Les meilleurs films de Louis Malle selon takeshi29

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Je ne me souviens pas avoir vu un film parlant aussi bien de la dépression, de l'incapacité à vivre. Louis Malle n'utilise aucun artifice, si ce n'est la partition incroyable d'Erik Satie, il filme à plat, on pourrait parler de mise en scène blanche, faisant entièrement confiance à son sujet et à son acteur qui livre ici une prestation majuscule, Maurice Ronet.

« Je me tue parce que vous ne m’avez pas aimé, parce que je ne vous ai pas aimés. Je me tue parce que nos rapports furent lâches, pour resserrer nos rapports. Je laisserai sur vous une tache indélébile. Je sais bien qu’on vit mieux mort que vivant dans la mémoire de ses amis. Vous ne pensiez pas à moi, eh bien, vous ne m’oublierez jamais ! »

Je comprends mieux désormais ce qui a poussé mon Daniel Darc adoré à s'emparer de ce "Feu follet", c'était tellement lui, et je vais me précipiter sur l’œuvre de Drieu la Rochelle... https://youtu.be/qjUafiO7UGE

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Tout dire sans rien montrer ou l'anti-"Rafle"... (cf critique)

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Louis Malle signe là un documentaire magistral, témoignant encore aujourd'hui de ce qu'a représenté l'avènement de Reagan pour une certaine Amérique, le basculement vers le tout financier au détriment de tout humanisme, on se croirait un peu dans "Witness" de Peter Weir que serait venu ausculter Frederick Wiseman.

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Film de Louis Malle qui ne serait plus faisable aujourd'hui, pour des raisons morales et non artistiques, ce "Souffle au cœur" est un hymne stimulant, tantôt amusant tantôt grave, à la liberté, en particulier à celle qui permet de penser en dehors de ses origines, posant ainsi intelligemment la question de l'inné et de l'acquis, à un âge de la vie où tout est possible, où la souffrance se meut en désinvolture en l'espace d'une seconde, et inversement.

Léa Massari, quelle actrice incroyable !

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Dernier film de l'incernable Louis Malle, ce "Vanya, 42ème Rue" est, comme pas mal de choses dans sa filmographie, un drôle d'objet, qui colle à la matière théâtrale comme peu de films osent le faire, qui donne l'impression de comprendre enfin ce qu'est l'ambiance d'une troupe, de ces répétitions qui irriguent la vie et inversement. En cela il n'est pas si loin de l'esprit de John Cassavetes, alors forcément c'est aussi un grand film d'actrices et d'acteurs, entre autres Julianne Moore, déjà très intense.

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Louis Malle s'amuse de la gravité, de la saleté, rit de la noirceur qui guette, tire à vue sur la bourgeoisie un peu comme un Chabrol, avec un casting de feu : Belmondo bien entendu, mais surtout les merveilleuses actrices qui tombent dans ses bras, Geneviève Bujold, Marie Dubois, Françoise Fabian, Marlène Jobert, Bernadette Lafont.

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Louis Malle en mode Jacques Tati... (cf critique)

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Dans le film, évoquant une pièce, Marcello Mastroianni dit à Brigitte Bardot : « Elle n'est pas tout à fait réussie, elle part un peu dans tous les sens, mais… ».

Et c'est exactement ce que j'ai pensé de "Vie privée" qui malgré ses imperfections est pour le moins troublant, déchirant même, dans sa manière de raconter, sans le dire ouvertement, la vraie vie de bête traquée de BB.

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J'ai profité de la première partie de la rétrospective "Louis Malle - Gentleman provocateur" actuellement en salles - La seconde arrivera en mai 2023 - pour enfin voir ces "Amants". Et finalement c'est une relative déception, probablement parce que j'attendais trop de cette romance en noir et blanc avec Jeanne Moreau. Même si j'aime beaucoup l'esthétique à qui la restauration rend merveilleusement hommage, même si le romanesque délicieusement exagéré de la seconde partie est flamboyant, je trouve le reste un peu terne, tout comme le casting bien gris à côté de la divine Jeanne.

Je crois savoir que Truffaut aimait ce film, et justement je n'ai cessé de penser et rêver à ce que lui aurait pu faire d'une telle histoire.

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La filmographie de Louis Malle est une des plus difficiles à cerner que je connaisse, l'homme a touché à tous les genres, mélangé les tons sans qu'on puisse jamais lui reconnaitre une réelle signature. Ici ça a un côté Altman un peu forcé mais loin d'être désagréable, et ce Lion d'Or à la Mostra 1980 bénéficie d'un casting pour le moins étonnant et haut de gamme.

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J'ai enfin pu le revoir il y a peu. Et non sans une certaine déception.

Bien sûr Louis Malle est un p... de metteur en scène, Jeanne Moreau et Maurice Ronet sont grandioses, la photo de Henri Decae (Autre point commun avec le "Eva" de Losey) est à tomber, Miles Davis fait jouir les cages à miel, et pourtant, pourtant j'ai trouvé l'ensemble assez laborieux, la faute à un récit qui se perd et surtout à un rythme que je ne parviens pas à qualifier mais qui m'a clairement posé problème.

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Autre Louis Malle autre déception, mais là plus large car si c'est stimulant sur le papier, si cet échange philosophique est en effet assez brillant et profond, je trouve finalement l'exercice de style pas abouti. Le côté bavard, à faire passer Woody Allen pour le mime Marceau, m'a épuisé cette nuit et j'en ai presque tout oublié à cette heure. Sauf un passage qui m'a touché : la fin, enfin silencieuse et émouvante.

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Autre preuve que la vieillesse est un naufrage, ce film fantastique de Louis Malle a pris une sacrée claque, bourré de tics de l'époque, entre provocation et ambiance glauque et absconse.

Excellent moyen de prouver à nos enfants que la drogue c'est mal.

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Je n'ai jamais aimé ce genre de cinéma d'aventures mais Louis Malle, oui. Alors j'ai retardé le moment de regarder ce film puis succombé, pour mon plus grand malheur. Je me suis ennuyé, j'ai trouvé ça interminable. Il est sûr que ce n'est pas mon genre de cinéma mais pas sûr non plus que ce soit celui de Louis Malle...