Les meilleurs films de Marco Bellocchio selon Alain Garcin

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Vision hallucinée du régime fasciste italien, à travers le personnage de la femme cachée de Mussolini. Un très grand Bellocchio, qui brasse dans un même élan la politique, la famille, le féminisme, la psychanalyse.

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Dernier long métrage en date de Bellocchio, L'enlèvement revient sur les ravages de la religion en Italie, avec cette histoire d'enfant juif enlevé par la papauté au milieu du XVIIIe siècle. L'occasion pour Bellocchio de fustiger une fois de plus le pouvoir.

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Premier long métrage de Marco Bellocchio, ce film crache toute sa rage contre la famille bourgeoise. La plupart des thèmes abordés ici reviendront régulièrement alimenter sa filmographie.

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Nouvelle attaque en règle contre l'église catholique, Au nom du père montre la révolte contre l'ordre établi avec exubérance.

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L'assassinat d'Aldo Moro par les brigades rouges vu du côté des révolutionnaires. Ce film aura son pendant vu du côté des autorités avec la série TV Esterno notte.

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La figure de la mère est au centre de ce beau film qui évoque avec subtilité les souvenirs d'enfance du cinéaste.

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Abordant l'histoire vraie d'un mafieux repenti, Le traître est une fresque magistrale sous des dehors de mise en scène relativement classique.

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Nouvelle attaque virulente contre la bourgeoisie et l'église, le film entraîne ses personnages vers la folie.

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Moins réussi que ses œuvres majeures, le film aborde avec intelligence le problème de l'euthanasie. Il souffre cependant d'un manque de maîtrise du cinéma choral.

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C'est cette fois l'armée qui fait les frais de l'antimilitarisme de Bellocchio, mais au delà le pouvoir et la manipulation.