Les meilleurs films de Peter Jackson selon Fritz_the_Cat

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Derrière un récit pluriel se cache la promesse d'un crescendo épique et intime encore en suspens. Contemplatif, ce film-là contient aussi la plus belle scène de la saga, réveil d'un roi mourant sous les yeux d'une héritière dont le regard émerveillé me met en pièces à chaque vision.

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Fruit d'un travail d'enquête difficile, Jackson et son épouse Fran Walsh suivent pas à pas l'itinéraire amoureux de deux adolescentes coupables d'un crime ignoble. Perturbant, bouleversant, et bourré de fulgurances graphiques déjà dignes du "Seigneur des anneaux".

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Les premiers pas d'une future légende dont l'aura de mystère fascine avant même le début du voyage.

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Un pari dingue en termes de production (afin de lancer Weta Digital, Jackson obtint de gérer les effets spéciaux chez lui, en Nouvelle Zélande), un défi constant en termes de mise en scène (quelle chorégraphie, bon sang !), un casting déchaîné, des gags géniaux et un rythme éreintant. Bonheur !

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Au croisement de "King Kong", de "Assaut" et de la folie d'un court métrage de Charley Bowers, une prouesse inouïe d'humour graphique et d'idées de montage parallèle. "Le Seigneur des anneaux" de la comédie gore !

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Arrivé à ce degré d'implication émotionnelle de la part de toute une équipe d'artistes, on ne peut que rire devant tant de générosité, ou bien mettre un genou à terre en signe de respect et d'admiration. Je choisis la seconde voie.

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Un tournage infernal qui aurait pu, en d'autres mains, donner naissance à une blague bancale. Ne lâchant rien durant la production, Peter Jackson aura transformé une satire du monde du spectacle en délire trash dont le climax, désespéré, émeut sans prévenir. Fou.

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"Spoiler : le film", ou la preuve qu'il est toujours mieux de ne rien savoir d'un film avant de le découvrir. Une blague tellement énorme que les tenants de la culture néo-zélandaise en voudront à Peter Jackson de leur avoir joué un si beau tour ; croyant à l'existence avérée du héros du film, cinéaste oublié qui aurait inventé la grammaire filmique, des musées voulurent dès la vision du doc dédier une aile à ce génie retrouvé !

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Le plaisir immense de retrouver cet univers est heureusement loin d'être une fin en soi : expérimentant le 48 images par secondes, Jackson profite de ses larges moyens pour amorcer une douce révolution dans la perception du média cinéma. Le reste ? Un voyage un peu enfantin mais terriblement immersif, dont la joute vocale Bilbo/Gollum reste le sommet.

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Sous-estimé pour cause de fonds verts envahissants, du cinéma d'aventures comme on n'en fait plus, étalé sur trois heures dont la longue exposition est aussi captivante que le reste. Le duo Naomi Watts/Andy Serkis est superbe.

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Des fautes de goût embarrassantes, une imagerie finale douteuse et une édulcoration du roman certes, mais rehaussées par des idées de mise en scène folles et la superbe interprétation de Saoirse Ronan. Dommage, ça aurait pu être un nouveau "Créatures célestes". En l'état, ça reste un mélo attachant. Et le score de Brian Eno me fait planer.

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C'est longuet, ça a pris un méchant coup de vieux mais ces quatre ans d'efforts, de salaires sacrifiés et de squattage de la maison des voisins (!) sont payants. Un premier film potache et généreux qui sait toujours en remettre une couche.

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Les quelques passages invraisemblables des opus précédents sont ici devenus la norme, soit par instants (les coups de tête du cousin de Thorin contre les casques ennemis, des colosses abattus avec un simple caillou), soit dans la durée (le duel Légolas/Azog et sa crédibilité toute relative). Puis, comment s'inquiéter pour des protagonistes qui résistent à tout ?

Restent de jolies scènes, conclusion oblige, et un rythme nettement plus convaincant que dans le précédent. "La Désolation de Smaug" criait famine niveau narration et cet opus le confirme : deux films auraient très largement suffi.

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Désolé mais pour la première fois, Peter me déçoit : ennuyeux, trop long, sans suspense... Pire, le film s'autorise une réplique beauf hallucinante (à peu près : "J'ai quelque chose de gros dans mon pantalon", la magie en prend un coup), fait de Gandalf un figurant et se répète dès la scène d'intro. Reste l'excellent dialogue Bilbo/Smaug et sa gestion de l'espace étonnante.

Oh, et finir sur un cliffangher avec "To be continued...", seriously ?