Les meilleurs films de Ridley Scott selon QuentinBombarde

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Ridley Scott signe un objet noir, fascinant et intemporel, dont l'aura demeure au fil des années. Blade Runner est un grand film, à la réflexion grandiose, entouré de ses décors, de sa musique et de son ambiance, qui en font un film parfait, un bijou de science-fiction.

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Ridley Scott, accompagné de sa très talentueuse équipe, nous plonge dans un cauchemar mémorable où l'humain sera broyé. Qu'il soit un simple ouvrier mangé par une gigantesque entreprise où la simple proie d'une espèce bien plus hostile, Alien dépeint glacialement ce carnage.

Magistrale et grandiose, sa métaphore sexuelle (le vaisseau Alien rappelant un clitoris, la forme de la bestiole rappelant un pénis, le nom du robot du vaisseau Mom) illustre en plus à merveille la maternité contrariée. D'un robot fasciné à une femme qui résiste à l'alien comme à ce dernier, tout , après 40 ans, demeure aussi brillant.

A l'image de ces décors, majestueux, alliant le métallique et le corps humain, tout est ici anxiogène.

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Derrière la balade enivrante de deux femmes ayant décidé d'épouser la liberté, le portrait bien sombre d'une condition féminine cloisonnée et incomprise.

Porté par la grâce de ses deux interprètes, Rildey Scott signe ainsi un road-movie à l'allure folle, mais au fond désespéré. Un véritable bol d'air frais, définitivement féministe et inspiré.

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Ridley Scott renoue avec son modèle Lawrence d'Arabie en signant une fresque historique épique et grandiose. Ainsi, derrière cette entreprise pharaonique, Scott s'empare du gladiateur pour livrer un constat amer sur le spectacle, la politique, l'illusion et l'Homme, tout simplement.

Véritablement habité par des acteurs grandioses au sommet de leur art, Scott renoue avec un cinéma d'antan devenu intemporel tant sa reconstitution et les sujets qu'il aborde demeurent grands.

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Si Ridley Scott fait tout d'abord de 1492 : Christophe Colomb un biopic plutôt conventionnel, le metteur en scène resurgit ensuite lorsque se montre la cupidité des hommes.

Le portrait de ce rêveur broyé par l'obscure âme humaine est ainsi maîtrisé, porté par un Gérard Depardieu investi et les notes grandioses d'un Vangelis inspiré. Si le film pêche ainsi parfois par son manque de fougue, il n'en demeure pas moins réussi dans ce qu'il entreprend, et ce de bout en bout.

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Ridley Scott livre le portrait attachant d'un homme en proie une solitude infinie. Superbement campé par Nicolas Cage, le film se trouve être une réussite modeste de par son rythme et sa redoutable efficacité. Le metteur en scène semble ainsi s'amuser en abordant la paternité avec justesse et sincérité.

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Ridley Scott l'esthète s'empare de ce récit rendant hommage aux contes pour en livrer un bijou visuel aux figures monstrueuses, ponctué par quelques véritables moments de grâce.

Les notes de Jerry Goldsmith épousent ainsi à merveille les images irréelles de ce conte volontairement suranné. Coupé du temps et des époques, un véritable objet visuel auquel Scott offre ses visions esthétisantes.

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Parce qu'Hannibal, comme son titre et son affiche nous l'indiquent, met rapidement en lumière le personnage toujours campé par Anthony Hopkins, ici non pas en monstre ivre de sang et parqué dans son enclos mais en conservateur de bibliothèque monstre de culture qui au travers de ses monologues parfois très lourds, surlignent les écrasantes références que Ridley Scott adjoint à un récit déjà fortement empesé.

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Si Ridley Scott parvient à retomber sur ses pattes grâce à un scénario moins grotesque que celui de Prometheus, son retour aux origines est très loin d'être exempt de nombre de défauts.

Souffrant d'un rythme plutôt maladroit, le film n'en demeure pas moins plutôt maîtrisé, offrant quelques scènes très réussies et une suite plutôt honorable à un opus précédent qui partait dans tous les sens. Ainsi, si l'inventivité n'y est plus, l'efficacité et la remise en route de son récit parviennent à fonctionner.

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En donnant à Alien des origines liées à la naissance de l'humanité et autres questionnements philosophiques vertigineux, Ridley Scott s'embourbe pourtant dans un spectacle débile, aidé par un scénario abracadabrant.

De cette quête aux origines il ne reste ainsi qu'un équipage pâle et des personnages usuels ou ridicules, et une relecture prétentieuse d'un metteur en scène voulant se réapproprier sa franchise par dessus tout. Même sans idée.