'histoire se suit bien. Y'a un p'tit ventre mou au milieu, mais bon avec des enfants acteurs on peut difficilement faire mieux et le gamin se débrouille en roulade et est plus crédible que la gamine qui dézingue trois gardes dans Twin swords. On débute par un viol qui tourne au meurtre. Justice doit être faite mais l'implication de deux familles fortement liées côtés meurtrier et victime complique les choses.
Avec enjeux les combats sont engageants et d'autant plus brutaux. Le sang continuera de couler des deux côtés. Les méchants ont des mises à mort audacieuses (impliquant une bûche et un sabre ou par leurs armes une bonne vieille pendaison doublée de coups de poignard). Des combats dynamiques : plans longs, courts, vues subjectives (sans en abuser), très, à la limite du trop, accélérés ; et avec des armes que je n'ai pas souvent vu : trident, fouet, dagues de jet.
Le maniérisme d'un flash-back dans un split-screen surprend au milieu de ces effets brusques.

En plus le compositeur partage mon amour pour Tatouage dont il insère plusieurs fois la musique. Un homme de goût.

Shaolin Intruders
7.7
15.

Shaolin Intruders (1983)

Sam chong Siu Lam

1 h 26 min. Sortie : 6 octobre 1983 (Hong Kong). Arts martiaux

Film de Tang Chia

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Bourré d'idées toutes plus fun les unes que les autres, surtout lorsqu'il s'agit de passer un groupe moine Shaolin armés de lances ou de bâtons. Un peu molle, la réalisation n'est malheureusement pas au niveau de tout ce délire. Dommage de voir un duel en équilibre sur des bancs être en grande partie filmé en contre-plongé pour ne pas voir les pieds.
Et le combat final a peu d'enjeux à partir du moment où le héros à l'air de pas trop mal encaisser les coups de la masse maousse du méchant.

What Price Honesty?
7.3
16.

What Price Honesty? (1981)

Mu wu wang fa

1 h 29 min. Sortie : 11 novembre 1981 (Hong Kong). Arts martiaux, Policier

Film de Patrick Yuen Ho-Chuen

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Ils m'ont fait rire ces héros intègres qui en bon flics sont des brutes épaisses prêtes à démolir le quartier juste pour arrêter un voleur de pomme. Après j'ai trouvé le temps long, ça discute trop pots de vin, même si ponctuellement ça tranche sévère. Au moins c'est joli et bien filmé quoique le montage est un peu dégénéré mais je préfère ça à du combat classique sobrement mis en valeur.
L'attente est récompensée. Le héros bafoué enchaîne les combats contre les pourris : 1v1, 1v3, 1v30... Et la pluie tombe pour rendre cette ville encore plus boueuse. Quoi de plus beau que des gouttes s'éparpillant sur les sabres et du sang dilué sous des trombes d'eau ?
Avant dernier combat :
https://youtu.be/WBxs6g_Shp0

Le Sabre infernal
7.4
17.

Le Sabre infernal (1976)

Tien ya ming yue dao

1 h 33 min. Sortie : 10 juillet 1976 (Hong Kong). Arts martiaux

Film de Chu Yuan

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Ce sabre trace de combats en combats à la mise-en-scène variée avec de courts intermèdes aux jolies rencontres (la prostituée malade). Dommage que les éléments, le décor du jeu d'échecs et la lame à angle droit, ne soient pas vraiment utilisés.

Le Complot des Clans
7.1
18.

Le Complot des Clans (1977)

Chu liu xiang

1 h 27 min. Sortie : 5 mars 1977 (Hong Kong). Arts martiaux, Aventure

Film de Chu Yuan

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Pas exceptionnel au début : une enquête qui se laisse suivre, des combats manquants un peu de folie et de beaux décors comme Chu Yan sait les filmer avec classe. C'est déjà pas mal en fait.
Mais faut tenir jusqu'à la dernière partie dans un gynécée sous-terrain de toute beauté kitsch en carton pâte évident et assemblages de blancs et de lumières voyantes. Une vrai belle scène de voyeurisme sur deux amants dont le complot n'est pas scellé, ce que Chu Yuan illustre magnifiquement avec des travellings floutant derrière des voiles un personnage puis l'autre en fonction de l'évolution de la discussion. Et ces retournements de situations durant le dernier combat sanglant comme il se doit !

Haunted Tales
19.

Haunted Tales (1980)

Die xian

1 h 33 min. Sortie : 19 avril 1980 (Hong Kong). Fantastique, Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Chu Yuan et Mou Tun-Fei

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Décidément Chu Yuan ça bute. Son esthétique baroque s'accommode parfaitement de l'horreur et le gore n'est pas étranger à la Shaw. Problème (mineur pour moi) : les mannequins et effets, qui passent à la vitesse de l'éclair dans un wu xia, font bien moche dans des plans plus longs. Je me demande si le coup de génie de cette première partie n'est pas d'avoir inclus des trucs complètement incohérents (les fantômes appellent un médecin, où les différentes balades entre voisins et tombes que j'ai du mal à comprendre) juste pour masquer la simplicité de l'intrigue qui dévoile un accident assez vite.

La seconde partie, mon dieu ! C'est un peu l'antithèse de la 1ère : beaucoup plus crue et vulgaire. De l'érotique qui contrairement à mes habitudes japonaises ne fait pas dans le chichiteux, un final débilement crade et plein d'autres joyeusetés que peut se permettre un nouveau riche vulgaire.

Demon of the Lute
7
20.

Demon of the Lute (1983)

Liu zhi qin mo

1 h 41 min. Sortie : 4 août 1983 (Hong Kong). Fantastique, Arts martiaux

Film de Tang Tak-Cheung

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Moi qui aime lancer un film sans rien en savoir (sauf la note de mes éclaireurs) j'ai pris un peu peur au carton d'introduction énonçant le programme : un film pour gosse. Surtout que je m'étais réservé 2h pour voir ça sur un écran de 15mètres (pas la meilleure des idées vu que la copie est propre mais géniale).

Du coup c'est décomplexé et super fun. Pas de gore mais de l'improbable, des costumes au jeu trèèès souriant des acteurs en passant par la musique (allant de synthé guilleret à des riffs de rocks énervés).
Y'a quelques passages humoristiques vraiment douloureux mais le reste donne le sourire, de la débilité soignée.

Sex, Love and Hate
21.

Sex, Love and Hate (1974)

Wu yi

1 h 29 min. Sortie : 23 mars 1974 (Hong Kong). Drame, Romance

Film de Chu Yuan

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

L'indigence du soap opera rehaussée par la réalisation aussi tumultueuse que les 3 amours des hôtesses de bar qu'il filme. C'est encore plus dynamique que les combats de wuxia de Chu Yuan, et il y a une vraie beauté à ses zooms intempestifs, à son montage visuel et sonore heurté qui slalome entre les 3 histoires.
L'occasion de voir Hsu Feng sourire (un peu) en pantalon dans le HK contemporain aussi.

The Twin Swords
22.

The Twin Swords (1965)

Yuan yang jian xia

1 h 40 min. Sortie : 22 décembre 1965 (Hong Kong). Arts martiaux, Musique

Film de Hsu Tseng-Hung

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Une dynamique de groupe et plusieurs héros éparpillés qui donnent de la variété à mener en parallèle des combats sanglants ou des scènes de tension à cause des pièges semés dans le temple. Ma plongée récente dans le genre doit faire de moi un spectateur crédule car j'accueille avec émerveillement les plus primitifs des rebondissements.
Le film fait surtout son âge dans les dialogue solennels (cette héroïne rouge insupportable qui blablate musique pendant que des innocents brûlent). Et la fin réglée en une pichenette ne tient pas ses promesses de combat de magiciens.

Camp d'amour pour chiens jaunes
4.9
23.

Camp d'amour pour chiens jaunes (1973)

Nu ji zhong ying

1 h 52 min. Sortie : 21 décembre 1973 (Hong Kong). Action, Drame

Film de Kuei Chih-Hung

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Je suis surpris de la moyenne du film, ça a faillit me dissuader de le voir mais la titraille dégueulassement raciste a été plus forte. Est-ce qu'il a été vu par des amateurs de la Shaw qui n'ont que peu d'amour pour le cinéma érotique ? Parce que ouais les bastons sont nazes alors qu'il y avait des terrains de jeu prometteurs : cascade ou colline et baston en pente.
Mais ça délivre ce qu'il affichait. De la torture (soft, pas de quoi dégouter) sur un casting international de blondes, rousse, brunes dans un camp en pénurie de culottes. Puis au moment où la lassitude pourrait arriver une évasion, une deuxième, une fuite et une histoire pulp d'or à trouver avant l'ennemi. De l'aventure bien filmée : Kuei Chih-hung est à la caméra prêt à noyer son image à la plastique égale aux actrices de lens-flares tri-colores.

Bastard Swordsman
7.2
24.

Bastard Swordsman (1983)

Tian can bian

1 h 30 min. Sortie : 14 septembre 1983 (Hong Kong). Arts martiaux

Film de Tony Liu Jun-Guk

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Un peu le même avis que Holy flame. Les combats magiques en apesanteur me plaisent moins que le brutal qui tanne la peau ancré au sol, mais le joyeux bordel saturé au découpage rapide est plaisant à suivre. Il manque un peu de beaux décors comme la Shaw pouvait en construire et peut-être une écriture plus poignante des passages sentimentaux.

Les 12 Médaillons d'or
6.5
25.

Les 12 Médaillons d'or (1970)

Shi er jin pai

1 h 41 min. Sortie : 7 janvier 1970 (Hong Kong). Arts martiaux

Film de Cheng Kang

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Un film presque anti-confucianiste avec une jeune génération qui s'oppose au père et au maître. J'ai rien compris à l'histoire des médaillons d'or, juste qu'ils servent à repérer les méchants et ça suffit. Le style que j'aime : dégénérescent avec zooms, débullage et des combats brutaux très découpés. Tout le monde se fait dézinguer dans d'atroces souffrances, avec des plans forts (le gros plans sur le visage ensanglanté d'une femme défigurée par son père), et ça coupe à peine le dernier sang versé nous laissant étourdit.

The Web of Death
6.8
26.

The Web of Death (1976)

Wu du tian luo

1 h 27 min. Sortie : 28 octobre 1976 (Hong Kong). Fantastique, Arts martiaux

Film de Chu Yuan

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Une araignée disco qui barrit et tue des épileptiques. Rien que ça suffit déjà à pardonner le côté un peu chaotique (ou joyeusement foutraque) des combats qui ont pour eux des armes rigolotes comme le manche de sabre-fusil à pompe ou le clan des cracheurs de feu. Probablement encore une adaptation littéraire bien compressée, la scène où les quiproquo accusent une pauvrette est sympathique.

Les 14 Amazones
6.8
27.

Les 14 Amazones (1972)

Shi si nu ying hao

2 h 02 min. Sortie : 27 juillet 1972 (Hong Kong). Aventure, Arts martiaux

Film de Cheng Kang et Charles Tung Shao-Yung

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

C'est brutal (la triple décapitation suivie d'un embrochage en plein vol c'est quelque chose), plein d'idées débiles mais jouissives, ça sort du studio... Mais aucune sympathie pour les héroïnes, ce qui m'aurait vraiment fait adorer ce film.

The Boxer's Omen
6.7
28.

The Boxer's Omen (1983)

Mo

1 h 45 min. Sortie : 29 octobre 1983 (Hong Kong). Épouvante-Horreur, Fantastique

Film de Kuei Chih-Hung

Homdepaille a mis 7/10.

Seeding of a Ghost
6.7
29.

Seeding of a Ghost (1983)

Chung gwai

1 h 29 min. Sortie : 29 décembre 1983 (Hong Kong). Épouvante-Horreur, Fantastique, Romance

Film de Richard Yeung Kuen

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Moins beau que les Kuei Chih-hung dans le même genre du film d'exorcisme (on retrouve les jolis lens-flare du directeur photo commun) mais joyeusement exploitation. Pas très 2021 mais voir une actrice nue valdinguer en cascade dans une maison abandonnée fait plaisir au sadique en moi, pareil pour les bastons pas trop mal et douloureuses. Avec en plus des effets gores plein d'idées comme les récipients qui se remplissent de liquides bouillonnants et la formidable engeance du mal tentaculaire.

Illicit Desire
30.

Illicit Desire (1973)

Feng liu yun shi

1 h 40 min. Sortie : 4 août 1973 (Hong Kong). Comédie dramatique

Film de Li Han-Hsiang

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Film à sketch avec le désir et la tromperie pour thématique, sexuelle ou pas.
Il arrive à être plutôt drôle. Les passages érotiques sont courts et moins réussis. Apparemment le choix des actrices pour ce genre était limité. Au point que je me suis demandé si l'une d'elle n'était pas un travesti (c'était dans le thème tromperie !) avant de la voir nue.

Homdepaille

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