Les meilleurs films de Quentin Tarantino selon QuentinBombarde

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Tarantino confirme et transforme l'essai après son brillant Reservoir Dogs. Le metteur en scène applique et agrémente sa recette en poussant les curseurs au plus haut. De sa galerie foisonnante de personnages à sa géniale bande originale, le récit éclaté du metteur en scène a fière allure.

Tout y est imbriqué avec virtuose, et les pièces de ce puzzle criminel s'avèrent aussi tendues qu'hilarantes. Grâce à des personnages fins et attachants, le monde criminel de Tarantino s'orne des couleurs que portaient les personnages de son premier film en gagnant l'ampleur, le virtuose sur une durée suffisante pour que le metteur en scène puisse étaler son savoir-faire.

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Tarantino porte son amour pour le cinéma jusqu'à une fascination frénétique. En mixant les genres, du cinéma d'exploitation hong-kongais au western spaghetti, le cinéaste éclate, en plus de son récit, les genres et offre une oeuvre pop, véritable objet de fascination cinéphile.

Sa pellicule est ainsi empreinte d'une cinéphilie débordante et fascinante. Tarantino livre un opéra sanglant et jouissif, tout en livrant un morceau de pop-culture dément et incontournable.

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Tarantino déjoue les attentes dans une radiographie d'un Hollywood incarné par des amoureux de cinéma. Le metteur en scène, plus discret qu'à l'accoutumée, observe ainsi la place d'une industrie dans le cœur de plusieurs interprètes et de leur vie et réécrit l'histoire à leur gloire. La gloire de tous ces artistes, écrasés et broyés par un système pour qui ils vouent un amour inconditionnel.

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Si Inglourious Basterds flirtait du côté du western spaghetti en pleine Seconde Guerre Mondiale, Tarantino délivre avec Django un western libre et jouissif. Portant son amour pour la blaxploitation, il fait, comme il l'avait fait avec Kill Bill, de Django un personnage emblématique qui résonne pop culture comme jamais.

Accompagné du formidable Christoph Waltz et la prestation toujours aussi grandiose d'un DiCaprio en très grande forme, Tarantino signe un film dont la violence n'a jamais été aussi justifiée au cœur de cette quête de liberté sanglante et colorée.

Il y a ainsi dans Django, la disparition des chapitres, et l'idée d'un cinéaste qui se contraint désormais à un film fleuve, dont les dialogues et la tension sont ici portées aux nues dans un final superbe. Un vrai western, et un cinéaste qui habite désormais un terrain codifié, qu'il maîtrise à la perfection.

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Tarantino habille ces hommes en noirs des couleurs de son écriture dans un premier long métrage exemplaire. Des dialogues géniaux à la tension magistrale, le metteur en scène éclate brillamment son récit et le film de gangsters dans un premier film inventif, frais et définitivement cool.

Reservoir Dogs est de plus, un billet d'entrée parfait pout la galaxie Tarantino. Portant les prémisses de l'oeuvre du metteur en scène, on y retrouve ses acteurs fétiches, ses passions, quelques noms et descriptions de son futur Pulp Fiction (Vincent Vega et une description de Marcellus Wallace plus que fidèle) et l'évocation de noms comme ceux de Pam Grier.

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Tarantino rejoue son Reservoir Dogs dans un décor de western. En portant en exergue la cruauté et la violence, son exercice de huis clos ressemble à un paysage sec et hostile, où l'humanité n'a plus sa place.

Habillé des notes d'un Ennio Morricone oscarisé, Les 8 Salopards fait penser à The Thing de John Carpenter. De la présence de Kurt Russell, de ce paysage enneigé et des notes de Morricone, tout est ainsi fait pour nous conter la monstruosité de ces individus qui plane dès les premières minutes.

Ainsi, si son exercice s'avère parfois maladroit et facile, le metteur en scène livre pourtant un huis clos superbement maîtrisé peuplés de ces acteurs fétiches, déchaînés et parfois enchaînés. Si le côté politique est plus présent qu'à l'accoutumée, c'est ainsi pour épouser ce décor dénué de toute humanité qui s'offre à nous.

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Tarantino réécrit l'histoire à la grande gloire du cinéma. Si son casting prestigieux est doté de vraeis merveilles (La classe folle de cette équipée de bâtards et l'immense Hans Landa), il s'avère plus inégal sur sa partie française.

Western spaghetti à la bande originale toujours aussi parfaite, aux dialogues et situations tendues, Inglorious Basterds est un véritable plaisir sanglant , pur produit de son auteur. Ou comment, derrière le fantasme cinéphile et ce goût de sale gosse, l'on pouvait faire triompher la toute puissance du cinéma sur la barbarie.

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Si le premier volet visait l'hommage au cinéma d'exploitation hong-kongais, ce Kill Bill : Volume 2, avec sa quête plus intérieure, renoue beaucoup plus avec le western.

De ses plaines arides à ses victoires plus symboliques, ce deuxième volet s'avère moins tapageur en reconstruisant le puzzle qu'est la vie de Beatrice Kiddo et de Bill. On ne peut ainsi pas trouver décevante cette conclusion tant elle demeure plus touchante dans son portrait de femme meurtrie qui récupère ce qu'elle avait perdue. Émouvant, QT joue sur la corde sensible, en faisant disparaître David Carradine et son cœur en miettes, à notre image de spectateurs.

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Tarantino + Rodriguez = GRINDHOUSE.

Plus qu'un hommage au cinéma BIS, Tarantino livre un objet fétichiste à la superbe photographie vintage.

Concentré pur et brut de son cinéma, le metteur en scène réduit sa recette pour un concentré de ce qui fait son talent ; des dialogues merveilleux, des actrices superbes, une bande originale magnifique et deux grandes scènes de bagnole. Avec en toile de fond, un hommage à tous ces fous de cinéma oubliés, ces freaks oubliés qui se sont sacrifiés pour l'amour du divertissement.

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Tarantino adapte porte pour la première fois un roman à l'écran. Ainsi, si son troisième film se voit moins tapageur que ses deux aînés le metteur en scène conserve son talent de scénariste et insuffle à son troisième film un hommage débordant d'amour à la blaxploitation.

Tout d'abord dans sa façon de filmer la superbe Pam Grier, ses images habillées des tubes indémodables des (entres autres) Deltonics, confèrent à son troisième film ce côté si cool, comme suspendu dans le temps. Chacune de ses apparitions amoureuses et le regard que lui portent les autres protagonistes d'une toujours aussi superbe galerie de personnages donnent à Jackie Brown ce côté précieux.